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Les acheteurs d'une première maison continuent de croire que l'acquisition d'une maison est une sage décision financière

Les acheteurs d'une première maison continuent de croire que l'acquisition d'une maison est une sage décision financière

Selon la nouvelle étude de 2017 de Genworth Canada portant sur la première accession à la propriété, près de la moitié d'entre eux (49 %) croient que l'acquisition d'une maison est une sage décision financière. Voici quelques-unes des raisons principales motivant les acheteurs de maison : 1) ils croient qu'être propriétaire est une décision financière plus sage (49 %); 2) ils désirent contrôler la maison qu'ils habitent (46 %); et 3) ils ont assez épargné pour une mise de fonds (45 %). Une autre tranche de trois sur dix (29 %) dit ne pas aimer être locataire. Presque six sur dix des nouveaux acheteurs de maison, soit 57 %, ont indiqué qu'il leur serait plus difficile d'acheter une maison depuis l'adoption récente de nouvelles règles plus strictes d'admissibilité aux prêts hypothécaires.

Le sondage indique que le nouvel acheteur de maison est un employé à plein temps (84 %), travaillant en entreprise privée (48 %) possédant une éducation universitaire/supérieure (61 %) et disposant d'un revenu du ménage supérieur à 100 000 $ (33 %).

« Du point de vue d'un assureur de prêt hypothécaire, ces nouveaux acheteurs de maison ont des profils positifs comportant le travail à plein temps et un revenu suffisant pour assurer les remboursements mensuels du prêt hypothécaire. Ils sont solvables et recherchent les avantages associés à l'accession à la propriété à long terme », explique Stuart Levings, président et chef de la direction de Genworth Canada.

L'étude révèle aussi que 48 % des propriétaires de maison se considèrent « en bonne santé financière » et qu'ils savent assez bien ce qu'ils espèrent accomplir financièrement. Comparés aux résultats de 2015, ceux de 2017 indiquent une légère baisse de l'opinion que l'accession à la propriété est une sage décision financière (49 %, comparé à 53 %) probablement parce que le prix des maisons est bien plus élevé qu'en 2015. De plus, cette année, les nouveaux acheteurs de maison étaient moins certains d'avoir les moyens d'acheter une maison (39 %, comparé à 44 %).

Ayant pris connaissance des règles plus strictes d'admissibilité aux prêts hypothécaires pour les acheteurs d'une première maison apportant moins de 20 % de mise de fonds, 57 % des propriétaires actuels d'une maison ont répondu qu'il leur serait plus difficile d'acheter une maison aujourd'hui et 32 % ont déclaré que ce serait bien plus difficile. Seulement 18 % des propriétaires de maison actuels se sont déclarés incapables d'acheter une maison dans ces conditions.

Toutefois, ces mêmes propriétaires de maison ont indiqué qu'ils s'y adapteraient en planifiant et en gérant leurs dettes de façon plus minutieuse grâce à certaines stratégies. Ces stratégies peuvent inclure la décision de retarder l'achat d'une maison (53 %), de réduire les dépenses non essentielles (23 %), de recourir à leurs amis/familles pour obtenir la mise de fonds en cadeau (23 %) ou de demander un prêt pour la mise de fonds à un prêteur tiers (16 %).

Il existe évidemment des écarts régionaux à travers le pays quant à l'abordabilité du logement, ceux-ci entraînant d'importantes différences en matière de prix des maisons. Les régions où il est le plus difficile d'acheter une maison sont Toronto (64 %), Vancouver (63 %) et Calgary (62 %).

Nouveaux acheteurs : principales différences régionales

Marché

Prix médian
payé

Mise de fonds
médiane

Mise de fonds
< 20 %

Revenu du
ménage
> 100 000 $

Achat d'une
copropriété

Vancouver

410 000 $

75 000 $

47 %

36 %

47 %

Calgary

385 000 $

50 000 $

59 %

46 %

21 %

Toronto

500 000 $

90 000 $

47 %

45 %

35 %

Montréal

300 000 $

40 000 $

63 %

37 %

39 %

Atlantique

191 000 $

15 000 $

82 %

26 %

8 %

 

Source : Étude sur l'accession à la propriété de Genworth Canada 2017

** Le prix médian des maisons indiqué équivaut au prix payé par les nouveaux acheteurs de maison. Ce dernier peut être différent du prix payé par les acheteurs de maison, toutes catégories confondues, de toute ville ou région.

 

Le sondage révèle que les mises de fonds médianes sont plus élevées à Toronto et à Vancouver, probablement en raison de plus grosses épargnes chez les acheteurs et de cadeaux ou prêts importants de la part d'un membre de leur famille. Alors que les mises de fonds médianes au pays se situent à 12 %, elles varient entre 10 % dans les provinces de l'Atlantique et 20 % à Toronto et Vancouver.  En somme, 63 % des acheteurs interrogés ont versé une mise de fonds inférieure à 20 %.

L'étude indique qu'entre 2015 et 2017, le pourcentage de la population canadienne achetant une première maison a diminué de 7,3 à 5,8 %, ce qui représente une différence de 1,5 % ou une diminution de 21 %. Il est à noter que le profil général, les comportements et les motivations des acheteurs d'une première maison sont demeurés très semblables. Il y a toutefois des changements importants :

  • Moins de confiance en la capacité financière d'acheter une maison à la baisse (39 %, comparé à 44 %).

  • Plus de temps requis afin d'épargner pour une mise de fonds (23 %, comparé à 20 %, pour l'épargne prenant 6 ans et plus). Ils sont plus nombreux à se déclarer inquiets de rater la maison idéale s'ils n'ont pas épargné assez pour la mise de fonds (60 %, comparé à 54 %).
     
  • Moins de demandes préautorisées avant d'amorcer la recherche d'une maison (54 %, comparé à 62 %) : un plus grand nombre de répondants attendent plutôt de trouver une maison convenable et vérifient leur capacité à en assumer les coûts. Une fois cet obstacle surmonté, les acheteurs commencent à négocier le prix de la maison (30 %, comparé à 21 %).

  • Moins d'épargne dans des comptes non enregistrés (65 %, comparé à 69 %), le retrait des comptes d'épargne libres d'impôt (CELI) étant en hausse (29 %, comparé à 24 %), alors que l'utilisation des REER demeure inchangée.

  • Lorsqu'ils envisagent le renouvellement éventuel de leur hypothèque, les acheteurs d'une première maison sont moins susceptibles d'invoquer les taux d'intérêt comme raison de conserver le même prêteur (27 % comparé à 34 %) ou de changer de prêteur (36 % comparé à 59 %).

 

« Cette recherche continue de démontrer que malgré des différences régionales, les acheteurs d'une première maison ont fait leurs recherches et ont bien réagi aux conditions du marché, abordant l'accession à la propriété sur une solide base financière », conclut Stuart Levings.

Du 28 janvier au 9 février 2017, des entrevues ont été menées auprès de 1 803 Canadiens de 25 à 40 ans qui avaient acheté leur première maison au cours des deux années précédentes.  Les résultats ont été analysés par le groupe de recherches Environics dans le but de mieux cerner la préparation des Canadiens et la santé financière des acheteurs. Les conclusions de 2017 ont été comparées à celles d'une étude semblable de 2015 afin d'observer les nouvelles attitudes et tendances.

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