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Le marché résidentiel canadien recule légèrement en juillet, mais demeure vigoureux

Le marché résidentiel canadien recule légèrement en juillet, mais demeure vigoureux

Faits saillants :

·         Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont baissé de 0,4 % de juin à juillet.

·         Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 3,4 % supérieures aux résultats enregistrés en juillet 2014.

·         Le nombre de maisons nouvellement inscrites s'est accru légèrement de 0,2 % en juillet comparativement au mois précédent.

·         Le marché canadien du logement demeure équilibré dans l'ensemble.

·         L’Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 5,9 % d'une année à l'autre en juillet.

·         Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 8,9 % d'une année à l'autre en juillet; si on exclut les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto, le prix de vente moyen a augmenté de 4,1 %.

Le nombre de ventes résidentielles traitées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a baissé de 0,4 % en juillet 2015 par rapport au mois précédent. Cela représente le deuxième mois d'affilée que l'activité accuse un recul; par ailleurs, les ventes répertoriées en mai, juin et juillet ont atteint leur plus haut niveau mensuel en plus de cinq ans. 

Les ventes en juillet ont baissé par rapport au mois précédent dans environ la moitié des marchés locaux, notamment à Hamilton-Burlington et dans la région de Durham du Grand Toronto. La baisse mensuelle des ventes dans ces deux marchés représente un recul par rapport aux ventes records réalisées en juin; il est possible que cette baisse soit attribuable à un inventaire insuffisant d'inscriptions. En revanche, la hausse des ventes d’un mois à l’autre enregistrée à Terre-Neuve-et-Labrador était la plus marquée, soit une remontée par rapport au calme du marché relevé au mois de juin.

 

« La tendance du marché immobilier au pays, alimentée par la vigueur des marchés de la Colombie-Britannique et de la région du Grand Toronto, qui doivent composer avec une pénurie d'inscriptions ou qui évoluent dans ce sens, demeure stable », affirme la présidente de l'ACI, Pauline Aunger. « Cela étant dit, les marchés ailleurs au Canada sont pour la plupart bien équilibrés et, dans certains cas, affichent une abondance d'inscriptions. Comme toujours, étant donné que les transactions immobilières  s'effectuent à l'échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l'évolution du marché de l'habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer. »

« Il est juste de dire que la vigueur des ventes à l'échelle nationale tourne toujours autour de deux villes; il faut toutefois reconnaître les tendances qui se dessinent dans leurs provinces respectives », fait remarquer Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Les tendances dans ces deux provinces influent considérablement sur les données nationales, puisque ces dernières représentent environ 60 % de l'activité du marché immobilier au pays. Par conséquent, le scénario à l'échelle nationale reflète à quel point la demande est élevée face à la pénurie de maisons unifamiliales dans la région du Grand Toronto et ses environs, alors que l'équilibre entre l'offre et la demande se resserre dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Ces régions sont les seuls endroits au Canada où les prix des maisons sont en forte croissance. »

En juillet 2015, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 3,4 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière, et représentaient le deuxième niveau le plus élevé des ventes réalisées en juillet après 2009. L'activité a dépassé de 12,6 % la moyenne notée au cours des dix dernières années en juillet.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient supérieures aux niveaux enregistrés l'année dernière dans un peu plus de la moitié des marchés locaux, la région du Lower Mainland de la Colombie-Britannique et la région du Grand Toronto étant en tête de liste. Calgary continue d'afficher les baisses les plus importantes d'une année à l'autre, comparativement aux ventes records enregistrées l'année précédente; les ventes étaient presque à égalité avec la moyenne sur 10 ans au cours du mois de juillet.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a peu changé (+0,2 %) en juillet par rapport à juin, ce qui marque le quatrième mois consécutif à rester au même point. Le nombre de nouvelles inscriptions était en hausse dans un peu plus de la moitié de tous les marchés locaux, notamment à Calgary et Edmonton; cela a donc compensé la baisse notée dans la région du Grand Toronto.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale se situait à 56,8 % en juillet, soit une baisse comparativement au ratio de 57,1 % enregistré en juin. Les tendances des ventes ont été suivies de près cette année, et la nouvelle demande est demeurée sensiblement la même.

On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette étendue indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable au propriétaire-vendeur et à l’acheteur respectivement.

Le ratio se situait dans cette fourchette dans environ la moitié des marchés immobiliers locaux en juillet. Près d'un tiers des marchés locaux se situaient au-dessus de ce seuil en juillet, composés principalement de marchés en Colombie-Britannique et de ceux de la région du Grand Toronto et des environs.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,6 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de juillet 2015, soit au même point qu'il était au cours des deux mois précédents et au niveau le plus bas en trois ans. L'équilibre entre l'offre et la demande au pays s'est resserré depuis le début de l'année, tandis que les ventes en hausse ont fait baisser l'ensemble de la demande de maisons à vendre.

L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,90 % d'une année à l'autre en juillet, soit une légère hausse par rapport aux 5,43 % recensés en un an en juin. Les gains enregistrés depuis une année et demie se maintiennent entre 5 et 5,5 %. 

En juillet, la croissance annuelle des prix a repris dans toutes les catégories de propriétés de référence pris en compte par l'indice. On retrouve encore en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+8,16 %), qui sont suivies de hausses comparativement plus modestes par les maisons unifamiliales à un étage (+4,88 %), les maisons en rangée (+4,49 %) et les appartements (+2,96 %).

La croissance des prix d'une année à l'autre variait dans les marchés du logement dont tient compte l'indice. Le Grand Vancouver (+11,23 %) et le Grand Toronto (+9,39 %) continuent d'afficher des hausses beaucoup plus importantes des prix d'une année à l'autre. En comparaison, la croissance des prix d'une année à l'autre dans la vallée du Fraser a augmenté d'environ 6 %, alors qu'à Victoria et à l'île de Vancouver, les prix ont continué à accuser des gains d'une année à l'autre d'environ 4 % en juillet.

Les hausses des prix continuent de ralentir à Calgary, où une augmentation d'une année à l'autre d'à peine 0,14 % a été notée en juillet. Cela représente la plus petite hausse en près de quatre ans, le mois de juillet ayant enregistré une baisse d'environ 0,7 % depuis le sommet atteint en novembre 2014, et une hausse d'environ le même pourcentage par rapport au point bas enregistré en avril 2015. À Saskatoon, les prix continuent à s’établir sensiblement au même point qu'ils étaient il y a un an.

Ailleurs, les prix des maisons dans la région du Grand Montréal sont en hausse de moins de 2 % par rapport à juillet 2014, et d’un peu moins de 1 % à Ottawa. En comparaison, les prix ont baissé d'environ 3,5 % à Regina et de près de 1,5 % dans le Grand Moncton.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juillet 2015 s'élevait à 437 699 $. Cela représente une hausse de 8,9 % d'une année à l'autre.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir la distorsion des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l'on ne tient pas compte de ces deux marchés d'un calcul à l'autre, la moyenne est plus modeste à 341 438 $, et la hausse d'une année à l'autre représente 4,1 %.

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