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Les ventes résidentielles au Canada enregistrent une légère hausse en mars 2019

Les ventes résidentielles au Canada enregistrent une légère hausse en mars 2019

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles nationales ont avancé légèrement en mars 2019, après avoir connu une forte baisse le mois précédent.

Faits saillants :

  • En mars, les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 0,9 % d’un mois à l’autre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont chuté de 4,6 % d’une année à l’autre.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a affiché une hausse de 2,1 % d’un mois à l’autre.
  • En mars, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a baissé de 0,5 % d’une année à l’autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a affiché une baisse de 1,8 % d’une année à l’autre.

 

Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont grimpé de 0,9 %, en mars 2019, à la suite d’une importante chute en février, ce qui place les ventes près des niveaux les plus faibles enregistrés au cours des six dernières années. (Graphique A)

Une égalité a été constatée entre le nombre de marchés qui ont affiché une hausse des ventes par rapport au mois précédent et le nombre de marchés qui ont affiché une baisse. Parmi les grandes villes canadiennes, les ventes ont augmenté à Victoria, dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Ottawa, alors qu’elles ont baissé dans le Grand Vancouver, à Edmonton, Regina, Saskatoon, London and St. Thomas, Sudbury, ainsi que dans la ville de Québec.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont diminué de 4,6 % d’une année à l’autre, pour atteindre leur niveau le plus bas en mars, depuis 2013. Elles se situaient aussi à près de 12 % en deçà de la moyenne sur 10 ans pour le mois de mars. En Colombie-Britannique, en Alberta ainsi qu’en Saskatchewan, les ventes se situaient à plus de 20 % en deçà de leur moyenne sur 10 ans pour le mois. En revanche, le Québec et le Nouveau-Brunswick affichent des ventes nettement supérieures aux moyennes.

« Il faudra un certain temps avant que les mesures stratégiques du récent budget fédéral, conçues pour aider les acheteurs d’une première propriété, fassent effet », affirme Jason Stephen, président de l’ACI. « Entre-temps, de nombreux acheteurs potentiels sont tenus à l’écart, à divers degrés, en raison de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires, en fonction du lieu où ils souhaitent effectuer leur achat. L’immobilier varie fortement selon la région, et un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI demeure votre meilleure source d’information quant aux ventes et inscriptions de votre quartier, ou celui où vous aimeriez éventuellement habiter », précise-t-il.

« Les résultats de mars suggèrent que les marchés locaux ont principalement tendance à stagner », mentionne Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « Bien que la simulation de crise pour les prêts hypothécaires ait réduit l’accès au financement immobilier, la bonne nouvelle est que la croissance continue de l’emploi fait aussi augmenter la demande de logement, ce qui finira par mener à une augmentation des ventes, en attendant une réduction de l’endettement des ménages », ajoute-t-il.

Le nombre de nouvelles inscriptions a affiché une hausse de 2,1 % en mars. Les nouvelles inscriptions se sont multipliées dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment à Winnipeg, Regina et Victoria, ainsi que sur l’île de Vancouver. En revanche, le nombre de nouvelles inscriptions a baissé dans le Grand Toronto, à Ottawa et à Halifax-Dartmouth.

Les nouvelles inscriptions ayant augmenté plus que les ventes, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a reculé à 54,2 % en mars, comparativement à 54,9 % en février. Cette mesure de l’équilibre du marché se maintient près de sa moyenne à long terme de 53,5 % depuis le début de 2018.

La meilleure façon d’évaluer si les conditions locales favorisent les acheteurs ou les propriétaires-vendeurs est de déterminer dans quelle mesure et pendant combien de temps l’équilibre du marché est supérieur ou inférieur à sa moyenne à long terme. Le résultat qui se situe à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indique généralement un équilibre des conditions du marché.

La comparaison du ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à la moyenne à long terme montre qu’environ les deux tiers de tous les marchés locaux étaient en équilibre en mars 2019.

