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Au Canada, les ventes résidentielles et les nouvelles inscriptions sont encore en hausse en juin

Au Canada, les ventes résidentielles et les nouvelles inscriptions sont encore en hausse en juin

Selon les statistiques publiées par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles et les nouvelles inscriptions ont continué de se redresser à l’échelle nationale en juin 2020.

Sommaire

  • Les ventes résidentielles ont augmenté de 63 % à l’échelle nationale, d’un mois à l’autre, en juin.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 15,2 % d’une année à l’autre.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 49,5 % de mai à juin.
  • Le nombre de nouvelles propriétés à vendre (non désaisonnalisé) était de 4,8 % supérieur au niveau enregistré en juin 2019.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 0,5 % d’un mois à l’autre, affichant une hausse de 5,4 % d’une année à l’autre.
  • Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a affiché un gain de 6,5 % d’une année à l’autre.

En juin 2020, les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont rebondi de 63 % de plus, revenant aux niveaux normaux pour juin. Elles sont d’environ 150 % supérieures aux niveaux enregistrés en avril.

Les transactions ont encore augmenté d’un mois à l’autre à l’échelle du pays. Sur les grands marchés canadiens, les ventes ont augmenté de 83,8 % dans le Grand Toronto, de 75,1 % à Montréal, de 60,3 % dans le Grand Vancouver, de 99,7 % dans la vallée du Fraser, de 54,9 % à Calgary, de 59 % à Edmonton,

de 22,5 % à Winnipeg, de 34,8 % à Hamilton-Burlington, de 67,9 % à London and St. Thomas, de 55,6 % à Ottawa et de 43,6 % à Québec.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont affiché un gain de 15,2 % d’une année à l’autre en juin.

« Les courtiers et agents à l’échelle du pays constatent une reprise de plus en plus marquée des activités », précise Costa Poulopoulos, président de l’ACI. « Avec le retour des propriétaires-vendeurs et des acheteurs sur le marché, nous continuons à nous assurer que les clients sont en sécurité en nous conformant aux directives et aux conseils des autorités gouvernementales et de santé publique, en utilisant de plus en plus la technologie pour inscrire et présenter virtuellement des propriétés, tout en fournissant des méthodes sûres pour remplir les formulaires et les contrats nécessaires. Comme toujours, mais peut-être plus que jamais, les courtiers et agents immobiliers membres de l’ACI demeurent votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une propriété », souligne M. Poulopoulos.

« Alors que les résultats de juin étaient pour la plupart revenus à des niveaux normaux, nous ne sommes évidemment pas revenus à la normale encore », a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal à l’ACI.

« Je suppose qu’il faut faire preuve d’un optimisme prudent. Le marché s’est redressé beaucoup plus

rapidement que plusieurs ne l’auraient pensé, mais ce qui se passera plus tard cette année demeure inconnu. Cela dit, le suivi à fréquence élevée laisse croire que les résultats de juillet seront encore meilleurs. »

En juin, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 49,5 % comparativement à mai. Comme pour les ventes, des gains ont été affichés dans l’ensemble du pays.

Le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré pour atteindre 63,7 % en juin, par rapport à 58,5 % en mai.

Par ailleurs, le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre toutes les propriétés de l’inventaire courant au taux de vente actuel.

On comptait seulement 3,6 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juin 2020, le plus bas niveau en seize ans pour cette mesure.

En juin 2020, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a augmenté de 0,5 %, comparativement à celui de mai.

Parmi les 20 marchés que l’Indice mesure actuellement, 17 ont affiché des hausses d’un mois à l’autre en juin.

D’une manière générale, la hausse des prix s’accélère de nouveau à l’est du Manitoba, à l’exception de Toronto pour l’instant. Les prix en Colombie-Britannique sont également en hausse, à l’exception de Vancouver. Les prix des propriétés sont en baisse à Calgary, tandis qu’ailleurs dans les Prairies, les prix sont soit stables, soit en hausse.

L’IPP MLS® global et composé (non désaisonnalisé) a affiché une hausse de 5,4 % d’une année à l’autre en juin.

L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances de prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en juin 2020 se situait presque à

539 000 $, soit une hausse de 6,5 % comparativement au même mois l’année dernière.

Le prix moyen national est fortement influencé par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 107 000 $. Dans les mois à venir, les fluctuations des ventes dans ces deux marchés en particulier pourraient avoir un effet multiplicateur considérable sur le prix moyen national, que ce soit à la hausse ou à la baisse.

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