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Les femmes dominent le marché de l'habitation et optent sciemment pour les rénovations

Les femmes dominent le marché de l'habitation et optent sciemment pour les rénovations

Un chéquier dans une main de fer et un marteau tenu avec confiance dans l'autre, c'est ainsi que les acheteuses de maison célibataires, peu importe leur âge, continuent à abattre des barrières en achetant des biens immobiliers et en s'adonnant à la rénovation domiciliaire. Selon le "Rapport Royal LePage sur les acheteurs de sexe féminin" publié aujourd'hui, 30 p. 100 des femmes célibataires qui ne se sont jamais mariées sont, actuellement, propriétaires de leur maison,
comparativement à 45 p. 100 chez les femmes divorcées ou séparées et 64 p. 100 des veuves.

Les résultats du sondage démontrent que 31 p. 100 des femmes célibataires qui ne se sont jamais mariées et qui ne sont pas encore propriétaires d'une maison achèteront probablement une maison d'ici trois ans. Alors que plus de la moitié (56 p. 100) des femmes propriétaires et locataires ayant l'intention d'acheter une maison dans les trois prochaines années magasinent une propriété se vendant dans la fourchette de prix entre 150 000 $ et 350 000 $, 10 p. 100 ont une bourse un peu plus garnie et recherchent une propriété valant 350 000 $ et plus.

"La hausse notable de l'apport des femmes dans l'immobilier n'est pas surprenante étant donné que le salaire des femmes est plus élevé que jamais auparavant", a affirmé Lisa da Rocha, vice-présidente, marketing, Services immobiliers Royal LePage. "La mentalité a changé. En effet, les femmes ne croient plus qu'elles doivent d'abord trouver l'homme idéal pour qu'ensemble, ils achètent une maison. Les résultats démontrent que 66 p. 100 des femmes qui ont l'intention d'acheter une maison ne seraient pas intimidées à l'idée de le faire seules."

Les préparatifs pour devenir propriétaire

Les femmes épousent le processus d'achat de maison et elles l'assument. Elles se préparent à participer à des surenchères et sont disposées à entreprendre divers travaux de rénovation domiciliaire.

Parmi les femmes interrogées qui sont propriétaires ou locataires avec l'intention d'acheter une maison au cours des trois prochaines années, 56 p. 100 sont prêtes à participer à des surenchères, comparativement à seulement 49 p. 100 des hommes qui se disent disposés à livrer bataille.

La fréquence des surenchères varie en fonction des régions et des couches démographiques caractérisant les acheteurs. Par exemple, à Vancouver, les acheteurs de sexe féminin s'attendent aux innombrables surenchères, selon notre recherche qualitative. Toujours à Vancouver, un prix d'entrée accompagne normalement une surenchère. Si les femmes veulent une propriété en particulier, elles ne sont pas ennuyées par les multiples offres qui les assailliront.

Nous avons demandé aux femmes actuellement propriétaires et à celles qui ont l'intention d'acheter une maison au cours des trois prochaines années : "Lorsque vous êtes en quête d'une maison, quel type de maison recherchez-vous?". Vingt-cinq pour cent ont répondu qu'elles recherchaient une maison en mauvais état et prévoyaient faire les travaux de rénovation elles-mêmes, tandis que seulement neuf pour cent ont déclaré qu'elles engageraient un entrepreneur.

Alors que l'on constate une hausse du nombre d'acheteuses de maison dans toutes les grandes villes canadiennes incluses dans le sondage, certaines différences régionales sont à noter. Selon notre recherche qualitative, les femmes de Toronto, de Halifax et de Regina sont plus enclines à entreprendre des travaux de rénovation domiciliaire que celles résidant dans les autres villes. A Halifax et à Regina, les acheteuses plus jeunes sont portées vers des travaux d'esthétique, comme la peinture et le recouvrement de plancher, pour améliorer et rafraîchir leur propriété. A Toronto, cependant, ce sont les femmes plus âgées et davantage expérimentées qui perçoivent les travaux de rénovation majeurs comme un excellent moyen d'augmenter la valeur de leur maison.

"Les femmes célibataires jouent maintenant un rôle prépondérant dans le marché de l'habitation. Désireuses d'exercer leur indépendance et de connaître le sentiment de fierté que procure le fait d'être propriétaires, de plus en plus de femmes achètent leur première maison seules, vendent leur maison pour en acquérir une autre de niveau supérieur lorsque leur carrière progresse et entreprennent des travaux de rénovation domiciliaire", a ajouté Mme da Rocha. "Aujourd'hui, la femme est plus avisée financièrement qu'elle ne l'était il y a dix ans, elle est aussi mieux informée sur le marché immobilier et sur le placement à long terme fiable qu'il offre."

