Aller au contenu principal

Les Canadiens de la génération Y rêvent d'être propriétaires, mais la plupart ne s'y préparent pas

Les Canadiens de la génération Y rêvent d'être propriétaires, mais la plupart ne s'y préparent pas

Soixante pour cent d'entre eux croient que la propriété coûte aussi cher que la location, bien que ceux qui sont propriétaires d'une maison parviennent à économiser davantage.

Selon un nouveau sondage mené par la Banque CIBC, les Canadiens âgés de 18 à 37 ans qui louent un logement ou habitent chez leurs parents rêvent encore d'acheter une maison, mais peu d'entre eux sont en bonne voie de réaliser ce rêve. Bien que près de la moitié (46 %) de ceux qui prévoient acheter une maison planifient le faire au cours des cinq prochaines années, 76 % d'entre eux n'ont pas encore commencé à mettre de l'argent de côté ou disposent d'économies représentant moins d'un quart de la mise de fonds.

 

« Notre sondage révèle qu'un faible nombre de gens de la génération Y prennent les mesures nécessaires pour devenir propriétaires, souligne Grant Rasmussen, premier vice-président, Conseils, Services bancaires mobiles, Banque CIBC. On ne peut pas acheter une maison seulement avec des intentions et un vouloir. Il est important de mettre en place une stratégie financière pour tirer profit de votre revenu au maximum et choisir le bon plan d'épargne pour atteindre votre objectif maintenant et dans les années à venir. »

Principales conclusions du sondage :

  • 65 % des Canadiens de la génération Y âgés de 18 à 37 ans sont actuellement locataires (42 %) ou vivent chez leurs parents ou d'autres membres de leur famille (23 %).
    • 94 % de ceux qui louent actuellement un logement ou vivent chez leurs parents ou d'autres gens prévoient acheter une maison.
        • 67 % de ceux qui planifient acheter une maison n'ont pas encore commencé à mettre de l'argent de côté.
        • 46 % d'entre eux prévoient acheter une maison au cours des cinq prochaines années, mais très peu de ceux-ci ont accumulé assez d'argent pour payer la mise de fonds
        • 31 % d'entre eux disposent d'économies représentant environ le quart de la mise de fonds
        • 9 % d'entre eux disposent d'économies représentant environ la moitié de la mise de fonds.
        • 7 % d'entre eux disposent d'économies représentant les trois quarts de la mise de fonds.
        • 7 % d'entre eux disposent d'économies représentant la totalité de la mise de fonds.
        • 45 % d'entre eux n'ont pas encore commencé à mettre de l'argent de côté.
    • 45 % des locataires et le tiers des gens vivant chez leurs parents (39 %) perçoivent l'attrait de l'accès à la propriété, mais estiment que ce n'est plus réaliste ou souhaitable.
  • 35 % des Canadiens âgés de 18 à 37 ans sont propriétaires d'une maison.
    • 58 % des propriétaires de la génération Y craignent que la hausse des taux ait une incidence négative sur leur capacité à gérer les dépenses ménagères actuelles.
    • 75 % d'entre eux disent qu'être propriétaire présente des inconvénients et des « coûts sociaux importants », comme la diminution du nombre de rencontres sociales et l'augmentation du temps de transport pour visiter la famille et les amis.

« Bien que la majorité des gens de la génération Y rêvent toujours d'acheter une maison un jour, le prix élevé des maisons, la perspective d'une hausse des taux et les nouvelles règles d'admissibilité incitent certains d'entre eux à mettre en pause le processus et à se demander si l'achat d'une maison est réaliste et même désirable pour eux, ajoute M. Rasmussen. L'idéal est de connaître votre coût total de logement et de commencer à planifier tôt afin de comparer le prix de votre loyer au prix des maisons en vente, en tenant compte de votre stratégie financière globale et du mode de vie que vous souhaitez avoir. »

Les locataires risquent de rater des occasions d'économiser

Le sondage démontre que bien que la raison principale d'acheter une maison soit de posséder « un endroit où établir ses racines et élever une famille » (49 %), un nombre presque égal de gens sont d'avis que payer un loyer est « une perte d'argent » (46 %). Les résultats du sondage laissent également supposer que les locataires manquent une occasion d'épargner pour l'avenir.

Pas moins de 60 % des gens de la génération Y considèrent que louer un logement revient aussi cher que d'acheter une maison. Cependant, le sondage démontre que les propriétaires de la génération Y payent pas moins de 50 % de plus par mois en frais d'habitation que les locataires de leur âge, et plus de la moitié (51 %) des propriétaires admettent ne pas avoir bien compris l'étendue des coûts liés à la propriété d'une maison avant d'en faire l'achat.

Malgré leurs dépenses élevées, les propriétaires de la génération Y arrivent à économiser plus d'argent par mois que les locataires ou les gens vivant chez leurs parents, soit 566 $ en moyenne, comparativement à 368 $ et 360 $, respectivement. De plus, les propriétaires de maison ont amassé en moyenne un coussin de 60 600 $, ce qui revient à plus du double de celui de leurs pairs qui louent un logement ou habitent chez leurs parents.

Dans la plupart des cas, étant donné qu'ils n'ont pas les mêmes coûts de logement que les propriétaires, les locataires ont une réelle occasion de faire croître leur patrimoine. Pourtant, quels que soient leurs revenus, les locataires de la génération Y sont moins nombreux à faire de l'épargne une priorité. En fait, le sondage démontre que seulement 18 % des locataires et des gens vivant chez leurs parents qui prévoient acheter une maison ont rencontré un expert financier, et que moins de la moitié (45 %) d'entre eux tiennent un budget mensuel.

« C'est lorsqu'ils décident d'acheter une maison que la majorité des gens commencent à songer sérieusement à leurs finances, à réduire les dépenses et à adopter les habitudes d'épargne et les comportements nécessaires pour atteindre leur objectif d'accès à la propriété. Cependant, pour les gens de la génération Y qui louent un logement ou vivent encore chez leurs parents, il est facile de remettre à plus tard l'épargne et la mise en place d'une stratégie financière, souligne M. Rasmussen. N'oubliez pas, plus vous commencez à économiser tôt, plus votre argent va fructifier. Le statut de locataire ne doit pas être vu comme un permis de dépenser.

Même si vous finissez par ne jamais acheter de propriété, il est très important de rencontrer le plus tôt possible un conseiller qui vous aidera à déterminer vos objectifs à court et à long terme, et à commencer à travailler en vue de les atteindre. Il est facile de se laisser emporter par l'idée de posséder une maison, mais l'achat d'une propriété n'est pas la seule manière d'accroître votre valeur nette », ajoute-t-il.

Service des communications

Adhérez dès maintenant

Pas encore membre de l'APQ ?

Profitez de tous nos services en vous inscrivant dès maintenant

Ce site utilise des cookies afin de pouvoir vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.