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Le marché résidentiel canadien fracasse tous les records en mars

Le marché résidentiel canadien fracasse tous les records en mars

Selon les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), c’est le troisième mois d’affilée que les ventes résidentielles augmentent au pays et battent tous les records des mois précédents.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles ont augmenté de 1,5 % au pays de février à mars.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 12,2 % par rapport aux résultats enregistrés en mars 2015.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté de 1,4 % de février à mars.
  • L’Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 9,1 % d’une année à l’autre en mars.
  • Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 15,7 % d’une année à l’autre en mars; si on exclut le Grand Vancouver et le Grand Toronto, il a progressé de 10,4 % d’une année à l’autre.

 

Le nombre de maisons qui ont changé de main par l’entremise des systèmes MLS® canadiens a augmenté légèrement de 1,5 % d’un mois à l’autre, et établi un record sans précédent en mars 2016. Bien que les ventes aient reculé un peu dans la région du Grand Vancouver (-0,3 %) et dans la région du Grand Toronto (-1,8 % d’un mois à l’autre), les deux marchés frôlent toujours les records atteints le mois précédent. (Graphique A)

Les ventes conclues en mars ont surpassé celles du mois précédent dans environ 60 % des marchés locaux, notamment ceux de Victoria, Chilliwack, la région de l’Okanagan, Edmonton, Calgary, Woodstock-Ingersoll, Kingston, Barrie et Montréal.

« Le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto amorcent la fébrile saison printanière du marché de l’habitation en affichant une forte demande de logements et une pénurie d’inscriptions », affirme le président de l’ACI, Cliff Iverson. « Entre-temps, d’autres importants marchés urbains sont bien équilibrés au Canada ou ont un généreux inventaire. Étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l’évolution du marché de l’habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer à l’avenir. »

« Les ventes de maisons unifamiliales dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique et le Grand Toronto ont établi de nouveaux sommets au mois de mars, soit entre un demi et un million de dollars – comme ce fut également le cas pour les ventes supérieures à un million de dollars », fait constater Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Entre-temps, les ventes de moins d’un million de dollars, qui n’étaient pas assujetties au resserrement des règlements hypothécaires récemment, sont de plus en plus contraintes dans ces marchés en raison d’une pénurie d’inscriptions. Si les tendances actuelles des ventes et inscriptions continuent, il est possible que les hausses de prix s’intensifient davantage ce printemps. »

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 12,2 % par rapport à l’année précédente et établi un nouveau record au mois de mars. De plus, le marché a surpassé de 14,2 % la moyenne notée au cours des dix dernières années en mars.

Il a dépassé les résultats de l’an dernier dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique et la région du Grand Toronto, qui ont contribué le plus à l’augmentation des ventes d’une année à l’autre. Les ventes réalisées dans plusieurs autres marchés de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont enregistré des taux de croissance à deux chiffres; en fait, les ventes à Chilliwack ont doublé par rapport à l’année précédente.

Le nombre de nouvelles inscriptions a baissé de 1,4 % en mars 2016 par rapport à février. La baisse à l’échelle nationale est attribuable en grande partie au Grand Toronto et à Hamilton-Burlington.

Les ventes ayant augmenté ce mois-ci et les nouvelles inscriptions ayant baissé, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 61,7 % en mars 2016, soit le ratio le plus serré depuis octobre 2009. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait dans cette étendue dans moins de la moitié des marchés locaux en mars, et au-dessus de l’étendue dans un nombre presque égal de marchés, dont la majorité est en Colombie-Britannique et en Ontario.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars 2016, soit le niveau le plus bas en plus de six ans, ce qui reflète les marchés de l’habitation de plus en plus serrés en Colombie-Britannique et en Ontario. À l’heure actuelle, le nombre de mois d’inventaire se situe à deux mois ou moins dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique, le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, St. Catharines, Barrie, Brantford, Oakville-Milton, Guelph et  Woodstock-Ingersoll.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 9,1 % d’une année à l’autre en mars 2016, soit le gain le plus important depuis juin 2010. Pour le deuxième mois d’affilée, la croissance des prix d’une année à l’autre s’est accélérée dans toutes les catégories de maisons suivies par l’indice. (Graphique B)

On retrouve en tête des hausses de prix d’une année à l’autre les maisons unifamiliales à deux étages (+10,8 %), suivies de près par les maisons en rangée (+8,6 %), les maisons unifamiliales à un étage (+8,1 %) et les appartements (+7,3 %).

La croissance des prix d’une année à l’autre a continué de varier grandement dans les marchés du logement dont tient compte l’indice, si bien qu’on a noté des hausses de prix d’une année à l’autre dans neuf marchés sur onze dont tient compte l’IPP MLS®.

On note les plus importantes hausses dans le Grand Vancouver (+23,2 %) et la vallée du Bas-Fraser (+22,1 %), suivies du Grand Toronto (+11,6 %) et de Victoria (+10,8 %). Entre-temps, la croissance des prix d’une année à l’autre a repris légèrement de la vigueur sur l’île de Vancouver en atteignant 7,1 %.

En comparaison, les prix des maisons ont baissé de 3,7 % à Calgary par rapport à l’année dernière, et de 2,7 % à Saskatoon. La croissance des prix d’une année à l’autre est demeurée en territoire positif (+0,5 %) à Regina, et a monté légèrement d’une année à l’autre à Ottawa (+1,2 %) et dans le Grand Montréal (1,5 %). On a noté la huitième hausse consécutive d’une année à l’autre dans le prix des maisons du Grand Moncton, qui a grimpé de 4,9 % par rapport à l’année dernière.

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu’il est possible d’obtenir à l’aide de moyennes, puisqu’il n’est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mars 2016 s’élevait à 508 567 $. Cela représente une hausse de 15,7 % d’une année à l’autre.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue à subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus serrés, actifs et chers au Canada. Si l’on ne tient pas compte de ces deux marchés dans les calculs, la moyenne est plus modeste à 366 950 $, et la hausse d’une année à l’autre baisse à 10,4 %.

Malgré cela, la hausse reflète un tir à la corde entre les fortes hausses du prix moyen dans les marchés de l’habitation des environs du Grand Toronto et dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique, et les prix stables ou à la baisse ailleurs au Canada. Le prix moyen des ventes nettes canadiennes en Colombie-Britannique et en Ontario a baissé de 1 % d’une année à l’autre pour atteindre 299 591 $.

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