Aller au contenu principal

Les ventes résidentielles augmentent de nouveau en mai 2019

Les ventes résidentielles augmentent de nouveau en mai 2019

Selon les statistiques publiées par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont grimpé de nouveau au pays en mai 2019.

Faits saillants

  • Les ventes résidentielles ont connu une progression de 1,9 % à l’échelle nationale, d’un mois à l’autre en mai.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 6,7 % d’une année à l’autre.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites était en baisse de 1,2 % d’un mois à l’autre.
  • En mai, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a reculé de 0,2 % d’un mois à l’autre, soit pour une cinquième fois d’affilée.
  • L’IPP MLS® réel (non désaisonnalisé) était de 0,6 % en deçà de celui du mois de mai 2018.
  • Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays était en hausse de 1,8 % d’une année à l’autre.

 

Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont progressé de 1,9 % en mai 2019. Les ventes en mai, ainsi que les gains mensuels enregistrés aux mois de mars et d’avril, ont atteint leur plus haut niveau depuis janvier 2018. En février 2019, même si les ventes étaient de 8,9 % supérieures au plus bas niveau atteint en six ans, cette dernière hausse ne fait que ramener les niveaux à leur moyenne historique. (Graphique A)

Bien que les ventes en mai étaient en hausse dans seulement la moitié de l’ensemble des marchés locaux, cette liste regroupe presque tous les grands marchés poussés par des gains enregistrés dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, notamment.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 6,7 % par rapport au mois de mai 2018, ce qui représente la plus importante augmentation d’une année à l’autre enregistrée depuis l’été 2016. La hausse a toutefois ramené les ventes conformes à la moyenne annuelle de 10 ans pour le mois de mai. Tandis qu’environ deux tiers des marchés locaux ont affiché des gains d’une année à l’autre pour le mois, la hausse à l’échelle canadienne était dominée par l’amélioration des tendances des ventes dans le Grand Toronto, qui représente près de la moitié de la hausse globale.

« Les tendances du prix des propriétés et l’équilibre du marché continuent de varier considérablement dans les marchés canadiens de l’habitation », mentionne Jason Stephen, président de l’ACI. « L’immobilier est tout à fait local. Où que vous soyez, un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI est votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une maison en cette période de transition », précise-t-il.

« La simulation de crise pour les prêts hypothécaires continue de poser des défis pour les acheteurs sur les marchés de l’habitation où ils ont réellement l’embarras du choix, mais qui se voient contraints par la simulation d’économiser davantage pour constituer une plus grosse mise de fonds », déclare Gregory Klump, économiste en chef à l’ACI. « Espérons que la simulation de crise pour les prêts hypothécaires soit ajustée afin de permettre aux acheteurs d’être admissibles à un financement hypothécaire plus tôt, et ce, sans occasionner une montée en flèche des prix. »

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a diminué de 1,2 % d’un mois à l’autre en mai. Avec des ventes en hausse et un nombre de maisons nouvellement inscrites à la baisse, le ratio canadien des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré pour atteindre 57,4 % en mai, par rapport à 55,7 % publié en avril. Cela dit, la mesure est très près de sa moyenne à long terme de 53,5 %.

Le degré auquel l’équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent le meilleur moyen d’évaluer si les conditions locales favorisent l’acheteur ou le propriétaire-vendeur. Les mesures de l’équilibre du marché qui se situent à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre des conditions du marché.

Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et la moyenne à long terme, presque 75 % de l’ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en mai 2019.

Par ailleurs, le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire courant au taux de vente actuel.

On comptait 5,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2019, ce qui représente une baisse comparativement aux 5,3 mois d’avril et aux 5,6 mois de février. Comme c’est le cas pour le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d’inventaire est très près de sa moyenne à long terme de 5,3 mois.

 

L’équilibre du marché de l’habitation varie considérablement d’une région à l’autre. Le nombre de mois d’inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans les provinces des Prairies, ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui donne du choix aux acheteurs dans ces régions. En revanche, la mesure demeure bien en deçà des moyennes à long terme pour les provinces de l’Ontario et des Maritimes, ce qui accroît la concurrence des inscriptions auprès des acheteurs et constitue un terrain fertile pour la hausse des prix.

