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Enquête locative du printemps 2010 de la SCHL

Enquête locative du printemps 2010 de la SCHL

Selon l’Enquête sur les logements locatifs réalisée au printemps par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation moyen des immeubles d’initiative privée comprenant trois logements et plus s’établissait à 2,5 % en avril dans les centres urbains (10 000 habitants et plus) du Québec. Il s’agit d’une hausse de 0,2 point par rapport à la même période l’an dernier.

« À l’instar du passé récent, l’enquête du printemps 2010 traduit la rencontre de forces opposées qui, au total, ont légèrement favorisé un léger desserrement. Parmi les facteurs qui ont contribué à la détente du marché, deux sont à souligner : la faiblesse relative du marché du travail des jeunes et l’accession à la propriété. Mais si certaines forces ont engendré un relâchement du marché locatif, d’autres ont agi en sens contraire : les facteurs démographiques, dont la migration et le vieillissement, mais également, du côté de l’offre, de la faible proportion de logements locatifs achevés », note Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL.

Par ailleurs, l’enquête révèle des mouvements de plus forte ampleur dans plusieurs RMR, et même un léger recul du côté de la région de Québec. En ce qui a trait aux autres agglomérations urbaines, l’enquête rapporte un taux presque identique (2,4 %) dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 et une hausse plus notable du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants (2,8 % au printemps de 2010, contre 2,4 % à la même période en 2009).

« Le portrait du marché selon la taille du logement est assez uniforme dans la province et n’a pas changé depuis les trois dernières enquêtes du printemps : le marché est plus serré dans le segment des grands appartements. En effet, le taux d’inoccupation est notablement plus faible du côté des appartements de deux et de trois chambres (2,2 % et 2,0 % respectivement) que pour les studios (4,8 %) », ajoute Kevin Hughes.

La variation estimative du loyer moyen dans les immeubles existants a augmenté plus faiblement. Elle se chiffre à 2,2 % par rapport à 2009. Pour ce qui est du taux de disponibilité, il a également augmenté par rapport au printemps dernier.

À l’image du contexte décrit ci-dessus, le taux d’inoccupation dans la RMR de Montréal est demeuré relativement stable pour une troisième année d’affilée. Le taux d’inoccupation y a légèrement augmenté (de 2,7 % à 2,8 %). Par ailleurs, la demande de logements plus spacieux, qui provient notamment des familles, est manifestement toujours soutenue.

Le marché locatif de la RMR de Québec demeure le plus serré des régions métropolitaines canadiennes. Le taux d’inoccupation était de 0,4 % en avril dernier. Cet indicateur du marché révèleune demande très forte qui s’explique, entre autres, par le fait que le marché du travail y demeure actif.

On a observé une détente du marché locatif de la région de Gatineau en avril 2010. Le taux d’inoccupation global y a atteint 2,8 %, comparativement à 2,0 % au printemps 2009. Cette tendance est en grande partie attribuable aux conditions économiques favorables à l’accession à la propriété.

Encore cette année, le marché locatif de la RMR de Sherbrooke se détend : alors qu’il se chiffrait à 2,5 % au printemps de 2009, le taux d’inoccupation y a atteint 3,7 % à la même période cette année. La hausse du taux d’inoccupation dans la RMR de Sherbrooke en 2010 est le résultat d’un ralentissement de la demande, qui a été causé principalement par le phénomène d’accession à la propriété (taux hypothécaires faibles) conjugué à un marché de l’emploi chez les jeunes qui ne fait que commencer à reprendre.

Le marché locatif s’est détendu dans la RMR de Trois-Rivières en avril dernier : le taux d’inoccupation y a atteint 2,5 %, en regard de 1,1 % au cours de la période correspondante de 2009. Une offre importante de nouveaux logements, combinée à une demande moins forte, a fait progresser la proportion de logements vacants dans la région trifluvienne.

Dans la RMR de Saguenay, le taux d’inoccupation était de 1,8 % en avril 2010. Il s’agit d’une légère hausse par rapport à l’an passé et cette évolution indique la fin du resserrement du marché observé pour la première fois en octobre 2009.

Association des Propriétaires du Québec

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