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La valeur des permis de bâtir délivrés par les municipalités a crû de 5,3 % en mars

La valeur des permis de bâtir délivrés par les municipalités a crû de 5,3 % en mars

La valeur des permis de bâtir délivrés par les municipalités a crû de 5,3 % en mars et a atteint le deuxième niveau en importance de son histoire. Les constructeurs ont pris pour 5,5 milliards de dollars de permis. Les intentions de construction sont demeurées élevées dans le secteur de l'habitation, mais cet excellent résultat provenait surtout des investissements planifiés dans la construction d'immeubles non résidentiels.

Ces résultats sont de bon augure pour les travailleurs des secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle, puisque la valeur des permis est un indicateur avancé de l'activité de construction.

Après avoir connu une forte croissance de 15,3 % en février, la valeur des permis de construction non résidentielle a fait un autre bond de 15,1 % en mars pour atteindre 2,1 milliards de dollars. Ce niveau est supérieur de 16,1 % au niveau mensuel moyen maintenu en 2005, une année exceptionnelle pour le secteur non résidentiel. Les résultats favorables en mars s'expliquent principalement par les projets de construction d'hôpitaux.

Dans le secteur de l'habitation, la valeur des permis est demeurée inchangée par rapport à février, s'étant fixée à 3,4 milliards de dollars. Une faible baisse dans la composante unifamiliale a été effacée par une augmentation des permis de construction de logements multifamiliaux. Le secteur de l'habitation est demeuré très dynamique, la tendance de la valeur des permis de construction résidentielle ayant été à la hausse depuis le début de 2005, grâce à la forte vigueur du marché dans l'Ouest canadien.

À l'échelle régionale, 21 des 28 régions métropolitaines de recensement ont affiché de meilleurs résultats au premier trimestre de 2006 qu'au premier trimestre de 2005. Les plus fortes progressions (en dollars) ont été enregistrées dans les régions métropolitaines de Calgary, d'Edmonton et de Vancouver, grâce à l'effervescence du secteur de l'habitation. De plus, à l'exception de St. John's, toutes les régions métropolitaines à l'est de Toronto ont enregistré un meilleur début d'année qu'en 2005. C'est Toronto, en raison de diminutions dans les composantes résidentielle et non résidentielle, qui a enregistré la plus forte baisse.

La demande de nouveaux logements unifamiliaux ralentit légèrement

La valeur des permis pour les logements unifamiliaux a légèrement fléchi de 0,6 % pour s'établir à 2,2 milliards de dollars en mars, soit une deuxième baisse mensuelle consécutive. Malgré ces diminutions, le niveau de mars est demeuré supérieur de 6,3 % à la moyenne mensuelle de 2005.

La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a atteint 1,2 milliard de dollars, en hausse de 1,1 % par rapport à février, ce qui représente une troisième progression mensuelle au cours des quatre derniers mois.

En ce qui concerne le nombre de logements, les administrations municipales ont approuvé la construction de 10 155 nouveaux logements unifamiliaux en mars, en baisse de 1,7 % comparativement à février. Le nombre de nouveaux logements unifamiliaux dont on a approuvé la construction a été en baisse depuis trois mois.

Le nombre de logements multifamiliaux dont la construction a été autorisée en mars a augmenté de 1,7 % par rapport à février pour s'élever à 9 590. Les récentes hausses ont mis fin à la tendance à la baisse de la demande de logements multifamiliaux qui avait été observée au cours de la dernière partie de 2005.


On a approuvé la construction de 59 100 nouveaux logements durant les trois premiers mois de 2006. Il s'agit du meilleur premier trimestre depuis 1990, alors que la construction de 61 600 nouveaux logements avaient été autorisée.

Le secteur de l'habitation a continué de subir l'effet positif de l'économie très dynamique de l'Ouest canadien. Les autres facteurs favorables ont été les taux hypothécaires avantageux, la vigueur continue de l'emploi à temps plein et du revenu personnel disponible, ainsi que le niveau élevé d'immigration.

À l'échelon provincial, la plus forte croissance des permis de construction résidentielle en mars a été observée en Colombie-Britannique (+30,7 % pour atteindre 729 millions de dollars), en raison d'un bond de la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux. Les hausses marquées de la demande de logements unifamiliaux et multifamiliaux ont permis à la Nouvelle-Écosse d'atteindre un nouveau sommet (98 millions de dollars). Ces progressions ont été effacées par des baisses en Ontario, au Québec et en Alberta. En Alberta, le niveau affiché en mars a été le plus haut niveau atteint à la suite du sommet observé en février.

