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ENQUÊTE 2010 SUR LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES

ENQUÊTE 2010 SUR LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES

Selon l’Enquête sur les résidences pour personnes âgées que mène tous les ans la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation des places standards – places pour personnes ayant besoin de moins d’une heure et demie de soins médicaux par jour – a peu varié au Québec depuis l’an dernier; il s’élevait à 8,4 % en février 2010, comparativement à 7,9 % à la même période en 2009.

C’est dans le segment des chambres que la détente a été la plus marquée. De fait, le taux d’inoccupation de ce type d’unité atteint 10,1 % cette année, alors qu’il s’établissait à 8,9 % en 2009. Du côté des appartements, les taux d’inoccupation sont demeurés relativement stables : ils s’élèvent cette année à 8,5 % pour les studios et à 7 % pour les appartements comportant au moins une chambre.

« La détente actuelle tient au fait que l’offre d’hébergement a augmenté plus rapidement que la demande. Au cours de la dernière décennie, le Québec a vu sa population âgée de 75 ans et plus croître. Le secteur de la construction est parvenu à répondre à l’accroissement de la demande potentielle, mais, en raison du recul des naissances durant les années de la Grande dépression, la province amorce une période de ralentissement de la croissance démographique dans le groupe des 75 ans et plus », note Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL.

En 2010, le marché des chambres avec soins assidus s’est resserré : le taux d’inoccupation est passé de 11,7 % en 2009 à 7,1 % cette année. Ces places sont celles où les résidents reçoivent plus d’une heure et demie de soins médicaux par jour.

Globalement, le taux d’inoccupation est à la hausse en 2010. Toutefois, les résidences suscitent un intérêt grandissant chez les personnes âgées. En effet, le taux d’attraction a atteint 17,8 % auprès des Québécois âgés de 75 ans et plus en 2010, comparativement à 17,2 % l’an dernier.

D’une région métropolitaine de recensement (RMR) à l’autre au Québec, les résultats diffèrent grandement. Comme l’an dernier, c’est la région de Saguenay qui affiche le plus faible taux d’inoccupation des places standards (3,4 %) parmi les six RMR du Québec, et c’est celle de Gatineau qui est aux prises avec le plus élevé (21,3 %). Les résultats enregistrés dans les régions de Montréal, Québec et Sherbrooke s’apparentent à la moyenne provinciale, tandis que Trois-Rivières se démarque, avec un taux de 5,1 %.

La province compte un univers de près de 95 000 places, dont 40 % sont des chambres avec pension. Les places standards comptent pour près de 94 % de l’univers. Le reste est principalement constitué de places avec soins assidus (5 %).
En 2010, le loyer moyen s’établit à environ 1 400 $ par mois pour une place standard en résidence pour personnes âgées au Québec. Selon l’enquête, le loyer augmente avec la taille du logement. Par ailleurs, les loyers sont plus élevés dans les grands centres. En effet, les régions de Gatineau, de Montréal et de Québec sont les seules où le loyer d’une place standard dépasse la moyenne provinciale. L’écart peut s’expliquer par le nombre plus élevé, dans les grands centres, de résidences de construction récente offrant davantage de services et de commodités. Ailleurs, les loyers s’apparentent à la moyenne provinciale.

Le taux d’inoccupation des places standards est plus haut dans la fourchette de loyers supérieure, soit celle des loyers de 1 601 $ et plus (10,8 %). Il est également élevé dans la fourchette des loyers de 900 $ et moins (10,4 %). Dans les autres fourchettes de loyers, le taux d’inoccupation se situe entre 7 et 8 %.

Association des Propriétaires du Québec

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