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L'industrie de la construction aura besoin de 16 000 diplômés d'ici 2008

L'industrie de la construction aura besoin de 16 000 diplômés d'ici 2008

Selon la Commission de la construction du Québec (CCQ), l'industrie de la construction aura besoin de plus de 16 000 nouveaux travailleurs diplômés d'ici la fin de 2008. Ce nombre permettra de répondre aux besoins qui seront générés par le maintien prévu d'un fort volume de travail dans l'ensemble des quatre secteurs de la construction et les besoins de remplacement causés par les départs à la retraite et le roulement habituel de la main-d'oeuvre. Le volume de travail dans cette industrie a atteint en 2005 un record en 28 ans et il devrait continuer de grimper légèrement d'ici la fin de 2008. Le nombre total de travailleuses et de travailleurs actifs se chiffrait à 133 000 en 2005 et devrait maintenir, sinon dépasser, ce nombre au cours des trois prochaines années.

La bonne conjoncture des dernières années s'est traduite par une remontée spectaculaire des entrées de main-d'oeuvre dans l'industrie de la construction. Un nombre de 12 000 nouveaux travailleurs ont ainsi intégré l'industrie en 2005, soit trois fois plus qu'il y a dix ans. Le nombre total de travailleurs actifs oeuvrant dans la construction couverte par les conventions collectives est passé de 85 000 en 1997 à plus de 133 000 en 2005, soit 58% d'augmentation en 8 ans. L'industrie fait de plus en plus place aux femmes et leur nombre est passé de 180 en 1994 à près de 1 500 en 2005.

D'ici 2008, l'industrie de la construction aura besoin au total entre 9 000 à 10 000 nouveaux travailleurs ou travailleuses par année dont environ 5 500 diplômés dans un des 26 métiers de la construction, et ce, strictement pour combler les besoins de remplacement.

La formation : une priorité pour l'industrie

Le diplômé d'un métier de la construction peut entrer en tout temps dans l'industrie avec une garantie d'emploi de 150 heures d'un employeur. Selon les données compilées par la Commission de la construction du Québec, le nombre de diplômés admis dans la construction a quadruplé en dix ans, il dépasse maintenant 4 200 par an, un chiffre que l'industrie aimerait voir augmenter à 5 500 environ. Chaque métier comporte son programme d'études de niveau secondaire professionnel menant à l'obtention d'un diplôme d'études secondaires (DEP). On dénombre huit centres de formation professionnelle spécialisés dans les métiers de la construction, à la gestion desquels participent la CCQ, les employeurs et les syndicats de la construction. Une quarantaine d'autres centres offrent aussi de la formation liée aux métiers de la construction.

Perspectives par métier selon la CCQ

Les métiers d'opérateur d'équipement lourd ou de pelles, de mécanicien de machines lourdes et certaines occupations (manoeuvres) connaîtront des besoins élevés en main-d'oeuvre pour combler l'accroissement de la demande dans le secteur du génie civil et de la voirie. Les briqueteurs-maçons, les grutiers, les tuyauteurs, composés d'une forte proportion de travailleurs âgés, auront des besoins élevés de main-d'oeuvre, tout comme les cimentiers-applicateurs, les monteurs-mécaniciens vitriers, les carreleurs et les poseurs de revêtements souples. Pour les autres métiers, les ouvertures d'emploi seront en général soutenues, surtout engendrées par le remplacement de la main-d'oeuvre. La vigueur attendue dans la construction institutionnelle, de même que le maintien d'un bon volume dans la construction commerciale compenseront la tendance à la baisse qui est observée dans le secteur résidentiel. Les métiers liés aux chantiers industriels, tels que les calorifugeurs, les chaudronniers et les monteurs d'acier de structure, présentent des perspectives modérées, mais on s'attend à une amélioration d'ici 2008.

De nombreux projets serviront de moteur pour la construction

Les grands projets donneront le ton à la construction dans les prochaines années. De nombreux projets sont déjà en chantier, tels que les barrages électriques Chute Allard et Rapides-des-Coeurs en Mauricie, le complexe hydroélectrique Eastmain-1 et la centrale électrique sur la rivière Péribonka. D'autres sont en préparation, notamment le complexe hydroélectrique Eastmain-1-A/Rupert à la Baie-James. Les parcs d'éoliennes, dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, feront aussi partie des chantiers majeurs qui créeront des emplois. Les programmes de subventions soutiendront de nouveau les travaux d'infrastructures reliés aux égouts et aux aqueducs, tandis que plusieurs grands chantiers routiers sont également prévus.

La construction institutionnelle bénéficiera pour sa part de l'abondance des travaux qui se rapportent à la rénovation ou à l'agrandissement des universités et des hôpitaux. Parmi eux, le Centre universitaire de santé de McGill (CUSM) et le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). De son côté, l'activité dans le bâtiment commercial conservera un bon rythme. La construction d'édifices à bureaux, qui vient de connaître une période creuse, devrait connaître un regain à moyen terme.

Renseignements: André Martin, conseiller en relations publiques, (514)
431-7740 poste 6352; Source : Commission de la construction du Québec

Association des Propriétaires du Québec

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