Les projets de construction institutionnelle stimulent le secteur non résidentiel
La valeur des projets de construction dans le secteur non résidentiel s'est élevée à 2,1 milliards de dollars en mars, en hausse de 15,1 % par rapport à février. Il s'agit de la quatrième valeur mensuelle en importance. La forte croissance de la valeur des permis de construction institutionnelle a été le principal facteur à l'origine de cette augmentation. La tendance dans le secteur non résidentiel a été à la hausse depuis novembre 2005.

La valeur des permis dans le secteur institutionnel a fait un bond spectaculaire de 52,6 % pour s'élever à 773 millions de dollars, ce qui constitue une deuxième augmentation mensuelle consécutive. Le résultat de mars est le deuxième en importance. Cette progression s'explique principalement par des projets dans la catégorie des hôpitaux. La demande croissante de services de soins de santé peut expliquer les fortes intentions de construction d'hôpitaux. À l'échelon provincial, ce sont l'Alberta et l'Ontario qui ont réalisé les augmentations les plus prononcées dans cette composante. À l'opposé, après avoir connu un mois de février très fructueux, Québec a enregistré la plus forte diminution (en dollars).

Dans le secteur commercial, grâce à une hausse des intentions dans la catégorie du commerce et des services et les stations-service, la valeur des permis a crû de 3,0 % pour s'élever à 1,1 milliard de dollars, ce qui représente une troisième augmentation mensuelle au cours des quatre derniers mois. Les provinces ayant contribué le plus à cette hausse mensuelle (en dollars) ont été l'Ontario (+9,8 % pour une valeur totale de 429 millions de dollars) et le Québec (+17,3 % pour une valeur totale de 180 millions de dollars). À l'opposé, la Saskatchewan a affiché la plus forte baisse (-44,1 % pour une valeur totale de 20 millions de dollars).

Après avoir connu une forte croissance de 38,0 % en février, les intentions de construction industrielle ont fléchi de 6,7 % pour s'établir à 258 millions de dollars. La catégorie des services publics a enregistré la plus forte diminution, suivie des usines de fabrication. Parmi les provinces, c'est l'Alberta qui a connu la plus forte baisse dans cette composante, fléchissant de 32,0 % pour s'établir à 40 millions de dollars.

Les provinces ayant contribué le plus à la progression mensuelle (en dollars) dans le secteur non résidentiel ont été l'Ontario (+29,8 % pour une valeur totale de 883 millions de dollars) et l'Alberta (+42,8 % pour une valeur totale de 480 millions de dollars). L'Alberta a atteint un nouveau sommet en mars. Le Québec a affiché la plus forte baisse, reculant de 21,0 % pour se fixer à 299 millions de dollars.

La valeur des permis de construction non résidentielle a crû dans 14 des 28 régions métropolitaines de recensement. L'augmentation la plus prononcée (en dollars) a été enregistrée à Ottawa, où chacune des trois composantes a progressé. Par contraste, Montréal a enregistré la plus forte baisse, surtout en raison d'une diminution de la valeur des permis de construction institutionnelle.

Les récents résultats dans le secteur non résidentiel pourraient s'expliquer par le niveau élevé des ventes au détail, la forte utilisation de la capacité industrielle, les bénéfices d'exploitation record réalisés par les sociétés canadiennes, les faibles taux d'inoccupation des immeubles à vocation commerciale et les taux d'intérêt favorables.

Données stockées dans CANSIM : tableaux 026-0001 à 026-0008, 026-0010 et 026-0015.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2802.

Le numéro de mars 2006 de Permis de bâtir (64-001-XIF, gratuit) paraîtra bientôt.

Le communiqué sur les permis de bâtir d'avril 2006 sera diffusé le 6 juin.

Pour obtenir des données ou plus de renseignements, communiquez avec Brad Sernoskie au (613) 951-4646 ou composez sans frais le 1 800 579-8533 (bdp_information@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Bechir Oueriemmi au (613) 951-1165, Division de l'investissement et du stock de capital.

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