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Les «nouvelles villes domiciliaires» sont plus taxées

Les «nouvelles villes domiciliaires» sont plus taxées

C'est du moins ce qui se dégage d'une compilation du taux global de taxation (TGT) pour l'année 2010 effectuée pour le compte de l'Agence QMI par l'économiste Daniel Muller à partir des données fournies au gouvernement par toutes les municipalités du Québec.

«Parce que le taux global de taxation est un ratio qui fait la compilation de tous les taxes et tarifs imposés aux propriétaires fonciers, il est plus utile à des fins de comparaison lorsqu'on se met dans la peau d'un acheteur de maison qui hésite à choisir entre deux municipalités d'un même secteur, par exemple», explique M. Muller.

Le TGT inclut non seulement le taux de taxation foncière, mais aussi les taxes de secteur et les différents tarifs pour des services spécifiques, là où ils ne sont pas inclus dans la taxe foncière. Les tarifs pour la collecte des ordures, par exemple, la collecte sélective, la vidange obligatoire des fosses septiques et les égouts.

«Le TGT n'est pas parfait pour toutes les situations, mais il est une meilleure base de comparaison que la taxe foncière», dit-il.

L'importance d'un parc industriel

Ainsi, il est intéressant d'observer que, sur la Rive-Nord de Montréal, ce sont des villes qui attirent les familles grâce à des prix de maisons plus abordables qui, en revanche, imposent le plus lourd taux de taxation.

C'est le cas de l'Assomption, de Sainte-Anne-des-Plaines et de Mascouche, trois villes qui ont en commun de ne pas se trouver dans la banlieue immédiate de Montréal, mais aussi d'axer leur développement essentiellement sur la construction domiciliaire.

En effet, celles-ci ne comptent pas sur un parc industriel majeur à partir duquel elles peuvent tirer une bonne source de leurs revenus, contrairement à Mirabel, Rosemère et Blainville, par exemple, qui se classent parmi les villes imposant les plus faibles TGT.

Le coût des infrastructures

L'analyse du TGT permet aussi de constater que les villes plus vieilles, qui ne connaissent plus d'années de forte croissance domiciliaire, ont moins de dépenses en infrastructures. Leur TGT s'en trouve donc moins élevé.

C'est le cas de Charlemagne, Saint-Sulpice, Bois-des-Filion et Lorraine, par exemple.

Grosso modo, les mêmes phénomènes s'observent sur la Rive-Sud.

* Daniel Muller : «Ce classement des municipalités québécoises selon leur taux global de taxation vise à informer les contribuables et les élus municipaux de la position relative de leur municipalité -par rapport à des municipalités comparables ou à ses voisines -sur l'effort fiscal qu'elle exige de ses contribuables.»

Association des Propriétaires du Québec

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