Traditions malmenées

Le mariage attire davantage les hommes que les femmes? Quand il s'agit de signer sur la dernière ligne, les femmes préfèrent apposer leur nom sur un certificat de prêt hypothécaire que sur un certificat de mariage. A la question suivante : "Si cela vous était possible, quelles seraient les chances que vous laissiez tomber une réception de mariage pour verser un acompte plus important sur votre première maison?", on découvre que 34 p. 100 des femmes qui achèteront leur première maison dans les 3 prochaines années mettraient volontiers la réception de côté, par rapport à 27 p. 100 des hommes. Il semble que tant les hommes que les femmes perdent de plus en plus le sens des traditions au fil des ans. Un sondage de Royal LePage commandé en 2004 avait démontré que 30 p. 100 des femmes et 15 p. 100 des hommes qui prévoyaient acheter leur première maison considéraient sérieusement la possibilité de mettre leur réception de mariage de côté afin de verser un acompte plus important sur leur maison.

Autres résultats du sondage

-   Parmi ceux qui possèdent une maison et les locataires qui ont l'intention d'acheter une maison ou un condominium dans les 3 prochaines années, la même proportion (81 p. 100) d'hommes et de femmes a répondu que le financement se ferait par un prêt hypothécaire auprès d'une banque. Toutefois, 9 p. cent des dit qu'ils comptaient sur leur famille pour payer leur maison au complet, comparativement à seulement 3 p. cent chez les femmes.

-   Les femmes propriétaires qui n'ont pas l'intention d'acheter de maison dans les trois prochaines années et à qui nous avons demandé : "Parmi les motivations énoncées ci-dessous, lesquelles vous ont le plus influencée lors de l'achat de votre maison?" ont donné majoritairement les trois raisons suivantes : plus raisonnable acheter que de louer (36 p. 100), bien placer mon argent (22 p. 100) et la fierté d'être propriétaire (13 p. 100).

-   A la question "Quels moyens prendrez-vous pour vous informer sur le processus d'achat de maison?" que nous avons posé aux femmes qui ont l'intention d'acheter une maison dans les trois prochaines années, elles ont privilégié les trois démarches suivantes : parler avec un agent immobilier (83 p. 100), parler avec des amis et des parents (78 p. 100) et consulter des sites Web financiers et ceux d'agents immobiliers (64 p. 100).


SOMMAIRES REGIONAUX
    
Depuis cinq ans, les acheteurs de sexe féminin occupent une place de plus en plus grande sur le marché des achats d'habitations à Halifax, avec une hausse particulièrement remarquable au cours des 18 derniers mois. Une grande proportion des transactions sur le marché des condominiums est attribuable aux femmes, puisque la majorité des jeunes femmes professionnelles recherchent des propriétés offrant des commodités et demandant peu d'entretien. Une proportion faible (mais croissante) des jeunes femmes choisissent des maisons qui requièrent des travaux de rénovation et de l'entretien. A Halifax, les acheteuses d'âge mûr, divorcées ou veuves, se tournent vers des demeures plus petites, tout en voulant préserver le style de vie que leur procurait leur ancienne maison. Les femmes monoparentales privilégient les secteurs tels que Basinview et Bedford, et les banlieues, comme Dartmouth et Lower Sackville, en raison de la proximité d'écoles reconnues, tandis que le centre-ville de Halifax attire plutôt les acheteuses célibataires qui désirent habiter près de leur travail et des commodités qu'offre la ville. Les acheteurs de sexe féminin recherchent normalement des propriétés valant 200 000 $ et plus.

A Montréal, on a constaté, au cours des trois à quatre dernières années, une hausse dans les acquisitions de maison par les acheteurs de sexe féminin. Cette croissance a été soutenue par une augmentation du nombre de femmes professionnelles et occupant des postes cadres, leur accordant la liberté financière de posséder seules une maison. Tous âges confondus, les acheteuses privilégient le style de vie propre aux condominiums sans entretien et elles dépensent en moyenne 300 000 $ pour de telles propriétés. Parmi les critères, elles favorisent d'abord le style, le design et la sécurité et elles ne sont pas intéressées à entreprendre des travaux de rénovation. Le centre de Montréal est un quartier populaire parmi les acheteuses qui désirent habiter près du centre-ville, tandis que le Vieux-Montréal propose aux acheteuses des propriétés de style patrimonial avantageusement situées.

