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En guise de cadeau, le propriétaire reçoit un fouillis nauséabond

En guise de cadeau, le propriétaire reçoit un fouillis nauséabond

Acheté en 1952, ce duplex de la rue St-Dominique dans le quartier Villeray à Montréal n’a jamais connu une telle situation. Propriétaire depuis maintenant 7 ans, Valda Migliozzi vit ici sa première expérience avec des locataires. « Ce duplex est dans la famille depuis 60 ans… », nous mentionnait Mme Migliozzi, « et nous n’avons jamais eu de problèmes ».

Ce n’est que le 29 et 30 juin dernier lors du déménagement de sa locataire, qu’elle constate l’étendu des dégâts causés. « Cette locataire a toujours bien payé son loyer, elle me donnait des chèques d'avance et tout était bien payé. » d’ajouter Mme Migliozzi. Par contre, elle mentionne qu’il était très difficile d’avoir accès au logement.
La locataire ne les laissait pratiquement jamais entrer. « Elle ne voulait même pas laisser un double de clés pour les cas urgents…elle répétait qu’elle se couchait tôt et qu’elle ne pouvait pas nous recevoir ».

Elle nous mentionnait que les locataires ont même laissé fuir un robinet dans la salle de bain pendant au moins trois semaines, avant de le rapporter au propriétaire en vue d’une réparation. Cela a sans aucun doute contribué à la prolifération de moisissure dans le logement. Mais ce n’est qu’une partie du problème. Plusieurs vêtements, papiers importants, effets personnels, déchets de toutes sortes y sont encore très présents. Des dessins ont été faits sur les murs et les fenêtres , fenêtres qui en apparence ne semblent pas avoir été lavées depuis fort longtemps. Sans parler de l’état de la cuisine où on retrouve une pile de vaisselle sale dans le lavabo, ni de l’odeur qui s'est répandue même jusqu’au sous-sol.

Madame Migliozzi s’attend à avoir à débourser 200 000$ pour la rénovation seulement, elle doit notamment faire appel à une compagnie spécialisée dans la décontamination et la facture pourrait atteindre les 40 000$ et cela seulement pour le traitement de la moisissure. Elle devra également retenir les services d'une autre compagnie spécialisée en qualité de l’air ce qui pourrait lui coûter 2000$ pour une analyse de l'air.

C’est en faisant une courte promenade que Mme Migliozzi a pris connaissance de notre existence. « J’ai alors remarqué votre enseigne et j’ai décidé de venir chercher de l’information … » nous a-t-elle dit. Devenue membre depuis peu, Mme Migliozzi attend de voir selon les conseils juridiques qu’elle va recevoir, si des poursuites seront nécessaires.
Toutefois, elle se dit enchantée et sécurisée, « L’APQ m’a ouvert les yeux. J’ai l’intention de m’acheter un autre immeuble avec des locataires, croyez-moi je ferai attention lors de la sélection… » a conclue Mme Migliozzi.

François Lemay

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