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Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?

Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?

Le nombre de cas de syndrome de Diogène augmente chaque année et les service en sécurité incendie doivent s'y adapter.
Par exemple, la Ville de Longueuil est passée de 11 cas en 2009 à 100 cas en 2014.

En juin 2017, un incendie a éclaté dans un immeuble de huit logements de la rue Caroline, à Cowansville.
L'immeuble a été ravagé et les pompiers n'ont pu intervenir rapidement à cause de l'accumulation, aucun moyen de circuler.

Selon l'INSPQ, Institut national de santé publique du Québec, l’augmentation du nombre de signalements au cours des dernières années laisse présager un problème social et de santé publique en émergence, qui devra être suivi et documenté davantage.
En plus de requérir les services des partenaires du réseau curatif de la santé (CLSC, services psychiatriques) et du secteur municipal (services d’inspection, d’incendie), les conditions d’insalubrité morbide dans les domiciles interpellent la santé publique, particulièrement lorsque les cas se manifestent dans les immeubles à logements. En effet, les impacts à la santé reliés à des conditions d’insalubrité majeure ne touchent pas uniquement les individus atteints, mais également le voisinage ainsi que toute personne ayant à les côtoyer plus ou moins étroitement.


Définition et effets

Le syndrome de Diogène est un trouble du comportement qui se manifeste par des conditions de vie négligées, voire insalubres.

Les manifestations caractéristiques du syndrome de Diogène sont principalement:

- Saleté extrême, odeurs fétides ou nauséabondes, absence d’hygiène corporelle ou domestique
- Accumulation d’objets divers, de nourriture avariée, de détritus, etc.
- Encombrement et désordre extrêmes, amoncellement d’objets divers, obstruction quasi complète des pièces
- Auxquels s’ajoutent souvent la présence d’animaux, de vermine, de toiles d’araignées

Le syndrome de Diogène affecte principalement des personnes âgées ou malades, mais il peut aussi toucher les personnes plus jeunes dont, notamment, celles souffrant de solitude après la mort de leur conjoint ou d’un proche.

Des personnes qui, à tort ou à raison, se sentent financièrement fragiles peuvent aussi être à risque de développer un besoin maladif d’économiser, d’accumuler et de garder en réserve divers objets et déchets.

Lorsque le syndrome se manifeste, les conditions de vie qui en résultent peuvent affecter la santé et la sécurité des occupants ainsi que celles des visiteurs (intervenants, membres de la famille) et des voisins.


Quels sont les impacts et les risques?

Risques d’incendie
Du fait de leur encombrement extrême et de l’accumulation de déchets/objets, les logements présentent des risques sérieux d’incendie que les pompiers pourront difficilement maîtriser, puisqu’il est difficile d’y circuler.

Insectes
Divers insectes peuvent s’installer dans les déchets et se multiplier : on trouve, notamment, des punaises de lit, des blattes et des coquerelles.

Animaux et vermine
Les animaux domestiques et la vermine (rats et autres rongeurs) peuvent être porteurs de parasites et de maladies transmissibles à l’humain.

Allergies
Le contact avec des excréments de blattes ou de vermine peut provoquer des allergies et même de l’asthme, surtout chez les enfants. Les piqûres d’insectes peuvent aussi entraîner des réactions allergiques graves.




Source :
https://ombudsmandemontreal.com/le-syndrome-de-diogene/3375
https://www.inspq.qc.ca/bise/insalubrite-syndrome-de-diogene-et-sante-publique

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