Aller au contenu principal

Diminution des permis de bâtir au Canada, en régression depuis les quatre derniers mois

Diminution des permis de bâtir au Canada, en régression depuis les quatre derniers mois

Les entrepreneurs ont pris pour 4,8 milliards de dollars de permis de bâtir en novembre, soit 11,8 % de moins qu'en octobre, à la suite de baisses généralisées observées à la fois dans le secteur résidentiel et dans le secteur non résidentiel. Il s'agit d'une troisième régression de 10 % ou plus en quatre mois.

Les intentions ont fléchi dans toutes les provinces, sauf en Alberta, en Saskatchewan et en Nouvelle-Écosse.

Le niveau affiché en novembre, le plus faible depuis février 2007, a été inférieur de 22,6 % à la moyenne mensuelle maintenue l'an dernier.

La valeur des permis de construction non résidentielle a diminué de 15,2 % pour se fixer à 2,1 milliards de dollars, ce qui représente une deuxième baisse mensuelle consécutive. Ce recul s'explique principalement par des baisses observées au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique.

Graphique 1
La valeur des permis diminue en novembre

Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis de bâtir a reculé de 9,0 % et s'est établie à 2,7 milliards de dollars, soit un niveau inégalé depuis janvier 2005. Les intentions ont diminué tant du côté des permis de construction de logements unifamiliaux que des logements multifamiliaux. À l'échelon provincial, l'Ontario et la Colombie-Britannique ont enregistré les baisses les plus marquées dans ces deux secteurs.

Depuis le début de l'année, la valeur totale des permis de bâtir délivrés par les municipalités de janvier à novembre s'est établie à 65,7 milliards de dollars, en baisse de 3,9 % par rapport au total des 11 premiers mois de 2007.

La valeur depuis le début de l'année des permis délivrés dans le secteur résidentiel a fléchi de 8,5 %, tandis que les intentions de construction dans le secteur non résidentiel ont connu une hausse de 3,3 %.


Note aux lecteurs

Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières.

L'Enquête sur les permis de bâtir vise 2 400 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction. Les collectivités représentant les 5 % restants de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total.

La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain.

Dans le cadre du présent communiqué, la région métropolitaine de recensement d'Ottawa–Gatineau (Ontario/Québec) est divisée en deux régions, soit la partie Gatineau et la partie Ottawa.


Secteur non résidentiel : chacune des trois composantes enregistre une baisse

Les intentions dans chacune des trois composantes du secteur non résidentiel ont diminué pour un deuxième mois consécutif.

Dans la composante commerciale, la valeur des permis a diminué de 11,9 % pour se fixer à 1,1 milliard de dollars, en grande partie en raison d'une baisse de la demande de permis associés aux immeubles à bureaux en Colombie-Britannique et en Ontario.

Dans la composante institutionnelle, les intentions ont diminué de 18,8 % et se sont établies à 597 millions de dollars. Cette baisse s'explique en grande partie par la diminution des intentions de construction d'immeubles à vocation médicale et d'établissements d'enseignement en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec. En revanche, l'Alberta a inscrit une hausse de 131,5 %, une troisième de suite, laquelle a porté la valeur totale à 351 millions de dollars.

Dans la composante industrielle, les entrepreneurs ont pris pour 316 millions de dollars de permis, en baisse de 19,6 %, soit un deuxième recul consécutif. Cette régression provient en majeure partie des usines de fabrication du Québec et des bâtiments de services publics de l'Ontario.

Secteur résidentiel : les intentions pour les permis de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux enregistrent un ralentissement

La valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a diminué de 8,0 % pour se fixer à 1,8 milliard de dollars, soit un cinquième recul mensuel consécutif. Toutes les provinces, sauf Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, ont affiché une baisse de la valeur des permis de construction de logements unifamiliaux en novembre.

La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux est passée sous la barre du milliard de dollars pour la première fois depuis février 2007. Les municipalités ont délivré pour 956 millions de dollars de permis de construction de logements multifamiliaux en novembre, en baisse de 10,7 %, soit un quatrième recul mensuel consécutif. À l'échelon provincial, les plus fortes baisses (en dollars) ont été observées en Ontario et en Colombie-Britannique. L'Alberta a inscrit une troisième croissance consécutive. Toutefois, la valeur affichée en novembre est toujours inférieure de 46,4 % à la moyenne mensuelle observée en 2007.

Graphique 2
Les secteurs résidentiel et non résidentiel diminuent

Les municipalités ont approuvé la construction de 13 893 nouveaux logements en novembre, soit 4,6 % de moins qu'en octobre. Parmi ces constructions, 6 839 étaient des logements multifamiliaux, en baisse de 2,2 %, tandis que 7 054 étaient des logements unifamiliaux, en baisse de 6,8 %.

La valeur des permis est à la baisse dans la plupart des provinces

La valeur des permis de bâtir a diminué dans sept provinces en novembre.

Les plus fortes régressions ont été observées en Ontario, où la valeur des permis a diminué de 16,6 % pour se fixer à 1,5 milliard de dollars. Au Québec, les intentions ont diminué de 18,6 % et se sont établies à 1,1 milliard de dollars, tandis qu'en Colombie-Britannique, elles ont connu une baisse de 28,9 % pour s'établir à 607 millions de dollars. Ces baisses provenaient à la fois du secteur résidentiel et du secteur non résidentiel.

En revanche, l'Alberta, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse ont affiché des hausses de la valeur totale des permis, en grande partie à la suite de progressions réalisées dans le secteur non résidentiel.

Régions métropolitaines : fortes baisses à Toronto, à Vancouver et à Ottawa

Parmi les 34 régions métropolitaines de recensement, les deux tiers (65 %) ont vu la valeur des permis diminuer en novembre.

Les plus fortes baisses sont survenues à Toronto, à Vancouver et à Ottawa. À Toronto, ce recul s'explique par le secteur résidentiel, tandis qu'à Ottawa, le secteur non résidentiel a affiché une baisse. À Vancouver, il y a eu régression dans les deux secteurs.

À Calgary, la valeur des permis a crû pour un deuxième mois consécutif, grâce à la hausse des permis de construction de logements multifamiliaux et aux progressions réalisées dans la composante institutionnelle.

Données stockées dans CANSIM : tableaux 026-0001 à 026-0008 et 026-0010.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2802.

Le numéro de novembre 2008 de la publication Permis de bâtir (64-001-XWF, gratuite) paraîtra bientôt.

Les estimations des permis de bâtir de décembre seront diffusées le 5 février 2009.

Association des Propriétaires du Québec

Adhérez dès maintenant

Pas encore membre de l'APQ ?

Profitez de tous nos services en vous inscrivant dès maintenant

Ce site utilise des cookies afin de pouvoir vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.