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Les Canadiens sont prêts à payer toujours davantage pour une propriété récréative

Les Canadiens sont prêts à payer toujours davantage pour une propriété récréative

La hausse du prix des propriétés récréativesse poursuit sur la plupart des marchés en raison de la forte demande et de la pénurie de maisons. Comme les propriétaires actuels ne sont pas intéressés à vendre leur chalet et que nombre de jeunes professionnels arrivent sur le marché, il faut s'attendre à faire face à un marché serré, selon le Rapport sur les propriétés récréatives 2006 de Royal LePage publié aujourd'hui.

Le rapport est le fruit d'un sondage réalisé (par la société Maritz Research) auprès de propriétaires de chalet au Canada pour connaître les comportements et les transactions d'achat ainsi que d'une analyse du marché quant aux prix des propriétés récréatives, aux tendances et aux activités de certains secteurs des loisirs à l'échelle du pays.

L'analyse du marché révèle une hausse appréciable des prix dans la plupart des marchés récréatifs et des catégories passés en revue. Bien que le prix moyen d'une propriété récréative située au bord de l'eau et à accès terrestre s'établit à 380 507 $, certaines régions très prisées - telles que Grand Bend, Honey Harbour, la baie Georgienne, Wasaga Beach, les Muskokas, les Kawarthas, Cranbrook, Kelowna, Vernon, Okanogan et Fernie - affichent des prix variant de 500 000 $ à plus de 1 million $. Le prix moyen d'un chalet s'établit à 413 694 $, tandis que selon l'Etude Royal LePage sur le prix des maisons au Canada pour le premier trimestre, le prix moyen au pays d'une maison standard à deux étages est de 340 956 $.

Bien que les prix soient élevés, près du quart (24 %) des Canadiens qui prévoient acheter une propriété récréative seraient prêts à dépenser davantage pour une telle propriété que pour leur résidence principale. Plus de la moitié (52 %) des gens de ce groupe consacreraient entre 50 000 $ et 150 000 $ de plus à une propriété récréative, tandis que 14 % de ceux-ci dépenseraient au-delà de 150 000 $ de plus pour ce type de propriété.

"Les prix des propriétés récréatives montent en flèche dans la plupart des marchés au pays et ne semblent pas près de fléchir dans un avenir rapproché, affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage Real Estate Services. Compte tenu du nombre grandissant d'acheteurs qui arrivent sur le marché - les professionnels de zones urbaines, les jeunes familles et les baby-boomers - et qui sont tous à la recherche de propriétés similaires, il n'est pas surprenant que les prix soient à la hausse."

M. Soper ajoute : "Malgré que les prix des propriétés récréatives soient bien au-dessus du prix moyen d'une résidence principale dans certaines régions, les Canadiens à la recherche de beau temps et les adeptes du ski demeurent centrés sur le concept de la société des loisirs. Fait intéressant, le sondage a révélé que 19 % des gens qui prévoient ou considèrent l'achat d'une propriété récréative songent à la payer au comptant."

Il est intéressant également de constater que 35 % des gens qui prévoient acheter un chalet et qui en considèrent l'achat ont prévu dépenser environ 100 000 $ à moins de 300 000 $ pour leur propriété récréative, tandis que seulement 5 % des gens qui prévoient faire l'acquisition d'une telle propriété ont prévu dépenser entre 300 000 $ et moins de 500 000 $. Une telle fourchette de prix englobe le prix moyen d'un chalet.

Attirés par la paix et la tranquillité associée à la vie de chalet et par le temps passé en famille, les jeunes adultes et ceux d'âge moyen constituent la majorité des acheteurs éventuels. L'étude a démontré que 78 % des Canadiens, qui sont susceptibles d'acheter ou qui prévoient acheter une propriété récréative au cours des trois prochaines années, ont moins de 49 ans.

Bien que l'attrait pour un chalet soit marqué, la quête pour une propriété récréative peut s'avérer plutôt difficile cette année. En effet, seulement 15 % des propriétaires de chalet ont déclaré qu'ils seraient prêts à vendre leur propriété au cours des trois prochaines années - une légère baisse par rapport à 2005 - limitant ainsi le nombre de revente de propriétés récréatives à venir sur le marché. En outre, 60 % des propriétaires de chalet prévoient léguer leur propriété à la famille.

Malgré qu'un nombre infini d'éléments servent à caractériser une propriété récréative, les trois plus importants critères établis par les Canadiens dans le choix d'une telle propriété sont : une propriété située sur le bord de l'eau, un terrain avec arbres matures fournissant une certaine intimité et un grand quai.

Autres résultats du sondage :

  • 9 % des Canadiens possèdent un chalet ou une propriété récréative, tandis que 4 % prévoient en acheter un(e) et cinq pour cent 5 % songent à en faire l'acquisition au cours des trois prochaines années.
  • En examinant les différentes méthodes de financement possibles pour l'achat d'une propriété récréative, il est surprenant de constater que 61 % des gens qui prévoient faire l'acquisition d'une propriété ou qui en considèrent l'achat ont déclaré qu'ils ne songeraient jamais à acheter une propriété avec un frère ou une soeur ou un membre de la famille. De même, 64 % des gens qui envisagent l'achat d'une propriété ont affirmé qu'ils ne songent même pas à la louer au cours de l'année afin de la rentabiliser.
  • 69 % des répondants canadiens, qui prévoient ou considèrent faire l'acquisition d'un chalet, préfèrent une propriété récréative habitable toute l'année.
  • 61 % préfèrent s'éloigner davantage d'une ville ou d'un petit centre urbain que de se retrouver à proximité des services urbains.

La société Maritz Research a réalisé le volet sondage du Rapport sur les propriétés récréatives de Royal LePage entre le 27 avril et le 8 mai 2006. Parmi les 3 005 adultes canadiens sélectionnés au hasard, 529 répondants étaient admissibles au sondage. Un échantillon de cette taille produit généralement des résultats précis à plus ou moins 4,26 %, 19 fois sur 20, si l'on compare à ceux qu'ils auraient été si toute la population adulte du Canada avait participé au sondage. Ces données ont fait l'objet d'une évaluation statistique afin d'assurer que les facteurs région, âge et sexe étaient représentatifs de la population canadienne actuelle, en fonction des données du recensement 2001.

À propos de Royal LePage

Grâce à son réseau de plus de 11 700 agents, répartis dans 600 bureaux partout au Canada, qui exercent leurs activités sous les raisons sociales de Royal LePage, Johnston and Daniel et Realty World, Royal LePage est le premier fournisseur de services de franchise aux maisons de courtage immobilier résidentiel. Royal LePage assure la gestion du Fonds Royal LePage Franchise Services, une fiducie de revenus inscrite à la bourse de Toronto (TSX), sous le symbole "RSF.UN". Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site http://royallepage.ca/.

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