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Selon l'APQ, la révision du programme Accès-Logis est nécessaire!

Selon l'APQ, la révision du programme Accès-Logis est nécessaire!

À la suite des coupures annoncées pour les logements sociaux, l'Association des Propriétaires du Québec (APQ) soutient la SHQ dans son mandat d’étudier les avenues qui permettraient de répondre plus efficacement aux besoins d’un plus grand nombre de personnes vulnérables, tout en respectant la capacité de payer des Québécois.
En effet, le gouvernement ne cesse d'investir dans la pierre en construisant de nouveaux logements sociaux à grands coûts, alors que les propriétaires privés ont des logements de libres. L'APQ est sensible aux problématiques vécues par les locataires, il faut comprendre qu'il serait plus avantageux pour les locataires de réviser les programmes actuels pour offrir de l'aide à la personne en versant les sommes requises pour permettre aux locataires de compléter leur budget.

En effet, il est démontré que le prix des logements au Québec demeure le plus bas au Canada. Avec un loyer moyen au Québec de 711$ selon les données de la SCHL, contre des loyers moyens de 1086$ en Ontario, 1112$ en Colombie-Britannique et 1238$ en Alberta, il s'agit d'un loyer moitié moins cher au Québec! Cette moyenne est de 590$ dans la région de Sherbrooke.

La législation québécoise en matière de logement est certainement l'une des plus sévères et restrictives au monde pour les propriétaires d'immeubles. « Les coûts afin de maintenir nos immeubles en bon état ont augmenté; cela a comme effet de rendre plus que nécessaire des augmentations de loyer raisonnables, ce qu'il est actuellement impossible d'accomplir avec la méthode de fixation des loyers désuète qui est en vigueur! » de s'exclamer Martin Messier, président de l'APQ.

« Ce n'est pas le prix du loyer qu'il faut diminuer ou maintenir sous l'inflation normale, c'est l'aide à la personne qu'il faut ajuster! Les revendications des locataires relatives à l'argent doivent viser le montant qu'ils reçoivent de l'état et non le prix du logement, autrement il faudrait restreindre le prix du mazout, de l'électricité, des aliments, des vêtements en fonction de la capacité de payer des prestataires de la sécurité du revenu. » établit le président de l'APQ.

«Nous sommes en faveur d'un investissement dans la qualité de vie des citoyens ou d'aider les clientèles à moindre revenu, là où nous sommes en désaccord, c'est quant à la méthode utilisée. Les propriétaires privés seraient heureux de desservir cette clientèle si l'aide du gouvernement ou de la ville se faisait à la personne plutôt que de construire des nouveaux logements sociaux à grands coûts au détriment du bâtiment privé par une concurrence déloyale: il nous faut aider les locataires qui sont dans le besoin en utilisant une aide financière à la personne plutôt que de subventionner la pierre.» Selon Martin Messier.

De plus, selon le rapport locatif de l'automne 2014 de la SCHL, le taux d'inoccupation au Québec est de 3.7%. «Les propriétaires d’immeubles à revenus locatifs ont des logements de libre. L’aide à la personne favorise la mixité sociale et contribuerait à notre économie plutôt que de lui nuire, c’est une solution gagnant-gagnant. » précise Martin Messier.

Service des communications

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