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Le Québec est bien placé en Amérique du Nord pour devenir un des meneurs dans le secteur du gaz naturel.

Le Québec est bien placé en Amérique du Nord pour devenir un des meneurs dans le secteur du gaz naturel.

Le Québec est bien placé en Amérique du Nord pour devenir un des meneurs dans le secteur du gaz naturel et pourrait même devenir producteur de la ressource «d’ici deux ans».

C’est ce que croit l’ex-PDG d’Hydro-Québec maintenant président de l’Association pétrolière et gazière, André Caillé, lors d’une entrevue avec Argent.

«A l’heure actuelle, les entreprises sont à la phase de l’exploration. Mais je dirais que dans deux ans, le Québec pourrait produire du gaz naturel. Et tout dépendant des investissements, mais cela pourrait également se produire avant», soutient-il.

Jusqu’à présent, l’association a investi 150 millions $ dans les différents projets québécois. D’après M. Caillé, ces investissements pourraient se hausser de 350 millions $ dans les prochains mois. Québec va investir 4 millions $ dans les deux prochaines années dans un programme d'acquisition de connaissances géoscientifiques.

«Dans un congrès comme nous tenons à l’heure actuelle, nous avons 300 participants d’un peu partout, de la Norvège, des États-Unis, de la France. Nous voulons notamment jumeler des entreprises d’ici et d’ailleurs. On les incite à investir ici», assure M. Caillé.

À l’heure actuelle, une entreprise d’exploration gazière comme Junex a un partenariat avec l’Américaine Forest Oil – un poids lourd en la matière - en vue de développer des chantiers.

Depuis plusieurs mois, l’exploration gazière des schistes gazifières se déroule notamment dans la vallée du Saint-Laurent. Les investissements augmentent si bien que le gouvernement du Québec a annoncé lundi un nouveau projet de loi qui va remplacer l’actuelle Loi sur les mines et les terres publiques.

Selon le gouvernement, depuis un an et demi, la province a délivré 575 permis d’exploitation ce qui fait en sorte que le ministère ne suffit pas à la demande.

Selon André Caillé, le Québec pourrait très bien tirer son épingle du jeu dans les prochaines années dans un contexte où la production de gaz naturel va augmenter en Amérique du Nord.

«Nos gisements sont aussi importants que ceux aux États-Unis. Vous savez, le marché du gaz est continental, nous utilisons le réseau de gazoduc pour acheminer la ressource. Donc, le potentiel est important», croit-il.

Pas le meilleur contexte pour Rabaska

Tout le contexte actuel fait en sorte que le prix du gaz naturel demeure bas en Amérique du Nord. Ce qui porte ombrage aux projets de ports méthaniers sur le continent.

Sans vouloir trop s’avancer, M. Caillé constate toutefois que le projet de port méthanier Rabaska en banlieue de Québec arrive dans un contexte qui est difficile alors que le prix du gaz naturel en Europe est beaucoup plus élevé qu’ici.

«Je ne connais pas le calendrier de Gaz Metro (NDLR : promoteur québécois du terminal Rabaska), mais c’est certain que dans deux ans ce n’est plus la même situation», estime-t-il.

Du même souffle, il affirme que l’industrie du gaz naturel «a le vent dans les voiles». «C’est une énergie propre qui va notamment servir à diminuer l’utilisation du charbon en Amérique du Nord», constate-t-il.

Mais tous ces nouveaux projets ne font que des heureux. Le Devoir rapportait aujourd’hui que les trois MRC de Sorel, de Bécancour et de Nicolet-Yamaska situées en Montérégie et dans le Cœur-du-Québec font présentement front commun pour obtenir le droit de protéger leurs eaux souterraines lors d’une exploration gazière.

Association des Propriétaires du Québec

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