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Une fraude immobilière majeure démasquée à Montréal

Une fraude immobilière majeure démasquée à Montréal

Une fraude immobilière d’au moins 5 M$ a été démasquée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avec l’arrestation de Robert Moniz, 37 ans, à Montréal.

M. Moniz devra affronter 53 chefs d’accusation au criminel pour fraude, fabrication de faux documents et utilisation de documents contrefaits du 1er mars 2007 au 12 juillet 2008.

Le stratagème allégué : demander à des habitants de Montréal, Laval et les Laurentides de prêter leurs noms afin d’effectuer l’achat de propriétés immobilières.

«L’accusé recrutait les victimes en échange de quelques milliers de dollars, indique le caporal Luc Thibault, relationniste de la GRC à Montréal. Il promettait de s’occuper des papiers et de l’achat de la maison.»

Après avoir mis la main sur la propriété, il promettait de la conserver pendant quelques mois sans que ses «clients» ne fassent de paiements sur l’hypothèque. M. Moniz promettait de partager les éventuels profits au moment de la revente.

Les présumées victimes ne savaient pas tout de suite qu’elles se faisaient prendre les doigts dans un stratagème car les paiements étaient effectués pendant quelques temps, précise le relationniste.

«Lorsque les victimes étaient avisées par les institutions financières qu’il fallait rembourser une hypothèque en souffrance, dit M. Thibault, elles devenaient responsables de leur hypothèque, la plupart ayant une valeur de revente inférieure au montant de l’hypothèque.»

La plupart auraient fait faillite et leur dossier de crédit en souffrirait.

«Nous avons reçu plusieurs plaintes mais nous avons enquêté de façon approfondie sur 19 transactions, ajoute le caporal Thibault. Elles se sont toutes avérées frauduleuses et on parle de plus de 5 M$ de pertes pour les victimes. Au moment où on se parle, l’enquête est toujours en cours.»

La GRC voulait agir rapidement au cas où Robert Moniz était encore actif. «Nous voulions arrêter l’hémorragie en faisant une enquête et en obtenant des preuves béton avec les procureurs», confirme Luc Thibault.

Des institutions financières et la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) seraient aussi touchées par la combine de Robert Moniz. Respectivement, elles prêtent et fournissent des services d’assurance.

Le caporal Thibault souligne qu’il faut faire ses devoirs pour prévenir une fraude de ce genre. «Notre message est que oui, c’est légal de prêter son nom mais il faut savoir à qui on le prête, ce qui peut arriver et que l’on devient responsable du contrat.»


 

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