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Stabilité au niveau de la construction résidentielle au Québec en janvier

Stabilité au niveau de la construction résidentielle au Québec en janvier

On a enregistré 2 220 mises en chantier de logements dans les centres urbains de 10 000 habitants et plus en janvier dernier, soit presqu’exactement le même bilan pour la même période en 2005 alors que 2 211 mises en chantier avaient été constatées.

La dernière enquête menée par la SCHL révèle que la construction résidentielle est demeurée stable au Québec en janvier.

Une constance apparente du bilan total renferme cependant plusieurs résultats qualitativement différents selon les régions et les segments de marché étudiés.

Alors que les mises en chantier dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) étaient en baisse (-5 %), les régions de Gatineau (+88 %) et de Québec (+26 %) ont connu un mois de janvier nettement plus fort que celui de l’an dernier. Du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants, les 230 logements qui ont levé de terre représentaient près du double du résultat de janvier 2005. La SCHL estime que, dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 habitants, la construction est demeurée stable par rapport à la même période l’an dernier.

Ce qui laisse dire à Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL; « Je crois que, pour plusieurs régions, les résultats de janvier reflètent un certain rattrapage dans l’enregistrement des mises en chantier, si bien qu’une inférence basée sur ces quantités serait hasardeuse à ce moment-ci de l’année. Toutefois, en dépit de cette situation, il ressort que, dans les RMR, le recul de la construction résidentielle se poursuit, notamment pour ce qui est des logements collectifs en copropriété. Par ailleurs, la force relative des résultats dans les agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants n’est pas entièrement étonnante compte tenu du fait qu’un nombre croissant de Québécois s’y installe. »

Dans le segment des maisons individuelles, le Québec a enregistré une faible hausse (+1 %) des mises en chantier. L’enquête révèle que 76 maisons ont été mises en chantier en janvier 2006, comparativement à 759, durant la même période l’année précédente. Mis à part une montée importante dans les RMR de Gatineau, où les mises en chantier ont doublé, la majorité des grands centres urbains a affiché des reculs notables. Toujours dans cette catégorie, la région de Montréal s’est démarquée, puisque le rythme de construction des maisons individuelles est demeuré stable par rapport au même mois l’an dernier.

Comme ce fut le cas pour les maisons individuelles, les 1 454 logements collectifs mis en chantier dans les centres urbains représentent le même rythme de construction qu’en janvier 2005. Du côté des RMR, on observe une diminution de 7 % des mises en chantier. Remarquables dans cette catégorie sont les résultats de la région de Montréal (-27 % et de Québec (+77 %). Pour ce qui est des centres de 50 000 à 99 999 habitants, on note une forte croissance dans les agglomérations de Drummondville (75 contre 29, en janvier 2005) et de Granby (66 contre 28, en janvier 2005).

« Bien que le recul des mises en chantier de logements collectifs soit attribuable au ralentissement du côté des copropriétés, nous observons un accroissement de celles-ci dans les agglomérations de taille moyenne. Pour le seul mois de janvier, dans les centres de 50 000 à 99 999 habitants, on a relevé le tiers du total des habitations mises en chantier en 2005. Le phénomène des copropriétés hors des grandes villes en est certes un à surveiller », ajoute M. Hughes.

Association des Propriétaires du Québec

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