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Les hausses de taxes--- La modération aura bien meilleur goût

Les hausses de taxes--- La modération aura bien meilleur goût

Les municipalités et commissions scolaires se préparent à des hausses de taxes avec leurs prochains budgets et sont fortement motivées par les augmentations importantes de la valeur foncière des immeubles.

Montréal et ses arrondissements, et d'autres villes du Québec telles que Sherbrooke et Granby, ont déjà fait sentir un besoin de majorer leurs taxes foncières en se basant évidemment sur une hausse importante de l'évaluation, alors qu'on sait que la valeur marchande des immeubles à logements, entre autres, a connu une progression importante au cours des dernières années.

Notre message est clair : le propriétaire d'un immeuble à logements locatifs ne fera pas plus de revenus en gérant son investissement, même si l'évaluation foncière de son immeuble a augmenté. De plus, les frais des villes ne varient pas à la hausse en raison de la hausse des valeurs.

Sachant pertinemment que la hausse de la valeur foncière d'un immeuble n'entraîne pas une hausse des revenus, et les propriétaires risquent de devoir hausser leurs loyers. Cependant, la capacité de payer de plusieurs locataires est restreinte, et pourrait placer le propriétaire dans une situation difficile.

Nous sommes convaincus que les municipalités et commissions scolaires ne doivent pas profiter de la hausse de l'évaluation foncière des immeubles, pour surtaxer davantage les contribuables. Dans le cas des propriétaires de logements, cet appétit de nos décideurs risque tout simplement d'affecter la situation des petits propriétaires en particulier, en les plongeant dans une situation difficile avec leurs locataires, alors que ceux-ci ont investi souvent leurs économies dans l'immobilier.

Nous invitons les municipalités et commissions scolaires à la modération, et ne pas profiter d'une hausse des valeurs foncières pour se payer la tête des propriétaires en leur disant que dans leurs grande gentillesse, les villes vont répartir la hausse sur plusieurs années. La hausse n’a pas sa raison d’être. Les villes doivent gérer leur budget de façon stricte afin de maintenir les dépenses les plus basses possibles.

Nous vous invitons à faire part de vos commentaires à vos élus municipaux.

Me Martin A. Messier

Me Martin A. Messier a fait ses études au Collège Jean-de-Brébeuf avant de continuer ses études en droit à l'Université de Montréal. Il est membre du Barreau du Québec depuis 1992, et œuvre auprès des propriétaires de logements locatifs depuis 1993.

Il est entre autres président de l'Association des propriétaires du Québec, propriétaire d'une compagnie de gestion immobilière. Il est fréquemment invité comme conférencier dans le cadre de conférences et de séminaires juridiques et de gestion portant sur le louage immobilier.

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