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L’efficacité énergétique des immeubles à logements au Québec : Un investissement rentable et durable (partie 2)

L’efficacité énergétique des immeubles à logements au Québec : Un investissement rentable et durable (partie 2)

Quelques exemples de technologies vertes


L’éclairage

L’éclairage se montre sans contredit comme le système le plus facile à remplacer et de plus, la période de retour sur investissement se limite souvent à seulement quelques mois. Il est maintenant bien connu que les ampoules incandescentes peuvent être remplacées par des ampoules fluocompactes qui consomment 75 % moins d’électricité. Par contre, peu de gens savent que les lampes fluorescentes de type T12 peuvent être remplacées par de nouvelles lampes de type T8 ou T5, beaucoup plus efficaces. Avec ces simples mesures, de substantielles économies peuvent être réalisées.

 

Le chauffage

Avec les hivers rigoureux que connaît le Québec, les coûts de chauffage représentent un autre poste de dépenses important. Pour reprendre notre exemple, selon Office de l’efficacité énergétique, ces frais peuvent représenter 64 % de la consommation énergétique du secteur résidentiel. Pourtant, des systèmes simples peuvent contribuer à diminuer ces coûts. En voici quelques exemples :

   Thermostats électroniques programmables : maintenant à la portée de tous, ils sont de plus en plus utilisés et ils garantissent un impact immédiat.

-         Chaudières à condensation au gaz naturel : une majorité d’immeubles à logements compte encore sur des chaudières au gaz naturel et au mazout désuètes offrant une efficacité oscillant entre 60% et 80%. Pourtant, des chaudières à condensation disponibles sur le marché peuvent offrir plus de 95% d’efficacité. La chaudière à condensation est une chaudière ayant la particularité de tirer profit de la chaleur de la vapeur d'eau contenue dans les gaz d'échappement, en condensant ces vapeurs avant de rejeter l'eau sous forme liquide. Ainsi le rendement de cette chaudière est grandement supérieur aux chaudières traditionnelles.

-    Systèmes de récupération de chaleur des eaux grises: ces systèmes permettent d’extraire la chaleur de l’eau chaude qui est rejetée vers les égouts de la ville et de réinjecter cette même chaleur pour préchauffer l’entrée d’eau froide acheminée vers le chauffe-eau domestique.

Avec une période de retour sur investissement qui varie entre un et quatre ans, toutes ces mesures devraient être adoptées pour tous les types de bâtiments.

 

Les énergies renouvelables

Par ailleurs, les énergies renouvelables se montrent également très intéressantes pour les propriétaires immobiliers. Si la géothermie et les panneaux photovoltaïques gagnent en popularité, d’autres technologies efficaces et moins coûteuses se sont développées au cours des dernières années, tels les capteurs solaires.

Les capteurs solaires « sous vide », encore relativement peu connus, sont composés d’une série de tubes en verre d’environ 5 à 15 centimètres de diamètre. Chaque tube comprend un absorbeur captant le rayonnement solaire ainsi qu’un échangeur permettant le transfert de l’énergie thermique. Ils sont habituellement installés sur le toit du bâtiment et utilisés pour préchauffer l’eau chaude.

 

Vers un Québec plus vert et durable

Tout en profitant de subventions pouvant atteindre jusqu’à 40 % des coûts de modernisation, les propriétaires d’immeubles à logements québécois peuvent optimiser l’efficacité énergétique de leurs bâtiments et espérer une période de retour sur investissement excessivement prompte. Plusieurs mesures permettent en effet une économie d’énergie de 25% à 40 % et une période de récupération de l’investissement de un à quatre ans, et même certaines en moins d’un an. Remboursés par les économies d’énergie, les investissements de départ génèrent ainsi un accroissement rapide de rentabilité. En période de crise économique, la gestion des coûts d’exploitation prend davantage une importance capitale. Or, plus que tout, en abaissant l’empreinte écologique des entreprises, ces investissements contribuent à un Québec plus vert et durable. Sans oublier que les kilowattheures non consommés au Québec peuvent être exportés, contribuant ainsi à la prospérité de tous.

 

Phrases en exergue

« Tout en profitant de subventions pouvant atteindre jusqu’à 40 % des coûts de modernisation, les propriétaires d’immeubles à logements peuvent optimiser l’efficacité énergétique de leurs bâtiments et espérer un retour sur investissement excessivement rapide. »

ing. Louis-Nicolas Hamer

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