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Le marché résidentiel canadien avance légèrement en octobre

Le marché résidentiel canadien avance légèrement en octobre

Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en octobre 2014.

 

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles ont progressé de 0,7 % à l'échelle nationale de septembre à octobre.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 7 % supérieures aux niveaux enregistrés en octobre 2013.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 0,8 % de septembre à octobre.
  • Le marché canadien du logement demeure équilibré.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,5 % d'une année à l'autre en octobre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a monté de 7,1 % d'une année à l'autre en octobre.

Le nombre de ventes résidentielles traitées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a progressé de 0,7 % en octobre 2014 par rapport au mois précédent. C'est le sixième mois d'affilée que le marché résidentiel de la revente maintient un niveau d’activité vigoureux, après la lenteur du marché au début de l'année.

« Les bas taux d'intérêt continuent à soutenir les ventes résidentielles dans certains des centres urbains les plus actifs et les plus chers du Canada et ils ont été inclus dans le calcul de la croissance des ventes mensuelles à l'échelle nationale », déclare la présidente de l'ACI, Beth Crosbie. « Pourtant, les ventes n'ont pas progressé dans plusieurs marchés locaux au pays; cela démontre que les tendances des marchés immobiliers à l'échelle nationale et à l’échelle locale sont parfois très différentes. Étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l'échelle locale, votre courtier ou agent immobilier est votre meilleure source de renseignements pour comprendre l'évolution du marché où vous habitez à l'heure actuelle ou aimeriez éventuellement vivre. »

« Bien que la vigueur de l'activité des ventes à l'échelle nationale ne représente pas du tout l'ensemble du pays, elle s'étend au-delà de Vancouver, Calgary et Toronto », fait remarquer Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Les ventes réalisées dans plusieurs marchés de la Colombie-Britannique ont commencé à reprendre le dessus après la faible demande des deux dernières années. Elles se sont également améliorées en Alberta, en raison de la migration interprovinciale et de l'immigration internationale qui ont atteint de nouveaux sommets. »

En octobre, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de sept pour cent plus élevées que les niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière. Les ventes en octobre étaient supérieures aux niveaux enregistrés l'année dernière dans environ 70 % des marchés locaux; notamment dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, à Victoria et Calgary et dans le Grand Toronto. Les ventes totales dans ces cinq marchés représentent environ 40 % des ventes réalisées au pays et près de 60 % de la hausse des ventes enregistrées d'une année à l'autre pour le mois d'octobre.

En octobre, les ventes réelles (non désaisonnalisées) effectuées depuis le début de l'année étaient de 5,2 % supérieures aux niveaux enregistrés au cours des 10 premiers mois de 2013 et de +2,5 % au-dessus de la moyenne de 10 ans notée au cours de la même période.

Le nombre de nouveaux mandats était en hausse de 0,8 % en octobre par rapport à septembre. Bien que la nouvelle offre ait diminué dans un peu plus de la moitié des marchés locaux, des gains démesurés dans le Grand Vancouver, le Grand Toronto, à Calgary et à Edmonton ont entraîné une augmentation à l'échelle nationale.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale s'élevait à 55,7 % en octobre. Les ventes et les nouvelles inscriptions ayant une fois de plus suivi le même rythme, le ratio des ventes par rapport aux inscriptions est resté stable pour le troisième mois d'affilée.

On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette gamme indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable au propriétaire-vendeur et à l’acheteur respectivement. Le ratio se situait dans cette fourchette dans un peu plus de la moitié des marchés locaux en octobre. Environ 70 % des autres marchés ont enregistré des niveaux au-dessus de cette fourchette, dont la plupart se situaient en Colombie-Britannique, en Alberta et dans le Sud de l'Ontario.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 5,8 mois à la fin d'octobre 2014. Depuis mai cette année, le mois d'inventaire s'est maintenu entre 5,8 et 6,0 mois. Tout comme le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d'inventaire demeure tout à fait en territoire équilibré, mais il indique qu’à l’échelle nationale, le marché s'est resserré, après la lenteur du marché au début de l'année.

L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,51 % d'une année à l'autre en octobre. Les hausses de prix se sont maintenues entre 5 et 5,5 % depuis le début de l’année.

La croissance annuelle des prix s’est accélérée en octobre pour les maisons unifamiliales à deux étages, les maisons en rangée et les appartements. Par contre, les prix des maisons unifamiliales à un étage ont baissé davantage.

On retrouve en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+6,94 %), qui sont suivies de près par les maisons en rangée (+5,83 %) et les maisons unifamiliales à un étage (+4,75 %). Quant à elle, la croissance des prix des appartements est demeurée relativement plus modeste, soit de 3,51 %.

La croissance des prix variait dans les marchés de l’habitation dont tient compte l'indice. Au cours des derniers mois, les hausses les plus importantes ont été enregistrées à Calgary (+9,47 %), dans le Grand Toronto (+8,30 %) et le Grand Vancouver (+6,03 %).

Les prix ont augmenté d'une année à l'autre, entre 1 et 2,5 %, dans la vallée du Fraser, à Victoria et à l'île de Vancouver; par contre, ils sont restés stables à Saskatoon, Ottawa, dans le Grand Montréal et le Grand Moncton et ils ont baissé de 3,4 % à Regina.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en octobre 2014 s'élevait à 419 699 $, ce qui représente une hausse de 7,1 % comparativement au même mois l’année dernière.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 330 596 $, tandis que la hausse d'une année à l'autre baisse pour atteindre 5,4 %.

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