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Les ventes résidentielles canadiennes continuent de progresser en avril

Les ventes résidentielles canadiennes continuent de progresser en avril

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 2,3 % de mars à avril.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 10 % supérieures aux niveaux enregistrés en avril 2014.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites est demeuré à peu près inchangé de mars à avril.
  • L'ensemble du marché canadien du logement demeure équilibré.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 4,97 % d'une année à l'autre en avril.
  • Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 9,5 % d'une année à l'autre en avril; si on exclut les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto, les prix de vente ont augmenté de 3,4 %.

Le nombre de ventes résidentielles traitées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a haussé de 2,3 % en avril 2015 par rapport au mois précédent. Avril représente le troisième mois consécutif à accuser une augmentation des ventes à l'échelle nationale et, par conséquent, l’activité du marché est revenue au même point qu’elle était au deuxième semestre l'année dernière.

Les ventes réalisées en mars ont progressé dans près de deux tiers des marchés locaux, notamment dans le Grand Toronto, la région environnante du Golden Horseshoe et Montréal.

« Comme on s'y attendait, les bas taux hypothécaires et l'arrivée du printemps ont attiré bon nombre d'acheteurs de maison sur le marché, particulièrement dans les régions où l'hiver s'est révélé long et rigoureux », fait constater la présidente de l'ACI, Pauline Aunger. « Étant donné que les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l'évolution du marché de l'habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer. »

« Au cours des dernières années, le caractère saisonnier des ventes résidentielles et des inscriptions s'est amplifié dans les endroits où les mandats se faisaient plutôt rares par rapport à la demande », fait remarquer Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Cela se manifeste particulièrement à Toronto et dans les régions environnantes. Les propriétaires-vendeurs de l'endroit sont de plus en plus nombreux à attendre au printemps avant d'inscrire leur maison à vendre. Une fois inscrite, la maison se vend assez rapidement. Il est fort probable que les ventes réalisées au cours de l'année dans l'ensemble du Sud de l'Ontario sont contraintes en partie par la pénurie de maisons unifamiliales. Cependant, la fébrile saison printanière des achats et des ventes résidentielles est d'autant plus occupée en raison du nombre de propriétaires-vendeurs qui attendaient la disparition de l'hiver avant d'inscrire leur maison à vendre. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont monté de 10 % en avril comparativement à avril 2014. C’est la troisième fois de toute l'histoire de l’immobilier que les ventes réalisées en avril ont surpassé le seuil de 50 000 transactions.

Les ventes ont augmenté d'une année à l'autre dans environ 70 % des marchés locaux, notamment dans l'ensemble de la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et le Grand Montréal. Parmi les 18 marché locaux ayant établi de nouveaux records au mois d'avril, seulement deux se situaient ailleurs que dans le Sud de l'Ontario.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites était pratiquement inchangé (+0.1 %) en avril par rapport à mars. En réalité, les nouveaux mandats ont augmenté dans environ les deux tiers des marchés locaux, en commençant par une reprise importante à Halifax-Dartmouth, à la suite d'une chute abrupte en mars. Cette hausse a été compensée par les baisses répertoriées dans le Grand Vancouver, à Victoria et dans la région d'Okanagan, ainsi que le recul soutenu des nouvelles offres à Calgary. Les nouveaux mandats à Calgary ont baissé d'un tiers  comparativement aux sommets atteints depuis des années, jusqu’à la fin de l'année dernière, pour en arriver au point actuel, soit le plus bas depuis des années.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 55,3 % à l'échelle nationale en avril, ce qui représente une hausse par rapport à 50,4 % notée trois mois plus tôt; le ratio a augmenté de façon constante, au même rythme que les ventes jusqu'ici cette année.

On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette étendue indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable au propriétaire-vendeur et à l’acheteur respectivement. Le ratio se situait dans cette fourchette dans la plupart des marchés immobiliers locaux en avril.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,9 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin d'avril 2015, soit une baisse par rapport à 6,1 mois en mars, et 6,5 mois à la fin de janvier lorsqu'il a atteint son niveau le plus élevé en près de deux ans. Bien que le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et le nombre de mois d'inventaire servent à indiquer un marché équilibré, ils dénotent un resserrement du marché de l'habitation à l'échelle nationale au cours des derniers mois. Ces deux mesures demeurent toutefois fermement ancrées en territoire équilibré.

Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 4,97 % d'une année à l'autre en avril, soit à égalité avec le gain de 4,95 % recensé en un an en mars.

La croissance des prix d'une année à l'autre s'est accélérée en avril pour les appartements et les maisons unifamiliales à deux étages, alors qu'elle a baissé pour les maisons en rangée et les maisons unifamiliales à un étage.

Les ventes de maisons unifamiliales continuent d’afficher les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre (+5,84 %), les maisons unifamiliales à deux étages étant en tête de liste (+6,89 %). Par contre, la hausse des prix de vente était plus modérée dans les catégories des maisons unifamiliales à un étage (+4,20 %), des maisons en rangée (+3,87 %), et des appartements (+2,60 %).

La croissance des prix variait dans les marchés de l’habitation dont tient compte l'indice. Pour le troisième mois d'affilée, les gains des prix les plus importants d'une année à l'autre étaient concentrés dans le Grand Vancouver (+8,50 %) et le Grand Toronto (+8,43 %). En comparaison, dans la vallée du Fraser, à Victoria et à l'île de Vancouver, les gains variaient entre 2,7 % et 4 %.

Tandis que la croissance des prix continuait à ralentir à Calgary, le marché a enregistré une hausse d'à peine 2,21 % d'une année à l'autre en avril; cela représente le gain le moins élevé en trois ans, et le dixième mois d'affilée que le gain s'est affaibli.

Les prix des maisons sont demeurés stables d'une année à l'autre à Saskatoon et à Ottawa, alors qu'ils ont augmenté légèrement dans le Grand Montréal, reculé un peu dans le Grand Moncton et chuté à Regina. (Tableau 1).

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en avril 2015 s'élevait à 448 862 $, soit une hausse de 9,5 % d'une année à l'autre.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant plus modeste de 339 893 $, ce qui représente un recul de 3,4 % d'une année à l'autre.

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