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Les ventes résidentielles se stabilisent au Canada en août

Les ventes résidentielles se stabilisent au Canada en août

Selon les statistiques par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’activité enregistrée sur le marché de la revente au pays en août 2011 a fait du surplace pour le deuxième mois d’affilée.

Points saillants :

  • Les ventes qui étaient stables de juillet à août ont enregistré une autre importante hausse annuelle qui tient compte de la baisse de la demande l’été dernier.
  • Pour la première fois cette année, les ventes réalisées depuis janvier 2011 ont dépassé les niveaux atteints en 2010 et elles correspondent toujours à la moyenne enregistrée au cours des 10 dernières années.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a également très peu fluctué de juillet à août.
  • Le marché de l’habitation canadien était bien équilibré.
  • Pour la première fois dans l’histoire, on comptait plus de marchés locaux équilibrés en août.
  • Comparativement aux niveaux élevés enregistrés au pays plus tôt cette année en août, le prix moyen a affiché une autre hausse annuelle moins importante du prix moyen.
  • Au Canada, le gonflement du prix moyen est moins important en raison de la diminution des ventes de maisons luxueuses et de la baisse d’une proportion de l’activité nationale à Vancouver et à Toronto.

Par rapport au mois précédent en août 2011, les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale sont demeurées stables pour un deuxième mois d’affilée. Parmi les grands centres urbains, Toronto et Ottawa ont affiché une hausse mensuelle de l’activité alors que Calgary, Montréal et Vancouver ont enregistré un léger recul.

« Le marché de l’habitation canadien est demeuré stable en août lorsqu’on le compare à la volatilité des marchés financiers », déclara Gary Morse, le président de l’ACI. « Par leurs actions, les acheteurs d’habitations font toujours preuve d’optimisme à l’égard de la stabilité du marché résidentiel canadien. Ils sont également au fait que la faiblesse soutenue des taux d’intérêt représente une excellente occasion de se porter acquéreurs d’une première maison ou d’une résidence plus luxueuse. »

Les ventes réelles (non corrigées des variantes saisonnières) étaient de 15,8 p. 100 supérieures aux niveaux enregistrés au pays l’année dernière. Cela représente la plus importante hausse en un an depuis avril dernier, et elle tient surtout compte de la baisse de l’activité enregistrée à la même époque l’année dernière.

Jusqu’à présent cette année, 324 030 maisons ont changé de main par le biais des systèmes MLS® canadiens. Bien que ce nombre soit légèrement supérieur aux niveaux atteints au cours des huit premiers mois de 2010, c’est la première fois cette année que l’activité enregistrée jusqu’à ce jour dépasse les niveaux enregistrés l’année dernière.

Comme ce fut le cas pendant la majeure partie de l’année, les ventes réalisées jusqu’à ce jour en 2011 correspondent toujours à la moyenne des 10 dernières années.

Le nombre de nouveaux mandats au pays qui a très peu changé de juillet à août a ancré fermement le marché de l’habitation canadien en territoire positif. Le ratio de nouvelles inscriptions/ventes à l’échelle nationale, qui permet de mesurer l’écart entre l’offre et la demande, s’établissait à 51,6 p. 100 en août. Il est donc demeuré identique au mois de juillet.

Selon le ratio de nouvelles inscriptions/ventes qui se situait entre 40 et 60 p. 100, 70 p. 100 des marchés locaux canadiens étaient équilibrés en août – la proportion la plus importante à ce jour. En août, on comptait seulement 12 marchés favorables aux acheteurs : le chiffre le plus bas enregistré jusqu’à présent cette année.

Au Canada, le nombre de mois d’inventaire, qui se situait à 6,2 mois à la fin d’août, a très peu changé comparativement à la fin de juillet (6,1 mois). Depuis avril, le nombre de mois d’inventaire qui est demeuré inchangé au Canada s’établissait à environ six mois. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Il peut également servir à mesurer l’écart entre l’offre et la demande sur le marché de l’habitation.

Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en août 2011 se situait à 349 916 $ : une hausse de 7,7 p. 100 supérieure au niveau enregistré à pareille époque l’année dernière, soit le niveau le plus bas enregistré en 2010.

Le prix moyen des maisons vendues à l’échelle nationale a diminué comparativement au début de l’année, compte tenu des ventes réalisées à Vancouver, et plus récemment à Toronto, qui ont eu une incidence moindre sur la moyenne nationale. La proportion des ventes enregistrées à l’échelle provinciale et nationale, qui a atteint des niveaux élevés inhabituels plus tôt cette année, a depuis enregistré un recul conforme aux variations saisonnières habituelles.

« Encore une fois, le marché financier qui connaît des tensions à l’étranger, freinera la hausse des taux d’intérêt pendant un certain temps encore », affirma Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Ces tensions persisteront jusqu’à ce qu’on dénoue l’imbroglio fiscal aux États-Unis et en Europe et à l’avenir. Entre temps, la Banque du Canada aura bien des raisons de retarder davantage la hausse des taux d’intérêt, une décision qui favorise le marché de l’habitation canadien. »


Association des Propriétaires du Québec

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