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Hausse phénoménale des mises en chantier

Hausse phénoménale des mises en chantier

Le nombre de mises en chantier dans la région de Québec a fait un bond vertigineux de 129 % au cours du premier trimestre de 2010.

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), 1 125 unités ont été mises en chantier entre janvier et mars 2010, comparativement à 491 à la même période l’an dernier.

D’après Élisabeth Koulouris, analyste principale, la stabilité du marché de l’emploi et la faiblesse des taux hypothécaires contribuent à maintenir une forte demande.

«Le premier trimestre de 2009 a été beaucoup moins actif. Cela dit, la faiblesse des taux hypothécaires a pour effet de stimuler le marché de l’habitation. Et comme le ratio vendeur-acheteur est faible, on assiste à un débordement du côté de la construction», a-t-elle indiqué.

 

L’étau se resserre

À la fin de 2009, le ratio à Québec était de 4,2 vendeurs pour un acheteur, alors que dans un marché équilibré on devait compter autour de 8 à 10 vendeurs pour un acheteur, a poursuivi Mme Koulouris.

«Le marché s’est resserré encore. On le voit très bien. Il y a toujours des hausses de prix dans la région de Québec du côté de l’existant.»

La stabilité du marché de l’emploi attire chaque année des nouveaux travailleurs dans la région qui doivent se dénicher un logis. Uniquement pour 2008, le bilan migratoire faisait état de 5 500 nouveaux arrivants.

«C’est élevé. Si on regarde les années 2000 à 2009, les données reflètent le double de la décennie précédente. Dans les années 1990, on parlait d’un bilan migratoire de 20 000 personnes dans la région de Québec. Et là, ça va être autour de 40 000. C’est important de le souligner. »

La formation de nouveaux ménages et par conséquent la hausse du revenu familial, font également partie des facteurs expliquant le «boom» que vit actuellement la région de Québec dans le secteur de la construction.

 

Plus de maisons haut de gamme

Autre phénomène nouveau, la SCHL constate une augmentation dans la construction de maisons individuelles haut de gamme.

La part de marché pour les maisons de 400 000 $ et plus n’a pas cessé de croître au fil des ans. Soutenu par les deuxièmes acheteurs, ce marché est passé de 4 %, en 2006, à 16 %, en 2009.

«Ça peut aussi s’expliquer avec le fait que le prix des terrains a beaucoup augmenté», ajoute Mme Koulouris.

Pour 2009, le prix moyen d’une maison se situait à 294 000 $, incluant le terrain, ce qui correspond à une augmentation de 12 % par rapport à 2008. La valeur des terrains a pour sa part crû de 45 %, entre 2006 et 2009.

Selon la SCHL, la région de Québec est celle qui a connu la plus forte progression de mises en chantier à travers la province.

 

Association des Propriétaires du Québec

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