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Le taux d'inoccupation devrait atteindre 3,0 % en 2006 dans le grand Montréal

Le taux d'inoccupation devrait atteindre 3,0 % en 2006 dans le grand Montréal

Dans le Grand Montréal, en 1999, le taux d’inoccupation se situait à 3,0 %, pour ensuite diminuer jusqu’au plus bas niveau de 0,6 % en 2001 et réatteindra les 3,0 % d’ici un an à deux, pour ensuite poursuivre sa montée. Présentement, les appartements se font encore rares, principalement sur les deux Rives de Montréal.

Les chiffres les plus récents sur la situation du marché immobilier du Grand Montréal étaient présentés par Mme Astrid Joseph, Analyste de marché à la SCHL, qui rencontrait les membres de l’APQ récemment à l’Auberge Universel à Montréal.

Mme Astrid devait mentionner que les grands logements demeuraient plus difficiles à dénicher dans tout le territoire.

Les taux d’inoccupation

Le taux d’inoccupation est plus élevé dans les grands immeubles, alors que les loyers sont aussi plus dispendieux. Dans les immeubles de 50 à 99 logements, le taux se situe à 2,8 % tandis que dans les immeubles de 100 logements et plus, on parle de 3,3 % présentement.

Les secteurs où il y a le moins de logements vacants sont Lasalle (0,1 %); Blainville-Sainte-Thérèse (0,2 %); Chambly et Mont-St-Hilaire (0,3 %); Deux-Montagne et Mirabel (0,4 %); et Mascouche-Terrebonne (0,5 %).

Les taux d’inoccupation les plus élevés se retrouvent dans les secteurs suivants: Montréal-Nord (3,8 %); Centre-ville et Iles-des-Soeurs (3,5 %); DDO et Pierrefonds (3,5 %); Dorval-Lachine (2,7 %); et Chomedy, Ste-Dorothée (Laval) (2,7 %).

Les hausses de loyers

La conférencière devait aussi préciser que les hausses de loyers ont toujours été plus élevées que l’inflation depuis l’année 2000, en particulier. Par contre, on prévoit que les hausses seront moins élevées, au cours des prochaines années, phénomène qui suit le taux d’inoccupation. Le loyer pour deux chambres à coucher le plus abordable dans le Grand Montréal se retrouve toujours dans le secteur de la Rive-Nord avec 592 $ par mois, suivi de Laval avec 592 $. On parle de 625 $ pour Montréal et 616 $ pour la Rive-Sud.

Les loyers moyens les moins dispendieux pour deux chambres à coucher se retrouvent dans les zones suivantes: Parc-Extension-St-Michel (503 $); St-François, Duvernay (Laval) (526 $); St-Jérôme, Lafontaine (529 $); Hochelaga-Maisonneuve (530 $); Sud-Ouest (Montréal), Verdun (533 $).

Les loyers moyens, pour la même grandeur de logement, les plus dispendieux, se retrouvent au Centre-ville de Montréal, Ile-des-Soeurs (1 098 $); NDG, Westmount (824 $); Beaconsfield, Kirkland (792 $); Mont-Royal, Outremont (760 $); et finalement Saint-laurent (741 $).

Construction et immigration

Un des facteurs qui influencent le plus le marché de l’habitation, au niveau de la location, c’est sans doute au niveau de l’emploi pour les 15 à 24 ans. En 2003, les emplois de ce groupe d’âge devait connaître une hausse de 10.2 % tandis qu’en 2004, on subissait un déficit de 12.2 % et un autre de 4.2 % en 2005, pour le troisième trimestre.

La construction va diminuer également en 2006. La construction locative sera encore dirigée vers les résidences pour personnes âgées, mais on connaîtra une diminution au cours des 12 prochains mois.

Le nombre des nouveaux arrivants à Montréal a diminué au cours des dernières années après avoir atteint un record de 27 577 personnes en 2002, et en 2005, ce nombre diminuait à 14 009. Un autre facteur qui a une incidence sur la hausse du taux d’inoccupation dans la zone de Montréal en
particulier.

Les Plex toujours en demande

Même si on connaîtra une légère baisse des transactions des plex, il n’en demeure pas moins que le prix moyen de ces immeubles continue toujours d’augmenter. En 2005, on a enregistré 5 100 transactions et ce nombre devrait plutôt se situer à 4 700 en 2006.

Une croissance du prix moyen toujours rapide même si le calme est revenu davantage dans ce genre de transaction. Le prix moyen des plex (deux à cinq logements) devait augmenter de 23 % en 2003; 17 % en 2004; 10 % en 2005; et cette hausse devrait se situer à 5 % en 2006, pour un prix moyen de ces immeubles qui devrait atteindre 308 000 $.

Mme Joseph a mentionné les facteurs qui ont toujours une incidence sur la demande de logements locatifs. Il s’agit du mouvement d’accession à la propriété toujours soutenu, une faible hausse du prix des copropriétés, la situation de l’emploi chez les jeunes, et une immigration soutenue.

En conclusion, pour 2006, hausse du taux d’inoccupation, moins de construction, hausses des loyers moins élevées.

Autres conférenciers

Les propriétaires présents à la rencontre ont pu se faire rappeler les règles à suivre pour la reconduction d’un bail, avec un exposé présenté par Me Robert Soucy, de Soucy-Messier Avocats, et conseiller juridique à l’APQ.

Le président de l’organisme, Me Martin Messier, a aussi adressé la parole pour donner l’heure juste sur les dossiers de l’habitation, tout en répondant aux questions des participants à cette soirée d’information, la première de l’année 2006.

Berthold Lévesque

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