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Les Montréalais achètent des copropriétés au centre-ville pour éviter les déplacements

Les Montréalais achètent des copropriétés au centre-ville pour éviter les déplacements

- Selon le sondage TD Canada Trust sur les copropriétés, le prix abordable de la copropriété est un facteur déterminant pour les jeunes propriétaires -

De nombreux Montréalais choisissent d'acheter une copropriété parce qu'ils veulent vivre au centre-ville et réduire le temps consacré aux déplacements. Selon le sondage TD Canada Trust 2011 sur les copropriétés, mené auprès de Canadiens qui envisagent d'acheter ou qui ont récemment acheté une copropriété, les Montréalais ont cité ces deux raisons comme principales motivations de leur achat d'une copropriété, et ce, dans une plus forte proportion que les répondants de toute autre ville. Le sondage a également établi que le prix abordable des copropriétés est une autre des principales raisons de l'intérêt des Montréalais pour ce type de logement (42 %). Dans l'ensemble des villes ayant participé au sondage, le prix abordable de la copropriété était un facteur important, surtout chez les répondants de moins de 35 ans (62 % contre 46 % pour les autres tranches d'âge). Ce groupe a également tendance à considérer la copropriété comme étant une première étape à l'achat d'une maison, bon nombre d'entre eux songeant à déménager dans un avenir plus ou moins rapproché. Est-ce là une bonne stratégie?

« La commodité de vivre au centre-ville et la possibilité de réduire le temps consacré aux déplacements font en sorte que la copropriété est une option intéressante pour de nombreux Montréalais, qui considèrent en plus qu'elle représente un choix plus abordable qu'une maison, affirme Linda Dupont, Directrice régionale des ventes, Crédit aux particuliers, District Montréal, Centre-Sud, TD Canada Trust. Par contre, si vous comptez plus tard acheter une maison et avez l'intention de déménager dans quelques années à peine, je vous encourage fortement à faire le calcul des coûts que cela occasionnerait, notamment les frais de copropriété, de stationnement et de déménagement. Selon la date de déménagement projetée, ces coûts pourraient dépasser la valeur nette que vous pourriez toucher lors de la vente de votre copropriété. »

Quelles sont les caractéristiques d'une copropriété que les Montréalais considèrent comme étant les plus importantes?

C'est un balcon que les Montréalais recherchent avant tout lorsqu'ils choisissent une copropriété (92 %). Des frais de copropriété raisonnables sont également pour eux un facteur important (91 %); d'ailleurs, 9 Montréalais sur 10 (89 %) n'accepteraient pas de payer plus de 400 $ en frais de copropriété mensuels. Ces chiffres concordent avec ceux d'un sondage similaire mené par TD Canada Trust en 2010. Un bel aménagement intérieur (89 %) est également cité parmi les considérations importantes.

À l'échelle nationale, les répondants de plus de 50 ans sont plus enclins à mentionner l'architecture extérieure comme considération importante (88 %), alors que les plus jeunes s'intéressent davantage au transport public (85 %) et à la proximité des théâtres, des restaurants et des magasins (85 %).

On est si bien chez soi - mais pendant combien de temps?

Quatre Montréalais sur dix (41 %) prévoient vivre dans leur copropriété soit pendant moins de trois ans (14 %) ou entre quatre et six ans (27 %). À l'échelle nationale, le nombre de ceux qui comptent y demeurer peu longtemps est encore plus élevé chez les répondants de moins de 35 ans. D'ailleurs, dans toutes les villes participant au sondage, près d'un quart (22 %) des répondants dans cette tranche d'âge affirment qu'ils ne comptent pas rester plus de trois ans dans leur copropriété, et un autre 45 % prévoient déménager au bout de quatre à six ans.

Le resserrement des règles d'emprunt hypothécaire a-t-il eu une incidence sur le marché des copropriétés?

Comme le sondage TD Canada Trust sur la copropriété a révélé que les jeunes Canadiens se préoccupaient de l'abordabilité des propriétés, il n'est pas surprenant que, pour bon nombre d'entre eux (63 %), la modification de l'amortissement à 30 ans applicable aux nouveaux prêts hypothécaires ait une incidence importante sur leur décision de privilégier la copropriété par rapport à d'autres types de logement. Ces modifications aux règles d'emprunt n'ont pas eu d'incidence sur les intentions des Canadiens de plus de 50 ans; les trois quarts d'entre eux affirment que ces modifications n'ont eu aucune incidence sur leur décision concernant l'achat d'une copropriété.

Fait plutôt inquiétant, le sondage a établi que plus d'un quart des Montréalais qui projetaient d'acheter une copropriété (26 %) n'étaient pas au courant des récentes modifications aux règles d'emprunt. À l'échelle nationale, ce nombre était encore plus élevé (39 %) chez les répondants de moins de 35 ans. « Si vous prévoyez contracter un prêt hypothécaire, il est essentiel d'en comprendre les règles et les options. Ainsi, vous serez en mesure de comparer les avantages et les désavantages des diverses options hypothécaires et de prendre des décisions éclairées concernant le type de prêt hypothécaire et le montant de votre mise de fonds. Cela pourrait vous faire économiser beaucoup l'argent à la longue, explique Mme Dupont. Vous pouvez consulter des spécialistes à la Banque qui vous expliqueront les différentes options hypothécaires et vous aideront à trouver la solution qui vous convient le mieux, notamment les diverses options de versements hypothécaires souples dont vous pourriez un jour avoir besoin. »

Les copropriétés ont la cote chez les baby-boomers, mais leurs raisons diffèrent de celles des jeunes Canadiens

Les personnes de plus de 50 ans choisissent de vivre dans une copropriété parce que cela correspond à leur volonté de vivre dans un logement moins grand. Il n'est pas surprenant de constater qu'une fois installés dans une copropriété, 31 % d'entre eux n'ont aucune intention de déménager de nouveau. Puisqu'ils ont la ferme intention de ne plus bouger, ils décident de rendre leur logement aussi confortable que possible; ainsi, 53 % prévoient dépenser plus de 10 000 $ en rénovations (comparativement à seulement 15 % des répondants de moins de 35 ans).

« De nombreux préretraités considèrent qu'un logement moins grand et moins cher leur convient mieux et leur procure les moyens d'acquérir un nouvel espace plus luxueux, explique Linda Dupont. Je recommande à ces propriétaires de se fixer un budget de rénovation et de ne pas le dépasser. C'est particulièrement important pour ceux dont la stratégie de retraite comprend la vente de la maison pour vivre dans un espace moins grand. Il ne faut surtout pas exagérer et y faire passer tout le surplus d'argent provenant de la vente de la maison antérieure. »

Au sujet du sondage TD Canada Trust de 2011 sur les copropriétés

Entre le 25 mars et le 11 avril, un sondage en ligne personnalisé a été mené par le groupe Environics Research à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, auprès de 806 personnes qui avaient acheté une copropriété dans les 24 derniers mois, qui projetaient de le faire dans les 24 prochains mois, ou envisageaient d'en acheter une.



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