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Pourquoi payer de l’impôt sur de l’argent invisible?

Pourquoi payer de l’impôt sur de l’argent invisible?

En s’appuyant sur leur connaissance approfondie des habitudes d’investissement des Canadiens, les spécialistes en placement estiment qu’entre la moitié et les deux tiers de leurs avoirs investissables sont détenus à l’extérieur de régimes d’épargne enregistrés (REER). C’est normal, car la plupart des investisseurs prudents adoptent une approche axée sur la réduction des risques et de la volatilité et l’obtention d’un rendement à long terme intéressant. Autrement dit, ils souhaitent bâtir et maintenir un portefeuille bien diversifié qui offre de bonnes perspectives de croissance à long terme.

Ces investisseurs recherchent souvent la sécurité qu’offrent les placements garantis ou à revenu fixe comme les obligations, les titres hypothécaires, les certificats de placement garantis (CPG) et autres titres productifs d’intérêts, qui offrent habituellement un revenu courant tout en protégeant le capital. (Les titres à revenu fixe forment l’une des trois grandes catégories de placement, les deux autres étant les espèces et les actions).

Par contre, sur le plan fiscal, les revenus en intérêts sont les moins avantageux, car chaque dollar de revenu est entièrement imposable, comme l’est votre revenu d’emploi. Par conséquent, si vous détenez beaucoup de placements générant des intérêts, vous paierez beaucoup d’impôt chaque année – même si vous n’avez pas besoin de ce revenu. Et, cette charge d’impôt devient encore plus lourde si vos placements produisent des revenus imposables chaque année et que ce revenu est automatiquement réinvesti (ou composé), créant une facture d’impôt sans rentrée de fonds équivalente pour la payer.

L’important, c’est votre revenu après impôt

Même si vos placements générant de l’intérêt vous procurent un rendement important, le taux d’impôt élevé que vous devez payer peut considérablement le réduire. Vous pourriez donc avoir intérêt à transférer une partie de vos placements non enregistrés dans des actions qui procurent des dividendes et des gains en capital imposés à un taux beaucoup plus avantageux que les intérêts. Ainsi, tout gain en capital réalisé sur un placement en action n’est imposé qu’à 50 % -- autrement dit, seulement 50 cents de chaque dollar de gains en capital est imposable.

Les revenus de dividendes bénéficient aussi d’un crédit fédéral et provincial qui procure un bon allègement fiscal.

Allègement fiscal et sécurité des placements

Si vous êtes un investisseur prudent soucieux de réduire vos impôts, mais que vous n’êtes pas à l’aise avec l’idée de relever votre niveau de risque en augmentant la proportion d’actions dans votre portefeuille (des placements habituellement plus volatils), voici une solution prudente : les fonds communs de placement constitués en société sont souvent aussi sûrs que les titres à revenu fixe tout en offrant des avantages semblables à ceux des actions (ou des fonds communs d’actions), vos rendements étant réalisés à titre de gains en capital.

Comme conseiller professionnel, je peux vous aider à vous assurer que votre portefeuille est à la fois bien structuré d’un point de vue fiscal et susceptible de vous procurer les niveaux de rendement que vous souhaitez afin de réaliser vos objectifs financiers.

Noël Hémond, Pl. Fin.

Planificateur Financier

Courriel: Noel.Hemond@investorsgroup.com

Tel: 514-817-348

Pl. Fin. Noël Hémond

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