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Le marché résidentiel canadien affiche une poussée en décembre

Le marché résidentiel canadien affiche une poussée en décembre

Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont continué d'augmenter en décembre 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 4,5 % de novembre à décembre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 4,1 % d'une année à l'autre.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 3,3 % de novembre à décembre.
  • En décembre 2017, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 9,1 % d'une année à l'autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a affiché une hausse de 5,7 % d'une année à l'autre.

En décembre 2017, les ventes résidentielles effectuées par l'entremise des systèmes MLS® canadiens ont affiché leur cinquième hausse mensuelle consécutive, signe qu'elles se sont pleinement remises du creux de l'été dernier.

En décembre, les ventes étaient en hausse dans près de 60 % de tous les marchés locaux, avec en tête le Grand Toronto, Edmonton, Calgary, la vallée du Fraser, l'île de Vancouver, Hamilton-Burlington et Winnipeg.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 4,1 % depuis décembre 2016. Même si l'activité est demeurée en deçà des niveaux de l'an dernier à pareille date dans le Grand Toronto, des gains imposants réalisés dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, sur l'île de Vancouver, ainsi qu'à Calgary, Edmonton, Ottawa et Montréal ont plus que compensé la baisse enregistrée.

« L'élan mensuel des ventes à l'échelle nationale s'est accentué à la fin de l'année dernière. La poursuite de la croissance sur le plan de l'économie et de l'emploi appuiera les ventes cette année en dépit des taux d'intérêt légèrement au-dessus des prévisions, » soutient Andrew Peck, président de l'ACI. « Cela dit, l'ampleur de cet élan varie selon l'emplacement et le type de propriété. Un courtier ou agent immobilier membre de l'ACI est votre meilleure source d'information et votre meilleur guide au moment de négocier l'achat ou la vente d'une maison en cette période de transition. »

« La hausse des ventes enregistrée en décembre à l'échelle nationale est probablement le résultat de facteurs de désaisonnalisation et d'une poussée possible de la demande avant l'entrée en vigueur de nouvelles règles hypothécaires cette année, » explique Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Il sera intéressant de voir si les ventes mensuelles continueront d'augmenter en dépit du resserrement des règles hypothécaires en vigueur depuis le 1er janvier. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a affiché une hausse de 3,3 % en décembre. Comme en novembre, la hausse à l'échelle nationale découle d'une forte augmentation du nombre de maisons à vendre dans le Grand Toronto.

Les ventes et les nouvelles inscriptions affichent des hausses depuis le mois d'août. Cela s'est traduit par un ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui se maintient depuis aux alentours de 55 % à un peu moins de 60 %.

On parle normalement d'un marché national du logement équilibré lorsque le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit respectivement d'un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur. Cela dit, la fourchette d'équilibre varie d'un marché local à l'autre.

Le degré auquel l'équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière plus sophistiquée d'évaluer si les conditions locales favorisent l'acheteur ou le propriétaire-vendeur. Les mesures de l'équilibre du marché qui se situent à l'intérieur d'un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre du marché.

Si l'on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, plus des deux tiers de l'ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en décembre 2017.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le temps qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,5 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de décembre 2017. Cette mesure a connu une baisse graduelle dans la foulée de la hausse mensuelle des ventes qui s'est amorcée l'été dernier.

Le nombre de mois d'inventaire dans le Grand Golden Horseshoe (2,1 mois) a affiché une forte hausse par rapport au creux record enregistré en mars 2017 (0,9 mois). Malgré cela, les données de décembre témoignent d'un mois d'inventaire qui s'est tenu en deçà de la moyenne à long terme pour la région (3,1 mois) et qui a atteint son point le plus bas en sept mois.

L'IPP MLS® global et composé a grimpé de 9,1 % d'une année à l'autre en décembre 2017, ce qui représente la huitième décélération consécutive des gains d'une année à l'autre et la poursuite d'une tendance qui s'est amorcée au printemps. Il s'agit aussi de la plus faible augmentation d'une année à l'autre depuis février 2016.

La décélération de la croissance des prix d'une année à l'autre s'explique largement par des tendances affichées dans certains des marchés du Grand Golden Horseshoe suivis par l'indice, surtout en ce qui concerne les maisons unifamiliales. Sur une base globale, seule la hausse du prix des maisons unifamiliales a ralenti d'une année à l'autre. À titre comparatif, la croissance des prix d'une année à l'autre s'est accélérée pour les maisons en rangée et les appartements.

Les appartements ont encore affiché les hausses de prix les plus importantes d'une année à l'autre en décembre (+20,5 %), suivis des maisons en rangée (+13 %), des maisons unifamiliales à un étage (+5,5 %) et des maisons unifamiliales à deux étages (+4,5 %).

Les prix des propriétés de référence étaient en hausse d'une année à l'autre dans 9 des 13 marchés suivis par l'IPP MLS®, les comparaisons de prix pour Calgary et Oakville-Milton se retrouvant en terrain légèrement négatif d'une année à l'autre.

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l'année passée, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, et établissent maintenant de nouveaux records (Grand Vancouver : +15,9 % d'une année à l'autre; vallée du Fraser : +20,9 % d'une année à l'autre).

Les prix des propriétés de référence ont affiché une hausse d'environ 14 % d'une année à l'autre à Victoria et d'environ 19 % ailleurs sur l'île de Vancouver en décembre, soit des gains semblables à ceux d'octobre et de novembre.

Les hausses des prix ont ralenti considérablement d'une année à l'autre dans le Grand Toronto, à Guelph et à Oakville-Milton, mais demeurent au-dessus des niveaux de l'année précédente dans les deux premiers cas (Grand Toronto : +7,2 % d'une année à l'autre; Guelph: +13,1 % d'une année à l'autre; Oakville-Milton : -0,8 % d'une année à l'autre).

Les prix de référence d'une année à l'autre ont affiché une légère baisse à Calgary en décembre (-0,4 %). Cela a aussi été le cas à Regina et à Saskatoon (-4 % d'une année à l'autre et -3,7 % d'une année à l'autre, respectivement).

Les prix des propriétés de référence ont affiché une hausse de 6,6 % d'une année à l'autre à Ottawa (poussés par une hausse de 7,5 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), de 5,4 % dans le Grand Montréal (poussés par une hausse de 6,3 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et de 6,3 % dans le Grand Moncton (poussés par une hausse de 8,3 % du prix des maisons unifamiliales à un étage).

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en décembre 2017 dépassait légèrement 496 500 $, soit une hausse de 5,7 % par rapport à la même période l'année précédente. Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de presque 116 000 $ par rapport à la moyenne nationale (pour s'établir à juste un peu moins de 381 000 $).

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