Les deux tiers des baby-boomers québécois hésitent à retourner sur les marchés

- Les mois d'été tant attendus sont enfin arrivés, et, à mesure que la génération des baby-boomers approche de la retraite, bon nombre d'entre eux attendent avec impatience le moment où leurs vacances d'été dureront toute l'année. Cependant, la plupart d'entre eux pourraient être en train de mettre en péril leurs objectifs et leurs rêves de retraite. En effet, selon le sondage de la TD sur la confiance des investisseurs effectué auprès d'investisseurs âgés de 45 à 64 ans, les deux tiers des répondants du Québec admettent qu'ils investissent moins qu'ils le faisaient avant le ralentissement économique de 2008.

Pourquoi les Québécois hésitent-ils à retourner sur les marchés?
Voici quelques-unes des raisons qui expliquent pourquoi les baby-boomers ont ralenti leurs activités de placement ces dernières années : ils ont moins d'argent à investir (52 %); ils sont découragés par la volatilité des marchés (28 %); ou ils utilisent leurs fonds de réserve pour couvrir d'autres obligations financières au lieu de les affecter à leur épargne-retraite (18 %).

« Les obligations financières prennent souvent le dessus sur les placements et, à cet égard, les Québécois ne diffèrent pas du reste des Canadiens. Des engagements comme les soins aux enfants ou les versements hypothécaires sont souvent la priorité. Et l'on comprend facilement pourquoi il en est ainsi, surtout ces dernières années, explique Paul Lelièvre, vice-président de district, Métropole-Ouest, TD Canada Trust. Mais cela ne signifie pas que les placements doivent être relégués au second plan. De modestes contributions, effectuées régulièrement au fil du temps, permettront d'atteindre ses objectifs financiers beaucoup plus rapidement que si l'on n'investit pas du tout. »

« Devenir un investisseur quand on a toujours été un épargnant peut sembler un changement majeur. Mais, en réalité, vous n'avez pas besoin de beaucoup d'argent pour amorcer le processus, ajoute M. Lelièvre. Il y aura toujours des possibilités de placement intéressantes, mais si vous n'investissez pas, vous n'aurez jamais l'occasion d'en profiter. Même si vous décidez de demeurer prudent, des placements comme les certificats de placement garanti (CPG) offrent un rendement potentiel plus élevé que les comptes d'épargne et comportent un risque très faible par rapport à d'autres placements. »

Qu'est-ce qui permettrait aux baby-boomers québécois de se sentir plus à l'aise par rapport aux placements?
Les baby-boomers du Québec adoptent une approche plus prudente à l'égard des placements. En effet, la moitié d'entre eux considèrent que leur stratégie est équilibrée et quatre baby-boomers québécois sur dix optent pour une approche prudente tandis que seulement 8 % d'entre eux choisissent une stratégie dynamique.

Dans le cas des baby-boomers qui investissent moins qu'il y a quelques années, les Québécois, par rapport au reste des Canadiens, sont les plus susceptibles d'affirmer qu'ils sont plus à l'aise avec les produits de placement ayant un rendement garanti (77 % contre 65 % à l'échelle nationale). Pour ce qui est des options qui leur permettraient de se sentir plus à l'aise à l'égard des placements, 43 % des répondants indiquent qu'ils choisiraient un placement présentant un risque minimal de perdre leur investissement initial, 28 % affirment qu'ils opteraient plutôt pour un placement à moindres frais, voire sans frais, alors que 25 % exigeraient un placement ayant un bilan de rendement positif.

« Si vous êtes réticent à l'idée de recommencer à investir, les conseillers financiers sont les personnes les mieux placées pour vous aider. Ils peuvent répondre à toutes vos questions sur le risque ou les pertes de capital, et ils peuvent vous aider à trouver des placements qui correspondent à votre tolérance au risque. La planification financière est essentielle, même si la retraite semble être une perspective très lointaine », ajoute M. Lelièvre.

Investissez dans votre retraite
M. Lelièvre offre les conseils suivants aux baby-boomers québécois qui hésitent à retourner sur les marchés pour les aider à se remettre sur la bonne voie cet été en vue d'atteindre leurs objectifs :

• Recherchez des placements qui nécessitent un faible investissement au départ. Il n'est pas nécessaire d'attendre de disposer d'une importante somme d'argent pour recommencer à investir.
• Mettez un peu d'argent de côté tous les mois au moyen d'un plan d'achat préautorisé. Cela vous permettra d'investir automatiquement un montant fixe à intervalles réguliers, et l'argent sera prélevé directement de votre compte bancaire.
• Les placements n'ont pas besoin d'être risqués. Recherchez des placements qui correspondent au niveau de risque que vous êtes prêt à assumer.
• Rencontrez un conseiller financier à votre succursale pour déterminer ou revoir vos objectifs de placement et pour dresser un plan pour les atteindre.

S'ils recevaient une somme de 1 000 $, comment les baby-boomers québécois l'investiraient-ils? 
S'ils recevaient une somme de 1 000 $, la plupart des Québécois savent déjà comment ils l'investiraient. Quatre Québécois sur dix choisiraient un placement ayant un rendement garanti (44 %) et le quart d'entre eux ferait appel à leur conseiller financier pour solliciter ses conseils avant de prendre une décision (24 %); 18 % des Québécois choisiraient un placement ayant un bilan de rendement positif; et 15 % opteraient pour un placement à moindres frais, voire sans frais.

Au sujet du sondage de la TD sur la confiance des investisseurs
Les réponses au sondage de la TD sur la confiance des investisseurs ont été recueillies dans le cadre d'un sondage personnalisé mené en ligne par Environics Research du 18 au 25 mai 2011. Mille investisseurs âgés de 45 à 64 ans, dont 227 répondants provenant du Québec, ont répondu au sondage.