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Perspectives 2012 du marché résidentiel au Québec : encore de l’élan

Perspectives 2012 du marché résidentiel au Québec : encore de l’élan

Malgré  des  perspectives  économiques  mitigées,  le  marché immobilier résidentiel devrait connaître une autre bonne année en 2012, principalement en raison de la faiblesse des taux hypothécaires qui demeureront près de leur creux actuel, c’est-à-dire  leur plus bas niveau en 60 ans. Le nombre de transactions MLS® connaîtra une très légère augmentation par rapport  à  2011  et  la  croissance  des  prix,  bien  qu’elle soit en perte de vitesse, sera légèrement supérieure à l’inflation.
 
Des taux d’intérêt à un creux de 60 ans
Sur la scène économique, 2011 a été marquée par la crise de la dette souveraine dans plusieurs pays de la zone euro et  par des préoccupations quant à la vigueur  de la reprise économique américaine.
L’incertitude sur les marchés financiers mondiaux a entraîné un afflux de capitaux internationaux au Canada,  pays  considéré  en  bonne  position  sur  plusieurs  plans,  notamment  sur  celui  des  finances publiques. L’achat de titres de dette canadiens, jugés moins risqués par les investisseurs, a contribué à faire reculer les taux obligataires. Puisque les taux hypothécaires suivent, dans une large mesure, les  taux  de  rendement  des  obligations,  plutôt  que d’augmenter tel qu’anticipé par la plupart des observateurs, les taux hypothécaires à terme de cinq ans au Canada ont terminé l’année 2011 sensiblement au même niveau qu’ils l’avaient débutée.  
 
« L’année  2012  s’amorcera  dans  le  même  contexte,  ce  qui  devrait  se  traduire  par  des  taux hypothécaires  extrêmement  faibles »,  indique  Paul  Cardinal,  directeur,  Analyse  du  marché  pour  la FCIQ.  « Les  acheteurs  de  propriétés  pourront  donc  encore  bénéficier  de  coûts  d’emprunt exceptionnellement bas, ce qui stimulera le nombre de transactions. »
 
Faible hausse du nombre de ventes  
La FCIQ prévoit une légère augmentation du nombre de ventes sur le système MLS® provincial cette année. Quelque 79 000 ventes sont attendues en 2012, soit 2 % de plus qu’en 2011 et seulement 3 % de moins que le record de 80 657 ventes, établi en 2007.
 
Outre les taux hypothécaires très faibles, l’amélioration du bilan démographique au cours des récentes années nourrira le marché immobilier. Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec,  la  province  a  connu,  en  2009,  le  plus  fort  accroissement  de  sa  population  depuis  1988 (79 779) et en 2010, son meilleur solde migratoire en 40 ans avec près de 43 000 nouveaux arrivants.
 
Hausse du nombre de propriétés à vendre
À l’instar de  la  tendance  observée  depuis  plusieurs  années,  le  nombre  de  propriétés  offertes  sur  le marché  de  la  revente  augmentera  en  2012.  En  raison  du  relèvement  du  nombre  de  propriétés  à vendre, les acheteurs bénéficieront d’un peu plus de choix. Les conditions de marché continueront de se  détendre  graduellement  dans  la  plupart  des  centres  urbains  de  la  province,  bien  que  plusieurs d’entre eux avantageront encore les vendeurs.

Une croissance des prix légèrement au-dessus de l’inflation 
En  2011,  le  prix  médian  des  maisons  unifamiliales  a  crû  de  4 % au Québec. Il s’agissait de la plus faible hausse depuis 2001 (+ 4 %). La détente graduelle des conditions du marché devrait modérer la croissance des prix. La FCIQ prévoit une croissance de 3 % du prix des unifamiliales au Québec en 2012, avec un prix médian de 223 000 $.
 
« La  copropriété  continuera  d’être  très  en  demande,  tant  auprès  des  premiers  acheteurs  qui recherchent une propriété abordable, qu’auprès des ménages dont les enfants ont quitté la maison », ajoute Paul Cardinal.
 
 Toutefois,  le  segment  de  la  copropriété  est  aussi  celui  qui  voit  son  offre  de  logements  neufs augmenter  le  plus  rapidement.  Selon  la  SCHL,  un  peu  plus  de  la  moitié  des  quelque  24 600 logements  en  construction  au  Québec  à  la  fin  de  2011  étaient  destinés  à  la  copropriété.  Non seulement les futurs acheteurs de copropriétés ne manqueront pas de choix dans plusieurs secteurs, mais  la  concurrence  exercée  par  les  unités  neuves  viendra  modérer  les  hausses  de  prix  des copropriétés existantes.

Association des Propriétaires du Québec

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