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Un nouvel indicateur à la SCHL

Un nouvel indicateur à la SCHL

La Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL) va utiliser un nouvel indicateur pour mesures l'abordabilité : combien consacrent plus de 30 % de leur revenu au logement.

L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) utilise le taux d'abordabilité dans ses communiqués. Ce taux démontre que la ville de Montréal est plus abordable que beaucoup de villes au Canada.

La SCHL avec l'aide de Statistique Canada a décidé de modifier la façon de calculer le taux d'abordabilité pour y inclure si un ménage arrive à payer les dépenses de base non liées au logement (nourriture et transport) après avoir payé son logement.

Selon cet indicateur, un ménage qui ne peut se payer un panier de biens et services de base non liés au logement après avoir payé son logement fait partie des ménages ayant de la difficulté à se trouver un logement.

Les trois principales raisons d’instaurer un nouvel indicateur de l’abordabilité

  • La taille variable des familles influe grandement sur le revenu disponible par personne après le paiement des frais de logement. Ce facteur n’est pas pris en compte par les autres indicateurs.
  • Des ménages consacrent moins de 30 % de leur revenu au logement. Certains d’entre eux ne sont pas, techniquement, dans une situation de logement inabordable mais sont néanmoins incapables de se payer les produits de base.
  • Les disparités régionales en matière de coût de la vie ont une incidence sur l’abordabilité.



Résultat de l'étude SCHL:
Selon les données les plus récentes disponibles, celles de 2017, le taux de difficultés de logement était d’environ 9 % pour l’ensemble du Canada, tandis qu’environ 11 % des ménages consacraient plus de 30 % de leur revenu avant impôt à leurs frais de logement.

Les ménages de certaines régions, comme les provinces de l’Atlantique, étaient plus susceptibles que la moyenne des Canadiens d’éprouver des difficultés de logement, tandis que les ménages des Prairies étaient moins susceptibles d’éprouver de telles difficultés.

Il est intéressant de noter qu’à Toronto et à Vancouver, des régions qui ont retenu l’attention en raison des pressions exercées sur l’abordabilité du logement, les taux de difficultés de logement n’étaient pas beaucoup plus élevés que la moyenne provinciale.

Les taux de difficultés de London étaient supérieurs à la moyenne, ce qui n’a pas été souligné aussi fortement dans les discussions concernant les pressions exercées sur l’abordabilité dans les villes canadiennes. Une analyse approfondie a été recommandée pour comprendre les facteurs qui influent sur les résultats de ces RMR.

Cette analyse devrait figurer dans le document de suivi qui sera publié en 2020.

Service des communications

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