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Le marché résidentiel canadien s’améliore en juin

Le marché résidentiel canadien s’améliore en juin

l’activité du marché résidentiel canadien a augmenté en juin 2013 en misant sur les gains enregistrés au cours des trois mois précédents.

Faits saillants :

  • Le marché résidentiel canadien a augmenté de 3,3 % de mai à juin.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient inférieures de 0,6 % aux résultats atteints en juin 2012.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a baissé légèrement (0,5 %) en juin par rapport au mois précédent.
  • Le marché résidentiel canadien s’est resserré, mais il demeure en équilibre.
  • Le prix de vente moyen au Canada s’est élevé de 4,8 % d’une année à l’autre en juin.
  • L’IPP MLS® a augmenté de 2,3 % en un an.

Les ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes et d’autres systèmes de vente collaborative ont progressé de 3,3 % en juin 2013 comparativement au mois précédent. Il s’agit du quatrième mois d’affilée que les ventes augmentent; les activités se situent maintenant à 11 % au-dessus de leur niveau de février.

Les ventes résidentielles se sont améliorées dans les deux tiers des marchés locaux en juin. Cette liste comprend presque tous les grands marchés urbains, particulièrement Victoria, le Grand Vancouver, la Vallée du Fraser, Edmonton, Saskatoon, Winnipeg et Montréal.

« C’est le deuxième mois consécutif que les ventes s’améliorent dans la majorité des marchés locaux », affirme la présidente de l’ACI, Laura Leyser. « Ces gains, qu’ils reflètent des facteurs temporaires ou une amélioration fondamentale après un démarrage lent cette année, dépendent de l’endroit où vous êtes. À l’échelle locale, votre agent ou courtier immobilier est votre meilleure source d’information afin de mieux comprendre l’évolution du marché où vous résidez ou songez à résider. »

« L’augmentation des taux d’intérêt hypothécaires a probablement incité quelques acheteurs nantis d’une hypothèque préapprouvée à plonger dans le marché en juin, surtout dans les marchés urbains coûteux où l’abordabilité est restreinte », déclare Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Nous avons déjà été témoins de cette situation. Si les taux hypothécaires fixes continuent à se maintenir ou augmentent légèrement, on peut voir, au cours de l’été et au début de l’automne, une baisse des ventes et une légère augmentation des coûts d’emprunt pour revenir là où le ministre des Finances avait laissé les choses l’an passé en vue de garder le marché de l’habitation sous contrôle. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 0,6 % en dessous des niveaux rapportés en juin 2012. Le nombre de marchés locaux était divisé en parts égales entre ceux qui ont diminué et ceux qui ont enregistré une hausse comparativement à juin 2012. Le Grand Toronto et Montréal demeurent inférieurs à l’an passé, bien que leurs baisses respectives continuent à s’amoindrir. Dans l’intervalle, les ventes dans le Grand Vancouver, Calgary et Edmonton ont augmenté par rapport à celles de juin de l’an dernier.

Quelque 240 068 maisons ont changé de main au Canada jusqu’à présent, cette année. Ce nombre est 6,9 % moins élevé que celui de la première moitié de 2012, avant le resserrement des règlements et lignes directrices concernant les prêts hypothécaires. Bien qu’on s’attende à une diminution de l’écart entre les ventes de cette année et celles de l’an passé, on prévoit tout de même que le nombre total de ventes sera moins élevé en 2013 qu’en 2012.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a connu une légère diminution de 0,5 % en juin comparativement au mois précédent. Le nombre de nouvelles inscriptions a toutefois augmenté dans un certain nombre de marchés parmi les plus actifs au Canada, notamment le Grand Vancouver, Edmonton, Saskatoon, Winnipeg, Hamilton-Burlington, Oakville-Milton et la ville de Québec. Cette hausse a compensé la baisse du nombre d’inscriptions nouvellement enregistrées dans certains grands marchés urbains incluant la Vallée du Fraser, Calgary, le Grand Toronto, London & St. Thomas, Montréal et Fredericton.

La hausse de l’activité et la baisse des nouvelles inscriptions ont entraîné l’augmentation du ratio du nombre de ventes en fonction des nouveaux mandats à 53,8 % en juin, alors qu’il se situait à 51,8 % en mai; il demeure toutefois fermement ancré en territoire équilibré depuis le début de 2010. Selon le ratio des ventes en fonction des nouvelles inscriptions, qui se situe entre 40 et 60 %, les deux tiers des marchés locaux étaient équilibrés en juin.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de ventes actuel.

Le nombre de mois d’inventaire indique également que le marché canadien de l’habitation reste en équilibre. Les mois d’inventaire s’élevaient à 6,1 à la fin de juin 2013, soit une baisse comparativement aux 6,3 mois de la fin de mai.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juin 2013 se situait à 386 585 $, ce qui représente une hausse de 4,8 % comparativement au même mois l’année précédente.

« Tout comme le déclin du prix moyen national enregistré à cette période l’an passé reflétait une chute des ventes dans certains des marchés les plus coûteux au Canada, on peut attribuer une grande part de l’augmentation du prix moyen national de mai et juin à la reprise de la demande dans les mêmes marchés, surtout celui du Grand Vancouver », atteste M. Klump. « Une bonne mesure des tendances relatives aux prix est l’Indice des prix des propriétés MLS®, lequel n’est pas touché par la répartition des ventes comme l’est le prix moyen. L’indice montre que la croissance annuelle des prix se stabilise à un taux à peine plus élevé que l’inflation. »

Les indices composés et globaux de l’IPP MLS® ont augmenté de 2,3 % comparativement à juin 2012.

La croissance annuelle de l’IPP MLS® avait ralenti à compter de la fin de 2011, mais elle s’est stabilisée près de son taux actuel depuis quatre mois. La croissance annuelle des prix a repris dans la catégorie des maisons unifamiliales à deux étages (+3,0 %). Elle a cependant ralenti dans toutes les autres catégories de propriétés suivies par l’indice. Le prix des maisons unifamiliales à un étage a augmenté de 3,1 % en fonction de juin 2012, suivi de celui des maisons en rangée (+1,6 %) et de celui des appartements (+0,4 %).

La croissance des prix de l’IPP MLS® d’une année à l’autre variait dans les marchés pris en compte par l’indice.

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