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Location avec option d’achat : un bon compromis

Location avec option d’achat : un bon compromis

La location avec option d’achat pourrait bien constituer la prochaine grande tendance du marché de l’immobilier.

Il faut dire que pour les nouveaux acheteurs confrontés à l’envolée du prix des maisons et au resserrement des conditions de crédit hypothécaire, c’est une solution qui tombe à pic.

À Toronto, Daniels Corporation espère profiter de cette tendance. Le promoteur, qui affirme être le seul à proposer ce type de contrat dans la métropole, a lancé une offre de location d’appartement avec option d’achat dans le cadre de son programme immobilier NY Place Boutique.

L’opération aurait reçu un excellent accueil sur le marché, selon Daniels Corporation. Dans la plupart des programmes de location avec option d’achat, une partie du loyer mensuel est consacrée à l’achat éventuel du logement, en général au bout de trois ans.

Cette façon d’accéder à la propriété permet à tout le monde d’être gagnant, car, contrairement aux voitures ou aux appareils électroménagers, les maisons ou appartements prennent de la valeur avec le temps.

Le promoteur a une meilleure garantie que la vente du logement dans lequel il a investi sera réalisée. Si, en effet, le locataire n’exerce pas son option d’achat, il perd les sommes versées. Il a donc intérêt à aller jusqu’au bout de sa démarche.

La location avec option d’achat ne concerne toutefois pas à tout le monde, selon Roy Singh, agent immobilier chez Century 21 à Waterloo, en Ontario. « Cela s’adresse plutôt à ceux qui ont un petit problème passager les empêchant d’obtenir un prêt hypothécaire, et qui ont besoin d’un peu de temps. »

Selon les nouvelles règles édictées par Ottawa, un prêt hypothécaire ne peut être accordé à une personne ayant fait faillite que trois ans après que cette personne a commencé à rétablir son crédit. Les travailleurs autonomes doivent quant à eux être établis depuis au moins deux ans.

Roy Singh regrette que la solution de la location avec option d’achat ne soit pas plus connue du public. Il y aurait même plus de promoteurs prêts à investir dans ce domaine que de locataires disponibles.

Sur les 12 immeubles locatifs gérés par M. Singh, cinq font partie de programmes de locations avec option d’achat et ces derniers, estime-t-il, causent le moins de soucis.

Si un locataire décide, par exemple, de ne pas exercer d’option d’achat à la date prévue, l’investisseur est protégé d’une perte de valeur. Il lui suffira en effet de vendre le logement à quelqu’un d’autre en utilisant les sommes versées par le locataire pour couvrir les frais de la transaction.

« Le vendeur ne fait pas un gros profit grâce à la location, mais peut en faire grâce à l’augmentation du prix de l’immobilier », a indiqué M. Singh.

Association des Propriétaires du Québec

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