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Les ventes résidentielles rebondissent au Canada en janvier

Les ventes résidentielles rebondissent au Canada en janvier

Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont rebondi à l'échelle nationale en janvier 2016 par rapport au mois dernier.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté légèrement de 0,5 % de décembre à janvier.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 8 % par rapport aux résultats enregistrés en janvier 2015.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a reculé de 4,9 % de décembre à janvier.
  • Le marché canadien de la revente s'est resserré, mais demeure équilibré dans l'ensemble.
  • L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 7,7 % d'une année à l'autre en janvier.
  • Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 17 % d'une année à l'autre en janvier; cependant à l'exception de la Colombie-Britannique et de l'Ontario où il a baissé de 0,3 %.

Le nombre de maisons qui ont changé de main par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a augmenté légèrement de 0,5 % en janvier 2016, par rapport à décembre de l'année dernière. Cette hausse mensuelle a fait monter les ventes nationales à son plus haut sommet depuis la fin de 2009.

Le nombre de marchés locaux du logement était presque réparti également entre ceux où les ventes ont augmenté par rapport au mois précédent, et ceux où les ventes ont baissé. Les hausses mensuelles des ventes dans le Grand Toronto et la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique ont alimenté la hausse des ventes à l'échelle nationale et compensé les baisses à Calgary, Edmonton et dans la région de l'Okanagan.

« On s'attendait à ce que les acheteurs de maisons unifamiliales dans le Grand Toronto et la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique prennent leur décision d'achat avant que le resserrement des règlements hypothécaires n'entre en vigueur en février 2016 », affirme la présidente de l'ACI, Pauline Aunger. « Si l'offre d'inscriptions dans ces marchés n'était pas si basse, les ventes en janvier auraient probablement atteint des sommets encore plus élevés. Entre-temps, d'autres plus importants marchés urbains du logement affichent une offre abondante d'inscriptions, particulièrement où certains acheteurs ont fait preuve d'une prudence croissante, compte tenu de l'incertitude des perspectives d'emploi. Étant donné que les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l'évolution du marché de l'habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer à l'avenir. »

« Janvier 2016 a repris là où 2015 a pris fin, si bien que les maisons unifamiliales dans le Grand Toronto et le Grand Vancouver se faisaient rares malgré la forte demande, contrairement aux acheteurs maintenus à l'écart et à l'offre abondante dans un certain nombre de marchés du logement en Alberta », fait savoir Gregory Klump, l'économiste en chef à l'ACI. « Le resserrement des règlements hypothécaires qui entre en vigueur en février risque de réduire le bassin d'acheteurs potentiels qui sont admissibles au financement hypothécaire et d'entraîner une baisse des ventes à l'échelle nationale dans les mois à venir. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 8 % d'une année à l'autre en janvier 2016 et se situaient à 2,6 % au-dessus de la moyenne notée au cours des dix dernières années en janvier. Les ventes ont augmenté dans environ les deux tiers des marchés locaux par rapport à janvier 2015. Encore une fois, la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique et le Grand Toronto ont contribué le plus à la hausse nationale.

Le nombre de nouvelles inscriptions a baissé de 4,9 % en janvier par rapport à décembre, ce qui a plus que renversé les hausses mensuelles enregistrées au cours des deux derniers mois de 2015. Les plus importants marchés urbains du logement au Canada ont contribué à la baisse mensuelle de nouvelles inscriptions, y compris ceux de la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, de Calgary, d'Edmonton, du Grand Toronto, d'Hamilton-Burlington, d'Ottawa et de Montréal.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 59,2 % en janvier en raison de la chute de nouvelles inscriptions. Le résultat en janvier était le ratio le plus élevé depuis novembre 2009. On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit d'un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait dans cette étendue dans environ 45 % des marchés locaux en janvier. Un peu plus d'un tiers des marchés locaux ont enregistré un ratio au-dessus de 60 %; comme dans les derniers mois, pratiquement tous ces marchés du logement sont situés en Colombie-Britannique et en Ontario.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,3 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de janvier 2016, soit une baisse par rapport à 5,4 mois à la fin de l'année dernière et le niveau le plus bas en près de six ans. Les données à l'échelle nationale baissent en raison du resserrement des marchés en Colombie-Britannique et en Ontario. Cela est particulièrement vrai dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et à Hamilton-Burlington, où à l'heure actuelle, les mois d'inventaire se situent à deux mois ou moins.

L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 7,73 % d'une année à l'autre en janvier, soit le gain le plus important en plus de cinq ans. La croissance des prix d'une année à l'autre s'est accélérée pour les maisons unifamiliales à deux étages et les appartements.

On retrouve encore en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+9,97 %), suivies des maisons unifamiliales à un étage (+6,86 %), des maisons en rangée (+6,46 %) et des appartements (+5,16 %).

La croissance des prix d'une année à l'autre a continué de varier grandement parmi les marchés du logement dont tient compte l'indice. On note les plus importantes hausses dans le Grand Vancouver (+20,56 %) et la vallée du Bas-Fraser (+16,94 %), suivies du Grand Toronto (+10,69 %).

On note une hausse d'un peu plus de 7 % d'une année à l'autre dans le prix des maisons à Victoria, tandis que les prix sur l'île de Vancouver ont augmenté de 5,5 %.

En comparaison, le prix des maisons a chuté d'environ 3 % d'une année à l'autre à Calgary, d'environ 2 % à Saskatoon, et de moins de 1 % à Regina. Bien que les prix aient commencé à baisser à Calgary et à Saskatoon assez récemment, les prix affichent une baisse à Regina depuis le début de 2014.

Les prix ont monté d'une année à l'autre à Ottawa (+1,10 %), augmenté modérément dans le Grand Montréal (+1,48 %) et continué de prendre davantage de vigueur dans le Grand Moncton (+6,57 %).

L'Indice des prix des propriétés  MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en janvier 2016 s'élevait à 470 297 $. Cela représente une hausse de 17 % d'une année à l'autre.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés du logement les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l'on ne tient pas compte de ces deux marchés du logement dans les calculs, la moyenne est plus modeste à 338 392 $, et la hausse d'une année à l'autre baisse à 8 %.

Malgré cela, la hausse reflète un tir à la corde entre les fortes hausses du prix moyen dans les marchés du logement des environs du Grand Toronto et dans le Bas-Fraser de la Colombie-Britannique et les prix stables ou à la baisse ailleurs au Canada. Si l'on ne tient pas compte de la Colombie-Britannique et de l'Ontario dans les calculs, le prix moyen baisse encore davantage pour atteindre 286 911 $, ce qui représente une faible baisse de 0,3 % d'une année à l'autre.

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