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Les ventes résidentielles augmentent en mai au Canada

Les ventes résidentielles augmentent en mai au Canada

Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché une hausse appréciable d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en mai 2014.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 5,9 % d'avril à mai.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 4,8 % supérieures aux niveaux enregistrés en mai 2013.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 3,8 % entre avril et mai.
  • Le marché de l’habitation canadien demeure en position d'équilibre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a accusé une hausse de 7,1 % d'une année à l'autre en mai.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,0 % d'une année à l'autre en mai.

Le nombre de ventes résidentielles conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières au Canada a grimpé de 5,9 % entre avril et mai 2014. Cela marque la hausse la plus importante d'un mois à l'autre depuis presque quatre ans.

Les ventes ont augmenté dans quatre marchés locaux sur cinq en mai, y compris dans presque tous les grands centres urbains. Les gains les plus importants à l'origine de la hausse nationale ont été notés à Calgary, dans le Grand Toronto et à Montréal.

« La hausse mensuelle des ventes en mai était répandue parmi les marchés du logement locaux, si bien que 80 % d'entre eux ont rapporté de meilleures ventes comparativement à avril », fait savoir Beth Crosbie, la présidente de l'ACI. « Au cours des 25 dernières années, une hausse mensuelle aussi répandue n'a été enregistrée que quelques fois. Néanmoins, l'amélioration variait d'un endroit à l'autre. Votre courtier ou agent immobilier local est votre meilleure source d'information concernant les facteurs qui déterminent le marché où vous habitez en ce moment ou aimeriez éventuellement vivre. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) en mai étaient de 4,8 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière, et à 3,8 % au-dessus de la moyenne notée au cours des dix dernières années en mai.

Les ventes en mai étaient supérieures aux niveaux enregistrés l'année dernière dans environ 60 % des marchés locaux; notamment dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, à Calgary et dans le Grand Toronto. Les ventes mensuelles s'approchaient des niveaux enregistrés en mai dernier à Montréal et à Halifax-Dartmouth.

La tendance nationale des nouveaux mandats a été semblable à celle des ventes au cours des derniers mois. Le nombre de nouveaux mandats a augmenté de 3,8 % en mai, si bien que cette hausse se poursuit depuis quatre mois d’affilée. Tout comme les ventes, les nouveaux mandats ont augmenté dans environ 80 % des marchés locaux.

« Dans les marchés où la demande s’est resserrée, nous nous attendions à ce que les ventes s’améliorent de pair avec les inscriptions », précise Gregory Klump, l’économiste en chef à l’ACI. « Sans l’hiver si rude qui a retardé l’essor du marché du printemps, l’amélioration des nouveaux mandats et des ventes aurait sans doute été plus répartie au cours des quelques derniers mois ».

Les ventes totales au cours des trois derniers mois sont presque à égalité avec la moyenne des dix dernières années pour cette période de trois mois.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale se situait à 53,1 % en mai, soit une hausse par rapport à 52,0 % en mars et en avril, mais il demeure pourtant bien ancré entre 40 et 60 %, ce qui le place en territoire équilibré. Presque 60 % des marchés locaux ont enregistré de semblables ratios des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions en mai.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

Le nombre de mois d'inventaire s'est resserré légèrement depuis le début de 2014. On comptait 6,0 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de mai 2014, comparativement à 6,5 mois au début de l'année. Néanmoins, tout comme le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d'inventaire persiste à indiquer que le marché canadien du logement demeure bien équilibré en général, si bien que cette mesure se maintient près de sa moyenne à long terme dans la vaste majorité des marchés locaux.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2014 s'élevait à 416 584 $, ce qui représente une hausse de 7,1 % comparativement au même mois l’année dernière.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue d’être gonflé par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés du logement les plus importants et les plus chers au Canada. Si on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 336 373 $, tandis que la hausse d'une année à l'autre se voit réduite à 5,3 %.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 4,98 % d'une année à l'autre en mai, ce qui est légèrement inférieur à 5,03 % et à 5,19 % enregistrés en avril et mars respectivement.

La croissance annuelle des prix a repris de la vigueur dans les catégories des maisons unifamiliales à deux étages et des maisons en rangée, et a perdu un peu de son élan dans la catégorie des maisons unifamiliales à un étage, de même que dans celle des appartements.
On retrouve en tête des hausses d’une année à l’autre les maisons unifamiliales à deux étages (+5,98 %), qui sont suivies de près par les maisons unifamiliales à un étage (+5,19 %) et les maisons en rangée (+5,04 %). Quant à elle, la hausse du prix des appartements était relativement plus modeste, soit de 2,93 %.

La croissance des prix d'une année à l'autre variait dans les marchés du logement locaux dont tient compte l'indice, si bien que les gains les plus importants ont été rapportés à Calgary (+10,12 %), dans le Grand Toronto (+7,08 %) et dans le Grand Vancouver (+4,27 %).
 

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