Aller au contenu principal

Phénomène contemporain ? Oui et non, l’origine du graffiti est très ancienne.

Phénomène contemporain ? Oui et non, l’origine du graffiti est très ancienne.


« Dessin gravé », plus connu son le nom italien « Graffiti », la description en est simple. Il s’agit d’un dessin ou d’une inscription, gravée, dessinée ou peinte sur les murs, les véhicules, etc. Son nom tire son origine d’une technique traditionnelle de gravure dans la fine couche de plâtre d’un mur, « sgraffito » dans l’art italien.

Les graffitis sont souvent le reflet de civilisations oubliées. Les premières apparitions de peintures rupestres pourraient remonter à plus de 45 milles ans (selon certains historiens): Pompéi en Italie, 79 après J.C., Athènes en Grèce, en Irlande on y retrouve des graffitis de vikings, en Amérique Central par les mayas, etc.
Développés pendant les guerres, les révolutions, l’occupation dans certains pays, les graffitis sont souvent l’expression « écrite » réalisée dans un contexte de tension politique…entre autres.

Pas besoin de chercher dans les coins les plus reculés de la ville, pour trouver un graffiti.
En effet, peut importe le pays, la ville, le quartier, l’arrondissement…bref, où vous vous retrouverez, je vous mets au défi de ne pas trouver ne serait-ce qu’un tout petit graffiti. Le monde entier en est plein et pas nécessairement dans les quartiers les plus démunis.

Pour avoir passé toute une journée dans l’arrondissement Plateau Mont-Royal à faire de la photographie, en quelques rues j’étais déjà étourdi. Cela peut être un véritable cauchemar pour certains propriétaires de commerces ou d’habitations locatives, car on les retrouve partout. Souvent ces graffitis ne sont que de vulgaires signatures aussi appelées « tags » du « graffiteur » lui-même, ou simplement un petit dessin « insignifiant ». Souvent faits à la bombe aérosol, la plupart du temps ce n’est rien d’autre que du vandalisme et souvent considéré clandestin ou illégal.

Toutefois, certains de ces graffitis sont de véritables œuvres d’art, du « street art » (art de la rue) comme certains peuvent le qualifier. Malheureusement, ils ne se retrouvent pas toujours au bon endroit. Sachez toutefois que certaines mesures sont prises par les municipalités, pour « contrer » le problème.

Dans un prochain article, nous verrons justement quelles sont ces mesures.

François Lemay

Adhérez dès maintenant

Pas encore membre de l'APQ ?

Profitez de tous nos services en vous inscrivant dès maintenant

Ce site utilise des cookies afin de pouvoir vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.