Aller au contenu principal

Augmentation de loyer en 2020, Les taux refléteront-ils la réalité?

Augmentation de loyer en 2020, Les taux refléteront-ils la réalité?

À 6 mois des annonces de la Régie du logement des pourcentages applicables pour le calcul des augmentations de loyer, on peut déjà dresser une prévision des taux sur la moitié de l'année écoulée.

Le pourcentage qui suscite le plus de réactions est sans aucun doute le taux accordé pour les travaux majeurs.
En 2019, ce taux est de 2,4%.

Ce taux qui est basé sur les certificats de placements garantis à 5 ans devrait être plus élevé en 2020, mais à moins d'un revirement de situation très peu envisageable, le taux n’augmentera que très légèrement en 2020.
Pour les 7 premiers mois, le taux projeté est de 3,1%.


Taux augmentation
2019 : 2,7%
2018 : 2,4%
2017 : 2,4%
2016 : 2,5%
2015 : 2,9%
2014 : 2,6%
2013 : 2,6%
2012 : 2,9%
2011 : 3%

Le 2e aspect qui selon l'Association des Propriétaires du Québec (APQ) est difficile à accepter est le taux relié à l'électricité : À mi-chemin, ce taux projeté est de -1%.

La Régie de l'énergie a approuvé une hausse tarifaire moyenne estimée à 0,7 % pour l'ensemble des clients d'Hydro-Québec au 1e avril 2017. En 2018, la hausse tarifaire a été de 0,3 % et en 2019, la Régie de l'énergie a autorisé Hydro-Québec à augmenter ses tarifs d'électricité résidentiels de 0,9 % le 1er avril 2019.

Ces hausses chaque année par Hydro-Québec sont l'exemple parfait que la méthode utilisée a des conséquences négatives sur nos immeubles et qu'elle ne reflète pas la réalité des propriétaires.

Que ce soit pour les travaux majeurs ou pour l'électricité ou les taxes municipales, chaque pourcentage a sa raison d'être révisé.

Il ne faut pas seulement changer les taux d'augmentation des travaux majeurs mais il faut repenser la méthode complète.

Il faut qu'autant les propriétaires que les locataires puissent bénéficier d'une nouvelle vision de protection du parc immobilier.

L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) revendique depuis plusieurs années que les taux sur les travaux doivent être augmentés mais il faut aussi permettre aux propriétaires et locataires de s'entendre sur les travaux à venir et l'étalement des augmentations.

Avec la méthode actuelle qui date de 1981, si le propriétaire ne réclame pas le montant des travaux l'année suivante, il perd le montant auquel il aurait droit.

Le projet de loi 16 démontre que le gouvernement souhaite moderniser la Régie du logement. Même si ce projet de loi va restructurer le fonctionnement interne de la Régie, l'APQ espère que ce sera un pas vers une modernisation complète des droits et obligations des propriétaires de logements locatifs québécois.


Service des communications

Adhérez dès maintenant

Pas encore membre de l'APQ ?

Profitez de tous nos services en vous inscrivant dès maintenant

Ce site utilise des cookies afin de pouvoir vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.