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ENQUÊTE 2016 SUR LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES (Province du Québec)

ENQUÊTE 2016 SUR LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES (Province du Québec)

Selon la dernière Enquête sur les résidences pour personnes âgées réalisée au Québec par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation des places standards a enregistré une autre faible baisse depuis l’an dernier; il se chiffrait à 6,8 % en février, comparativement à 7,3 % à la même période en 2015. Deux points de pourcentage séparent le taux actuel de celui enregistré en 2013 (8,7 %).

« La tendance baissière du taux d’inoccupation des résidences pour personnes âgées au Québec témoigne de l’accélération progressive du vieillissement de la population dans notre province », affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec. « Nous observerons bientôt une accélération de la croissance de la population âgée de 75 ans et plus, ce qui entraînera fort probablement une hausse de la demande », ajoute monsieur Hughes.

Faits saillants de l’enquête
- Encore une fois cette année, le taux d’inoccupation est demeuré plus élevé pour les chambres et les studios (approximativement 9,3 et 8,8 % respectivement) que pour les appartements d’une et de deux chambres à coucher (5,2 et 4,0 % respectivement).

- Le loyer moyen d’une place standard est passé de 1 601 $ en 2015 à 1 626 $ en 2016. Le loyer moyen d’une chambre était estimé à 1 518 $. Avec un loyer moyen mensuel de 1 342 $, le segment des studios était encore le moins cher des segments de marché.

- Toutes gammes de loyers confondues, le taux d’inoccupation était en baisse.

- À l’exception de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Sherbrooke, tous les grands marchés ont enregistré des baisses du taux d’inoccupation. C’est toujours la RMR de Québec qui présente les conditions de marché les plus serrées parmi les RMR québécoises (4,4 %).

- Le taux d’attraction (le pourcentage de la population âgée de 75 ans et plus habitant dans une résidence) est demeuré relativement stable (18,4 %).

« Même si l’on suppose une éventuelle baisse de la popularité des résidences, l’intensification du vieillissement est telle qu’une hausse de la demande serait néanmoins attendue », conclut Kevin Hughes.

Service des communications

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