Les données de l’IPP MLS® sont maintenant disponibles sur une base désaisonnalisée, en plus des chiffres réels (non désaisonnalisés). Selon les données désaisonnalisées, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a battu en retraite de 0,2 % en mai 2019 par rapport à avril et est resté à 1,4 % en deçà du sommet atteint en décembre 2018.

Les données de l’IPP MLS® désaisonnalisées en mai étaient à la hausse par rapport au mois précédent dans 12 des 18 marchés suivis par l’indice; par contre, le repli du prix des maisons dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, a concouru à une baisse mensuelle de l’indice global. Parmi les marchés où les prix ont grimpé en mai par rapport au mois précédent, il y a Victoria (0,5 %), Edmonton (0,2 %), Saskatoon (0,4 %), Ottawa (0,7 %), Niagara (0,2 %), Oakville (0,8 %), Guelph (0,5 %), Barrie (3,6 %), Montréal (0,5 %) et la région du Grand Moncton (0,5 %), avec des gains de 0,1 % dans le Grand Toronto et à Regina. En revanche, les chiffres étaient à la baisse par rapport au mois précédent à Vancouver (-1,0 %), dans la vallée du Fraser (1,1 %), dans la vallée de l’Okanagan (-1,3 %), à Calgary (-0,1 %) et à Hamilton (-0,7 %), alors que les marchés de l’île de Vancouver, en dehors de Victoria, sont restés stables.

En mai 2019, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) réel (non désaisonnalisées), global et composé s’est replié de -0,6 % d’une année à l’autre. Bien que petit, c’était néanmoins le plus important recul depuis près d’une décennie. (Graphique B)

Toutes les catégories de propriétés de référence suivies par l’Indice ont affiché une baisse d’une année à l’autre en mai 2019. Les prix des maisons en rangée et des appartements ont peu changé depuis le mois de mai de l’an dernier, se repliant d’à peine 0,2 %. À titre comparatif, les prix des maisons unifamiliales à deux étages étaient en baisse de 0,5 % d’une année à l’autre et ceux des maisons unifamiliales à un étage ont baissé de 1,7 % d’une année l’autre.

Les tendances continuent de varier grandement au sein des 18 marchés immobiliers suivis par l’IPP MLS®. Les résultats demeurent variés en Colombie-Britannique, puisque les prix sont à la baisse d’une année à l’autre dans le Grand Vancouver (-8,9 %), dans la vallée du Fraser (-5,9 %) et dans la vallée de l’Okanagan (-0,7 %). Entre-temps, les prix ont affiché une hausse de 1 % à Victoria et de 4,7 % ailleurs sur l’île de Vancouver.

Dans les marchés résidentiels du Grand Golden Horseshoe suivis par l’Indice, les prix des propriétés de référence étaient en hausse par rapport à l’année précédente à Guelph (+5,7 %), dans la région de Niagara (+5,4 %), à Hamilton-Burlington (+3,4 %), à Oakville-Milton (+3,4 %) et dans le Grand Toronto (+3,1 %). En contrepartie, les prix des maisons à Barrie & District demeurent sous les niveaux de l’année précédente (-6,1 %).

Dans les Prairies, l’offre est plus élevée que par le passé (par rapport à la demande), et le prix des propriétés demeure inférieur à ceux d’il y a un an. Les prix de référence ont baissé de 4,3 % à Calgary, de 3,6 % à Edmonton, de 3,9 % à Regina et de 1,3 % à Saskatoon. Le prix des propriétés demeurera vraisemblablement faible dans ces villes, jusqu’à ce qu’un équilibre entre l’offre et la demande soit atteint.

Le prix des propriétés a augmenté de 8 % d’une année à l’autre à Ottawa (poussé par une hausse de 12,2 % du prix des maisons en rangée), de 6,3 % dans le Grand Montréal (poussé par une hausse de 7,6 % du prix des appartements) et de 2,0 % dans le Grand Moncton (poussé par une hausse de 15,9 % du prix des appartements). (Tableau 1)

L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2019 se situait près de 508 000 $, soit une hausse de 1,8 % d’une année à l’autre.

Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 110 000 $ pour s’établir à juste un peu plus de 397 000 $.

Service des communications

Adhérez dès maintenant

Pas encore membre de l'APQ ?

Profitez de tous nos services en vous inscrivant dès maintenant

Ce site utilise des cookies afin de pouvoir vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.