A Ottawa, on enregistre depuis trois à cinq ans une augmentation stable des achats de maison par des femmes, avec une hausse sur douze mois d'environ un tiers. En règle générale, dès qu'une femme jouit d'une sécurité d'emploi et qu'elle atteint un certain niveau de revenu, elle fait rapidement le saut, passant de locataire à propriétaire. Les acheteuses d'une première maison à Ottawa ont généralement de 25 à 35 ans, sont instruites et gagnent un salaire élevé. On remarque que ces femmes sont souvent aidées financièrement par leur famille pour verser un acompte, leur permettant ainsi de joindre le marché. Certaines des femmes qui achètent leur première maison font le saut immédiatement pour une maison haut de gamme, recherchant des propriétés évaluées entre 250 000 $ et 300 000 $. Elles ont tendance à privilégier les condominiums avantageusement situés, et ce, dans un quartier sûr. Les acheteuses chevronnées et d'âge mûr occupent aussi une place importante dans les transactions d'achats chez les femmes, investissant normalement davantage que leurs cadettes, souvent plus de 350 000 $.

Les femmes de Toronto qui investissent seules dans l'immobilier constituent une tendance exponentielle depuis cinq ans, tendance qui devrait se maintenir. Cette dynamique est dictée par une combinaison de facteurs, notamment le désir qu'ont les femmes professionnelles d'habiter au centre-ville et le fait que l'immobilier est un placement à long terme fiable. En règle générale, les acheteuses d'une première maison adoptent une attitude prudente en matière de finances et s'attardent davantage au style de vie propre aux condominiums sans entretien. Les secteurs comme King West, Queen West, St. Lawrence Market, le quartier Yonge et Bloor, attirent cette couche de la population. Par ailleurs, une acheteuse plus âgée qui acquiert sa deuxième ou sa troisième maison sera susceptible de choisir une propriété franche. Les acheteuses plus jeunes ont tendance à acquérir des propriétés dont les prix varient entre 200 000 $ et 400 000 $, alors que les acheteuses plus âgées dépensent normalement plus de 400 000 $.

Au cours des cinq dernières années, le nombre d'acheteuses à joindre le marché de l'habitation à Winnipeg est monté en flèche; on observe cette tendance dans toutes les catégories d'acheteurs de sexe féminin, notamment les femmes célibataires, divorcées ou veuves. A Winnipeg, les acheteuses d'une première maison considèrent leur propriété comme un placement et elles souhaitent qu'elle s'apprécie. Cette catégorie de femmes privilégie normalement les maisons de plain-pied construites dans des quartiers sûrs et établis. Elles ont tendance à dépenser entre 100 000 $ et 150 000 $. Les acheteuses plus âgées qui changent de maison sont de plus en plus intéressées par les condominiums. Elles dépenseront, en général, entre 200 000 $ et 300 000 $.

Les acheteurs de sexe féminin ont été nettement plus actifs au cours des trois dernières années à Regina, plus particulièrement durant la dernière année, à l'image, d'ailleurs, de la vigueur généralisée du marché de l'habitation en ville. Peu importe leur âge, les acheteurs de sexe féminin classent la sécurité, l'espace et le style aux premiers rangs des caractéristiques recherchées dans une maison. L'on constate sans surprise qu'un nombre important d'acheteuses à Regina privilégient le style de vie des condominiums sans entretien et des maisons en rangée situés près des commodités du centre-ville et qui se vendent entre 100 000 $ et 160 000 $. Les acheteuses plus âgées choisissent également des propriétés qui ne nécessitent pas d'entretien de leur part, comme les condominiums de luxe. Elles sont disposées à payer davantage que leurs cadettes, parfois plus de 250 000 $.

Depuis cinq ans, Edmonton connaît une augmentation du nombre de femmes qui achètent seules des biens immobiliers; on s'attend d'ailleurs à ce que la tendance haussière se maintienne. Les femmes joignent le marché de l'habitation pour des raisons et des besoins divers : les acheteuses d'une première maison sont normalement âgées de 25 à 35 ans, instruites et recherchent un condominium ou une maison en rangée qui leur procure la sécurité et le style de vie qui ne nécessite aucun entretien de leur part.

Cette catégorie de femmes privilégie les districts d'Oliver, de Riverdale et de Rossdale, qui attirent les acheteurs disposés à payer 285 000 $ et plus. Les femmes professionnelles qui veulent une maison de niveau supérieur ou qui sont divorcées joignent le marché avec des liquidités provenant de la vente de leur précédente maison. Ce groupe s'intéresse généralement à des maisons unifamiliales construites dans un secteur établi, tel que Laurier Heights, Stratchcona et Parkview, ou, à l'opposé, recherche un tout nouveau quartier, comme Gloustenbury et MacEwan. Les acheteurs de sexe féminin de plus de 50 ans
dépensent normalement entre 250 000 $ et 450 000 $.

