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Le marché résidentiel canadien progresse davantage en février

Le marché résidentiel canadien progresse davantage en février

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), en février 2016, les ventes résidentielles ont affiché une hausse d’un mois à l’autre pour le deuxième mois d’affilée, à l’échelle nationale.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont augmenté de 0,8 % de janvier à février.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 18,7 % par rapport aux résultats enregistrés en février 2015.
  • Le nombre de nouveaux mandats a progressé de 0,5 % de janvier à février.
  • Le marché résidentiel canadien s’est resserré, mais demeure équilibré dans l’ensemble.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 8,5 % d’une année à l’autre en février.
  • Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 16,4 % d’une année à l’autre en février, à l’exception de la Colombie-Britannique et de l’Ontario où il a baissé de 1,4 %.

Le nombre de maisons qui ont changé de main par l’entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a augmenté de 0,8 % en février 2016 par rapport à janvier. Cette hausse mensuelle a fait monter les ventes nationales à leur plus haut sommet depuis juin 2007.

Un nombre plus important de marchés de l’habitation locaux ont accusé une baisse mensuelle des ventes que le nombre de marchés ayant enregistré une hausse mensuelle; par contre, ces derniers représentaient une part plus grande des transactions réalisées à l’échelle nationale. Les régions du Grand Toronto, d’Okanagan et de la vallée du Bas-Fraser sont celles qui ont contribué le plus à l’augmentation mensuelle des ventes à l’échelle nationale et compensé les baisses mensuelles à Edmonton, dans le Grand Moncton et le Grand Montréal.

« Deux des marchés immobiliers les plus prisés du Canada semblent poursuivre cette tendance au moment où nous amorçons la fébrile saison printanière du marché de l’habitation », fait constater la présidente de l’ACI, Pauline Aunger. « Entre-temps, d’autres importants marchés urbains ailleurs au Canada sont bien équilibrés ou affichent une abondance d’inscriptions. Étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l’évolution du marché de l’habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer à l’avenir. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 18,7 % d’une année à l’autre en février 2016 et se situaient à 12,7 % au-dessus de la moyenne notée au cours des dix dernières années en février. Les ventes ont accusé une hausse au-dessus des résultats atteints en février 2015, dans environ trois quarts des marchés locaux. La vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, le Grand Toronto et le Grand

Montréal ont contribué le plus à l’augmentation des ventes d’une année à l’autre dans l’ensemble du pays.

« Les ventes de maisons unifamiliales de plus d’un million de dollars augmentent dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto », ajoute Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Le resserrement des règlements hypothécaires s’applique aux maisons qui se vendent entre cinq cent mille dollars et moins d’un million de dollars. Le resserrement des règlements, allié à la pénurie de maisons unifamiliales limitera les ventes de maisons de moins d’un million de dollars. Si les récentes tendances se maintiennent, les ventes de maisons de plus d’un million de dollars représenteront une plus grande part des ventes et feront augmenter davantage le prix moyen dans ces marchés d’une année à l’autre. Entre-temps, la croissance des prix des maisons demeurera plus modeste dans d’autres marchés du logement qui ne subissent pas ou ne sont pas près de subir une pénurie d’inscriptions comme c’est le cas dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique ou dans la région du Grand Toronto. »

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 0,5 % en février 2016 par rapport à janvier. La hausse des nouvelles inscriptions dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique, dans les régions de York et Mississauga dans le Grand Toronto et à Hamilton-Burlington ont contribué à faire progresser les ventes au pays. La hausse mensuelle du nombre de nouvelles inscriptions dans ces marchés du logement a été annulée par les baisses mensuelles enregistrées dans la région du centre de Toronto, à Calgary et à Montréal.

Le ratio du nombre de ventes en fonction du nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 59,5 % à l’échelle nationale en février 2016, comparativement à 59,3 % le mois précédent, ce qui marque le résultat le plus élevé depuis novembre 2009. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait dans cette étendue dans environ 45 % des marchés locaux en janvier.

Un peu plus d’un tiers des marchés locaux ont enregistré un ratio au-dessus de 60 %; comme dans les derniers mois, pratiquement tous ces marchés du logement sont situés en Colombie-Britannique et en Ontario.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de février 2016, soit le niveau le plus bas en près de six ans. Les données à l’échelle nationale baissent en raison du resserrement des marchés en Colombie-Britannique et en Ontario. À l’heure actuelle, le nombre de mois d’inventaire se situe à deux mois ou moins dans la région du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique, le Grand Toronto, St. Catharines, Brantford, Oakville-Milton et Guelph.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 8,49 % d’une année à l’autre en février 2016, soit le gain le plus important depuis juin 2010. La croissance annuelle des prix s’est accélérée dans toutes les catégories de maisons suivies par l’indice. (Graphique B)

On retrouve en tête des hausses d’une année à l’autre les maisons unifamiliales à deux étages (+10,54 %), qui sont suivies de près par les maisons en rangée (7,41 %), les maisons unifamiliales à un étage (+7,38 %) et les appartements (+6,34 %).

La croissance des prix d’une année à l’autre a continué à varier considérablement dans les marchés du logement dont tient compte l’indice.

On note les plus importantes hausses dans le Grand Vancouver (+22,18 %) et la vallée du Bas-Fraser (+19,39 %), suivies du Grand Toronto (+11,30 %). Entre-temps, la croissance annuelle des prix à Victoria s’est accélérée de presque 10 % en février, alors que les prix des maisons à l’île de Vancouver ont augmenté d’à peine 5,7 %. Par contre, les prix des maisons ont reculé d’environ 3,5 % d’une année à l’autre à Calgary et d’environ 3 % à Saskatoon. La croissance annuelle des prix est revenue en territoire positif à Regina pour la première fois en presque trois ans en février. De plus, les prix des maisons ont augmenté légèrement d’une année à l’autre à Ottawa (+0,82 %) et haussé de façon modérée dans le Grand Montréal (+1,67 %). La croissance des prix a pris davantage de vigueur dans le Grand Moncton (+6,97 %).

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu’il est possible d’obtenir à l’aide de moyennes, puisqu’il n’est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en février 2016 s’élevait à 503 057 $. Cela représente une hausse de 16,4 % d’une année à l’autre.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue à subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l’on ne tient pas compte de ces deux marchés dans les calculs, la moyenne est plus modeste à 355 235 $, et la hausse d’une année à l’autre baisse à 8,7 %.

Malgré cela, la hausse reflète un tir à la corde entre les fortes hausses du prix moyen dans les marchés de l’habitation des environs du Grand Toronto et du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique et les prix stables ou à la baisse ailleurs au Canada. Si l’on ne tient pas compte de la Colombie-Britannique et de l’Ontario dans les calculs, le prix moyen baisse encore davantage pour atteindre 291 510 $, ce qui représente une faible baisse de 1,4 % d’une année à l’autre.

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