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Les enquêtes sur les proposants locataires, une pratique incontournable!

Les enquêtes sur les proposants locataires, une pratique incontournable!

L'Association des Propriétaires du Québec appuie le RPHL qui a réagi aux propos tenus par monsieur Lafrance dans la parution du 18 mars 2016. Voici la réponse envoyée par le RPHL.

Le RPHL invite monsieur Lafrance à comprendre que de nombreux propriétaires de logements locatifs dans la région ne détiennent pas de nombreux logements.

Souvent, ils ont un duplex, un triplex, et surtout, une institution financière prêteuse derrière tout cela.

Les propriétaires doivent déjà composer avec un système juridique exorbitant du droit commun. Le locataire est protégé par une foule de dispositions légales favorisant son maintien dans lieux. Le loyer est contrôlé de façon beaucoup trop stricte pour permettre au marché d’évoluer normalement, ne favorisant aucunement les améliorations aux immeubles. Les propriétaires ont besoin de s'assurer de la fiabilité financière, autant que comportementale, de ses locataires et que ceux-ci leur permettront de respecter leurs obligations financières.

Ils doivent répondre à leur créancier, qui lui, dans biens des cas, exigera des vérifications appropriées.
En surplus, l'impact d'un mois non payé pour un de ces propriétaires est souvent important, car ils ont également des obligations financières à remplir chez leur institution financière, qui elle, n'attend pas, et des réparations à faire dans leurs logements. Un recours devant la Régie du logement pour loyer impayé, à partir du non-paiement, jusqu'à une éviction, si le locataire est récalcitrant a quitter lui-même, peut facilement atteindre trois à quatre mois, sans compter les délais de relocation du logement. Rien de plus normal, selon le RPHL, que de vouloir protéger son investissement et éviter les pertes au maximum, de façon à pouvoir encore entretenir son immeuble et ainsi protéger le parc immobilier québécois.

Ce n'est pas parce qu'une personne a un mauvais dossier de crédit qu'elle a nécessairement des loyers impayés tel qu'écrit par monsieur Lafrance, en effet. Par contre, un mauvais dossier de crédit est un signal de mauvaises habitudes de paiement et laisse parfois présager le risque de la faillite du locataire et ainsi de pertes de loyer importantes pour le propriétaire qui verra sa créance réduite à néant. À partir du moment où un locataire est en faillite, si l'on souhaite prendre en charge ces personnes, il s'agit dès lors d'une charge sociale selon le RPHL, et non une charge qui devrait reposer sur le propriétaire privé qui, dans certains cas, peine à joindre les deux bouts. Si le gouvernement souhaite que l'on se sente collectivement responsables, ce n'est pas sur les seules épaules des propriétaires qu'on doit imposer ce fardeau. Le RPHL continue d'encourager l'aide gouvernementale à la personne permettant ainsi aux plus démunis d'assumer correctement leurs obligations.

Le RPHL conseille effectivement à ses membres d'effectuer des vérifications complètes sur les personnes qui désirent louer un logement chez eux et a toujours déconseillé ardemment toute forme de discrimination.



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