Les femmes - qu'elles achètent leur première propriété ou une maison de niveau supérieur - jouent un rôle actif dans le marché de l'habitation de Calgary. Ces derniers temps, la ville a enregistré une croissance fulgurante de transactions chez les jeunes acheteuses célibataires, alors que les femmes divorcées et veuves occupaient une position plus modérée. L'augmentation du nombre de femmes âgées de 25 à 35 ans qui achètent seules des maisons est le reflet d'une économie saine, de taux d'intérêt faibles, de revenus élevés et d'une migration interne à la hausse. A l'intérieur du noyau urbain de Calgary, les condominiums sont davantage recherchés par les acheteuses d'une première maison. Leur coût abordable, la proximité des commodités offertes par le centre-ville et le style de vie sans entretien de leur part sont les principaux facteurs. Les condominiums à Mission, à Cliff Bungalow, à Lower Mount Royal et à Kensington se situant dans la fourchette de prix entre 330 000 $ et 400 000 $ sont les plus convoités. Le quartier McKenzie Towne est populaire auprès des acheteuses d'une première propriété qui préfèrent acquérir une maison unifamiliale. Dans ce quartier, une propriété individuelle se vend entre 350 000 $ et 450 000 $.

Bien que les femmes aient toujours joué un rôle important dans le marché de l'habitation de Vancouver, leur influence s'est particulièrement démarquée au cours des trois à cinq dernières années. En règle générale, les acheteuses d'une première propriété sont davantage attirées par des condominiums valant entre 300 000 $ et 400 000 $ et elles privilégient les secteurs de Kitsilano et du centre-ville. Les femmes divorcées et celles qui achètent une maison de niveau supérieur en ville se tournent normalement vers les maisons en rangée semi-duplex et les maisons individuelles dans la fourchette de prix de 700 000 $ à 1 000 000 $. Afin de générer un revenu supplémentaire, les acheteuses célibataires d'âge mûr ont de plus en plus tendance à acheter des propriétés dont elles peuvent louer une partie.

Fourchette de prix propre aux acheteurs de sexe féminin
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                      Fourchette de prix
                  Acheteuses d'une première         Fourchette de prix
                          propriété                Acheteuses d'âge mûr
    -------------------------------------------------------------------------
    Halifax            200 000 $ et plus             200 000 $ et plus
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    Montréal           300 000 $                     300 000 $
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    Ottawa          De 250 000 $ à 300 000 $         350 000 $ et plus
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    Toronto         De 200 000 $ à 400 000 $         400 000 $ et plus
    -------------------------------------------------------------------------
    Winnipeg        De 100 000 $ à 150 000 $      De 200 000 $ à 300 000 $
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    Regina          De 100 000 $ à 160 000 $         Moins de 250 000 $
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    Edmonton           285 000 $ et plus          De 250 000 $ à 450 000 $
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    Calgary         De 330 000 $ à 450 000 $      De 400 000 $ à 450 000 $
    -------------------------------------------------------------------------
    Vancouver       De 300 000 $ à 400 000 $      De 700 000 $ à 1 000 000 $
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    Source:   Recherche qualitative, Royal LePage

Méthodologie

Le rapport est le fruit d'un sondage réalisé (par la société Maritz Research) auprès de Canadiens et de Canadiennes pour connaître les comportements et les transactions d'achat ainsi que d'une analyse du marché régional quant aux tendances et aux activités relativement aux acheteurs de maison de sexe féminin à l'échelle du pays.

Maritz Research a effectué un sondage téléphonique auprès d'un échantillon aléatoire et représentatif composé de 1 002 Canadiennes et de 1 000 Canadiens de 18 ans et plus. La taille de ces deux échantillons permet d'obtenir des résultats précis à +/-3,10 p. 100, 19 fois sur 20 dans les deux cas. Les entrevues téléphoniques ont été menées entre le 15 et le 20 février 2007.

A propos de Royal LePage

Grâce à son réseau de plus de 12 600 agents, répartis dans 600 bureaux partout au Canada, qui exercent leurs activités sous les raisons sociales de Royal LePage, Johnston and Daniel et Realty World, Royal LePage est le premier fournisseur de services de franchise aux maisons de courtage immobilier résidentiel. Royal LePage assure la gestion du Fonds Royal LePage Franchise Services, une fiducie de revenus inscrite à la Bourse de Toronto (TSX) sous le symbole "RSF.UN".

Pour en savoir davantage, visitez le site www.royallepage.ca .

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