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Les ventes résidentielles affichent la troisième baisse consécutive au Canada en juillet

Les ventes résidentielles affichent la troisième baisse consécutive au Canada en juillet

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont baissé pour le troisième mois d’affilée en juillet 2016, à l’échelle nationale.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont diminué de 1,3 % de juin à juillet.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont baissé de 2,9 % par rapport à juillet 2015.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites s’est accru de 1,2 % de juin à juillet.
  • L’Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 14,3 % d’une année à l’autre en juillet.
  • En juillet, le prix moyen des maisons a haussé de 9,9 % à l’échelle nationale d’une année à l’autre; si on exclut le Grand Toronto et le Grand Vancouver, il a progressé de 7 % en un an.

Le nombre de maisons qui ont changé de main par l’entremise des systèmes MLS® canadiens a baissé de 1,3 % d’un mois à l’autre en juillet 2016. Des baisses mensuelles semblables ayant été affichées en mai et juin, les ventes réalisées en juillet à l’échelle nationale se situaient à 3,9 % en dessous du record établi en avril 2016.

Les ventes se sont révélées moins élevées que le mois précédent dans près de la moitié des marchés en juillet, notamment dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser. Les transactions dans ces deux marchés ont atteint des sommets en février cette année, mais ont diminué de 21,5 % et 28,8 % respectivement depuis. Par conséquent, une grande partie de la baisse de ventes réalisées à l’échelle nationale au cours des derniers mois reflète le ralentissement de l’activité en Colombie-Britannique et dans la vallée du Bas-Fraser.

« Les ventes et tendances des prix à l’échelle nationale continuent de fortement subir l’influence de quelques endroits en Ontario et en Colombie-Britannique, et masquent les variations considérables dans les tendances et conditions du marché du logement dans l’ensemble du Canada », affirme le président de l’ACI, Cliff Iverson. « Étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements sur les ventes, les inscriptions et les tendances des prix où vous demeurez ou souhaitez demeurez à l’avenir. »

« Les ventes résidentielles continuent de montrer une tendance à la baisse tandis que les hausses des prix se sont accélérées dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique », fait savoir Gregory Klump, l’économiste en chef à l’ACI. « Cela porte à croire que les ventes sont victimes du manque d’inventaire et du prolongement de la détérioration de l’abordabilité. La nouvelle taxe de 15 % sur le transfert de propriété dans le Grand Vancouver à l’égard des maisons achetées par des acheteurs à l’étranger est entrée en vigueur le 2 août; il faudra donc un certain temps avant de connaître l’effet de la nouvelle taxe sur les ventes et les prix. Cela étant dit, la nouvelle taxe contribuera très peu à augmenter l’offre de nouvelles maisons à court terme. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont diminué de 2,9 % d’une année à l’autre en juillet 2016, ce qui marque la première baisse d’une année à l’autre depuis janvier 2015 et la plus importante depuis avril 2013. Tout comme le ralentissement de l’activité dans la vallée du Bas-Fraser, les hausses d’une année à l’autre perdent du terrain depuis février 2016. Les ventes se situaient en dessous des niveaux atteints une année plus tôt dans environ 60 % des marchés canadiens, notamment dans le Grand Vancouver, la vallée du Bas-Fraser, Calgary et Edmonton.

En juillet 2016, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 1,2 % par rapport à juin. Bien que la nouvelle offre a pris de l’importance dans moins que la moitié des marchés locaux, les hausses dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, le Grand Toronto, Calgary et Edmonton ont éclipsé les baisses dans les plus petits marchés.

Étant donné la baisse du nombre de ventes et la hausse du nombre de nouvelles inscriptions, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions au pays a accusé un recul en atteignant 61,6 % en juillet 2016 – son deuxième recul mensuel à la suite de son sommet de 65,3 % atteint en mai. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans environ la moitié des marchés du logement locaux en juillet, soit pratiquement tous les marchés qui continuent de se situer en Colombie-Britannique, à Toronto et ses environs, ainsi que dans le Sud-Ouest de l’Ontario.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

À l’échelle nationale, le nombre de mois d’inventaire se situait à 4,6 mois à la fin de juillet 2016. Ce chiffre demeure inchangé par rapport à chacun des deux mois précédents, et continue d’indiquer un équilibre resserré entre l’offre et la demande de maisons.

Le nombre de mois d’inventaire tend à la baisse depuis le début de 2015, ce qui reflète des marchés du logement de plus en plus resserrés en Colombie-Britannique et en Ontario. À l’heure actuelle, le nombre de mois d’inventaire se situe à près de deux mois ou moins dans un certain nombre de marchés locaux en Colombie-Britannique, ainsi que dans le Grand Toronto et ses environs. D’ailleurs, l’inventaire dans certaines régions du Grand Toronto a diminué à deux semaines à peine.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 14,3 % d’une année à l’autre en juillet 2016, soit le gain le plus important depuis novembre 2006.

Pour le sixième mois d’affilée, la croissance des prix d’une année à l’autre s’est accélérée dans toutes les catégories de logements suivis par l’indice.

Les maisons unifamiliales à deux étages continuent d’afficher les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre (+15,9 %), suivies des maisons en rangée (+15,3 %), des maisons unifamiliales à un étage (+14,3 %) et des appartements (+11,1 %).

Bien que neuf sur onze marchés dont tient compte l’IPP MLS® aient enregistré des hausses d’une année à l’autre en juillet, ces hausses persistent à varier considérablement d’un marché du logement à l’autre.

Par une vaste marge, on note les plus importantes hausses d’une année à l’autre dans le Grand Vancouver (+32,6 %) et la vallée du Fraser (+37,6 %), suivies du Grand Toronto (+16,7 %), de Victoria (+17,5 %) et de l’île de Vancouver (+11,6 %). Par contre, les prix ont baissé de 4,2 % et de 1,5 % d’une année à l’autre à Calgary et Saskatoon respectivement.

Le prix des maisons d’une année à l’autre a augmenté modestement à Regina (+2,7 %), dans le Grand Montréal (+1,8 %) et à Ottawa (+1,1 %). On a noté la plus importante hausse d’une année à l’autre dans le prix des maisons du Grand Moncton (+8,4 %) parmi une série ininterrompue de hausses enregistrées chaque mois au cours de la dernière année.

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est vulnérable aux distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue à subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada. Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juillet 2016 s’élevait à 480 743 $, ce qui représente une hausse de 9,9 % d’une année à l’autre.

Si l’on ne tient pas compte de ces deux marchés dans les calculs, le prix moyen est plus modeste à 365 033 $, et la hausse d’une année à l’autre se voit réduite à 7 %.

Malgré cela, la hausse reflète un tir à la corde entre les fortes hausses du prix moyen dans les marchés du logement des environs du Grand Toronto et en Colombie-Britannique, par rapport aux prix stables ou à la baisse ailleurs au Canada. Le prix moyen dans l’ensemble du Canada, net des ventes en Colombie-Britannique et en Ontario en juillet 2016, a baissé de 0,2 % d’une année à l’autre pour atteindre 310 905 $. Cette variation en pourcentage du prix moyen d’une année à l’autre à l’échelle nationale exclut les ventes en Colombie-Britannique et en Ontario qui se trouvent en territoire négatif depuis 20 mois d’affilée.

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