Par ailleurs, le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire courant au taux de vente actuel.

On comptait 5,6 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars 2019. Cette moyenne suit de près celle de février 2019, et figure parmi les moyennes les plus élevées depuis trois ans et demi. Malgré tout, elle n’est que légèrement supérieure à sa moyenne à long terme de 5,3 mois.

 

L’équilibre du marché de l’habitation varie considérablement d’une région à l’autre. Le nombre de mois d’inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans les provinces des Prairies, ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador; par conséquent, les acheteurs dans ces régions ont beaucoup de choix parmi les inscriptions qui leur sont offertes. À titre comparatif, la mesure demeure bien en deçà de sa moyenne à long terme, en Ontario et dans les Maritimes.

En mars 2019, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a baissé de 0,5 % d’une année à l’autre. La dernière baisse d’une ampleur similaire d’une année à l’autre a eu lieu en septembre 2009. (Graphique B)

Parmi les catégories de propriétés de référence suivies par l’Indice, les appartements étaient les seuls à afficher une hausse de prix d’une année à l’autre en mars 2019 (+1,1 %), alors que le prix des maisons en rangée a très peu changé comparativement à mars 2018 (-0,2 %). En comparaison, le prix des maisons unifamiliales à un étage et à deux étages a baissé respectivement de 1,8 %, et de 0,8 % d’une année à l’autre.

À compter de la présente publication, l’IPP MLS® affiche maintenant les ventes résidentielles effectuées par l’entremise du système MLS® de la Okanagan-Mainline Real Estate Board, qui englobe les communautés de la vallée de l’Okanagan, de Revelstoke à Peachland.

Les tendances continuent de varier grandement au sein des 18 marchés immobiliers suivis par l’IPP MLS®. Les résultats d’une année à l’autre demeurent variés en Colombie-Britannique. Les prix sont en baisse dans le Grand Vancouver (-7,7 %) et dans la vallée du Fraser (-3,9 %). Les prix demeurent légèrement sous les niveaux de l’année précédente dans la vallée de l’Okanagan (-0,8 %). En revanche, les prix ont affiché une augmentation de 1,0 % à Victoria, et de 6,4 % ailleurs sur l’île de Vancouver.

Dans les marchés résidentiels du Grand Golden Horseshoe suivis par l’IPP MLS®, les prix des propriétés de référence étaient aussi en hausse par rapport à l’année précédente à Guelph (+6,6 %), dans la région de Niagara (+6,0 %), à Hamilton-Burlington (+3,7 %), dans le Grand Toronto (+2,6 %) et à Oakville-Milton (+2,3 %). En contrepartie, les prix des maisons à Barrie & District demeurent sous les niveaux de l’année précédente (-6,1 %).

Dans les Prairies, l’inventaire de propriétés à vendre est généralement plus élevé que la demande, et le prix des propriétés a baissé comparativement à l’année dernière. Les prix de référence ont baissé de 4,9 % à Calgary, de 4,4 % à Edmonton, de 4,6 % à Regina et de 2,7 % à Saskatoon. Le prix des propriétés demeurera vraisemblablement faible dans ces villes, jusqu’à ce qu’un équilibre entre l’offre et la demande soit atteint.

Le prix des propriétés a augmenté de 7,6 % d’une année à l’autre à Ottawa (poussé par une hausse de 10,4 % du prix des maisons en rangée), de 6,3 % dans le Grand Montréal (poussé par une hausse de 8,1 % du prix des appartements) et de 2,1 % dans le Grand Moncton (poussé par une hausse de 12,9 % du prix des appartements). (Tableau 1)

L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer la tendance des prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en mars 2019 s’élevait à 481 745 $, soit une baisse de 1,8 % comparativement à mars 2018.

Le prix moyen national est largement biaisé par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de près de 100 000 $ par rapport à la moyenne nationale (à juste un peu moins de 383 000 $).

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