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Le marché de l'habitation au Québec

Le marché de l'habitation au Québec

Le bilan annuel 2014 du marché de l’habitation au Québec est un survol des principaux indicateurs qui composent le marché. Il met en lumière les faits saillants relatifs aux mises en chantier, au marché de la revente, au taux d’inoccupation ainsi que l’apport des programmes gouvernementaux dans la construction de logements communautaires et abordables.

Le taux d’inoccupation des logements locatifs

Le marché locatif s’est détendu au Québec, affichant un taux d’inoccupation en hausse

En octobre 2014, le taux d’inoccupation moyen des immeubles d’initiative privée comprenant trois logements et plus s’établissait à 3,7 % dans les centres urbains (de 10 000 habitants et plus), comparativement à 3,1 % en 2013. La combinaison de la baisse de la demande et de la hausse de l’offre de logements locatifs explique cette remontée du taux d’inoccupation.

La faiblesse de la demande est attribuable au recul du bilan migratoire et à la baisse de l’emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans. Sur le plan de l’offre, les mises en chantier de logements locatifs ont affiché une progression de près de 35 % entre octobre 2013 et septembre 2014.

Par ailleurs, les grands logements qui répondent aux besoins des familles demeurent toujours rares au Québec. Dans les centres urbains, le taux d’inoccupation est de 4,6 % pour les studios et de 3,1 % pour les appartements de trois chambres et plus.

Sur le plan de la répartition géographique, le taux d’inoccupation a augmenté dans les six régions métropolitaines de recensement (RMR) du Québec en 2014, son niveau le plus élevé se situant dans la RMR de Gatineau (6,5 %) et son niveau le plus bas, dans celle de Québec (3,1 %).

Au Canada, le taux d’inoccupation est demeuré pratiquement stable à 3,0 % en 2014, soit le même niveau que celui de 2013 (+ 2,9 %).

Le marché locatif non traditionnel prend de l’ampleur

La proportion des copropriétés offertes en location (qui constitue le marché locatif non traditionnel) augmente dans les grandes régions métropolitaines du Québec (Montréal et Québec), le taux d’inoccupation observé sur ce marché se rapprochant de celui du marché locatif traditionnel (immeubles d’initiative privée de trois logements et plus dans les centres urbains).

En 2014, la part des copropriétés offertes en location dans la RMR de Montréal était de 13,3 %, comparativement à 9,3 % en 2011. Le taux d’inoccupation de 3,4 % est exactement au même niveau que celui observé sur le marché locatif traditionnel (3,4 %).

La situation est comparable dans la RMR de Québec dont la proportion des copropriétés offertes en location était de 10,2 % en 2014 (6,3 % en 2011). Le taux d’inoccupation de 3,2 % est presque le même que celui du marché traditionnel (3,1 %).

 

Pour voir le compte-tenu de tous les segments : http://www.habitation.gouv.qc.ca/documents_et_references/publications/archives/le_marche_de_lhabitation_au_quebec/le_marche_de_lhabitation_au_quebec_bilan_2014.html

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