Il s’agit d’une demande en résiliation du bail
pour cause d’insalubrité du logement, une demande en diminution de loyer, des
dommages matériels et moraux et l’exécution provisoire de la décision.
Rejetées.
Les parties sont liées par bail du 1er octobre 2008 au 30 juin 2010 (maison louée).
Dans leurs demandes, les locataires soutiennent que le logement est impropre à
l’habitation suite à de l’infiltration d’eau, des problèmes de chauffage,
d’humidité et d’absence de réparations. Ils quittent leur maison au cours du
mois de janvier 2009. Avant novembre, ils ne se sont jamais plaints des
problèmes concernant leur départ avant d’avoir des problèmes pour acquitter le
paiement du loyer mensuel. Suite à leur départ, le nouveau locataire contredit
toutes les prétentions des anciens locataires. De plus, les locataires
soutiennent qu’ils ont des problèmes de santé physique et psychologique et
qu’un d’eux a du quitter son travail pour ces raisons même si son relevé
d’emploi indique qu’il ne satisfaisait pas à l’employeur. Suite à la
dénonciation des problèmes du système électrique vers le 21 décembre 2008, le
locateur est intervenu rapidement et l’électricien dépêché sur les lieux
affirme ne voir aucun problème d’électricité hormis un seul disjoncteur à
changer. Quand aux réparations concernant la porte d’entrée, le locateur n’a pu
procéder à la réparation de celle-ci puisque les locataires donnent
difficilement accès au locateur. Le tribunal en vient à la conclusion que les
locataires ont bel et bien déguerpi des lieux loués puisqu’il n’y a aucun motif
valable de quitter le logement.
R.L. Longueuil
31-081230-001G, 27-04-2009
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